Document conceptuel : Rock Lords – Terra-Roc (Bandai 1986)

 

Notre site FulguRock Lords, pardon, FulguroPop, vous propose très régulièrement des dossiers évoquant les seigneurs de la roche. Ceux qui me lisent depuis quelques années connaissent mon engouement pour les gammes de jouets des années 80. Les Rock Lords, au même titre que les Power Lords ou les Sectaurs, me fascinent.

Si on associe à ces sensibilités mon intérêt pour les zones conceptuelles de nos jouets d’enfance, on obtient une sorte d’hybridation et une manière bien spécifique de penser les déclinaisons plastique vintage. Plus simplement, je ne manque pas une occasion d’évoquer la licence Rock Lords et en ce sens, les documents préparatoires constituent une prisme parfait.

Aujourd’hui je vous propose de (re)découvrir le Terra-Roc, le Rockasaur qui suggère un Ptérodactyle de pierre. Après avoir évoqué les particularités du jouet selon des symétries culturelles, je partagerai un concept art ainsi que des documents en lien avec l’animation. Ces supports offriront une autre vision du Terra-Roc. Bonne lecture à toutes et tous.

 

 

Nous sommes en 1986. Des êtres robotiques pour le moins surprenants vont se ramifier à une licence déjà existante, celle des Gobots. Les Rock Lords et leur concept atypique de transformation en roche marqueront les mémoires. Pourtant le succès au sens économique du terme est à nuancer.

En ce sens, le marché américain est intéressant à appréhender et j’ai à disposition quelques références numériques en dollars. Au pays de l’Oncle Sam, la licence Gobots génèrera en 1985 près de 132 millions de chiffre d’affaire. L’année suivant, les Rock Lords sont introduits et produiront quant à eux 30 millions de CA.

En 1987, les Gobots s’éteignent lentement mais surement et les seigneurs de la roche voient leur chiffre d’affaire divisé par deux, soit 15 millions. Ce qui est davantage significatif, c’est de penser les choses en pourcentage. En 1986, la licence Rock Lords représente environ 9% du CA total de Tonka. L’année suivante, ce chiffre s’effondrera à 4%.

Deux points me semblent importants à souligner à travers ces valeurs numériques. D’abord les Gobots entraineront dans leur chute les seigneurs de la roche. La ramification est un concept à double-tranchant, quoi qu’on en dise. Ensuite au prorata de leur durée d’existence, les Rock Lords peuvent presque être considérés comme éphémères vis-à-vis des Gobots.

 

 

Si on réduit les Rock Lords à des robots se transformant simplement en cailloux, on oublie de souligner des qualités très intéressantes. En effet, les seigneurs de la roche sont originaux. Nous sommes loin d’une gamme de jouets qui manquerait d’hétérogénéité. Les formats se bousculent, les chromatiques également, tout comme les textures.

Les Rock Lords c’est aussi l’introduction de plusieurs factions/espèces au sein d’une même gamme de jouets. Les « Bons », les « Méchants », les Pierres Précieuses, les Narlies, le Fossilsaurus ou encore les Rockasaurs constituent des exemples possibles.

Justement, parlons créatures préhistoriques, si j’ose dire. Les Rockasaurs forment un groupement de deux modèles introduits dès 1986 au lancement de la gamme des Rock Lords, peu importe le marché d’ailleurs, qu’il soit européen, nippon, américain, canadien, israélien ou australien.

Le Terra-Roc, baptisé Rockgilan au Japon, est un modèle assez emblématique de la licence Rock Lords. Le Ptérodactyle de pierre a clairement marqué les esprits, et ce pour plusieurs raisons.

 

 

D’abord la thématique des dinosaures a fait ses preuves dans l’histoire du jouet de la décennie 80 et 90. Des Transformers aux Maîtres de l’Univers en passant par les Anim’oeufs, les Tortues Ninja, les Dino-Riders jusqu’aux Extrêmes Dinosaures et la licence Jurassic Park, l’A.D.N ptérosaurien du Terra-Roc n’allait pas laisser insensibles les jeunes bambins des années 80.

Ensuite il faut évoquer un design particulièrement réussi. En effet, le Terra-Roc synthétise un équilibre parfait entre réalisme et originalité. C’est-à-dire que l’on retrouve en première instance des particularités anatomiques propres au Ptérodactyle : l’excroissance céphalée, la queue, de grandes ailes, la dentition – car c’est un reptile volant carnivore –  ainsi que des membres plutôt petits/filiformes.

 

 

Pour autant, le Terra-Roc c’est parallèlement des particularités atypiques : un corps rocailleux selon la thématique profonde des Rock Lords, une teinte verte très reptilienne mais surtout une ossature apparente au niveau des côtes et du bassin. Cette spécificité rejoint une nouvelle fois – et avec pertinence – la thématique géologique des seigneurs de la roche selon le prisme de la fossilisation.

Pour rappel, on retrouve des traces fossilisées au dos du Rock Lord Sticks ‘n Stones avec un total de 4 empreintes. Plus globalement, le design du Terra-Roc et – selon le back box U.S. Tonka – sa capacité à pousser des cris effrayants, suggèrent une autre créature de la décennie 80 au génome mécanique ptérosaurien  : Sauron Foudre des Airs. L’onomatopée « Screeee !! » ou « Screeeeank !! »  – selon le support papier – constitue un trait d’union lexicalisé entre le Terra-Roc et le Soaron du Seigneur Biotron.

 

 

La déclinaison plastique du Terra-Roc me séduit depuis l’enfance. J’ai eu la chance d’en avoir un exemplaire durant cette temporalité, probablement autour de 1988/89. Comme évoqué précédemment, le code couleur du Ptérodactyle de pierre est très esthétique. Il suggère clairement une créature reptilienne. A ma connaissance, il n’existe pas d’informations quant à la nature de la roche qui compose le corps du Terra-Roc.

A ce propos, les parties géologiques du Ptérodactyle de pierre ont été moulées dans un plastique marbré et brillant – presque pailleté – du plus bel effet. Les parties blanches du Terra-Roc contrastent superbement, tout comme les yeux et l’intérieur du bec teintés en rouge, lesquels contribuent à l’aspect inquiétant de la créature.

 

 

D’un point de vue davantage détaillé, il faut souligner sur la déclinaison plastique du Terra-Roc la présence de dents sculptées et peintes en blanc. Comme mentionné précédemment, le Ptérodactyle était un reptile volant carnivore et doté d’une dentition (ce qui le diffère du Ptéranodon). Là encore, le contraste avec les parties vertes est saisissant.

Sous les ailes, on peut observer des griffes qui rappellent la structure anatomique du Ptérodactyle. Les détails de sculpture sont nombreux sur ces zones du jouet. Les côtes et l’ossature du bassin apparentes, tout comme le cou du Terra-Roc, sont assez travaillés. On peut parler véritablement de relief.

 

 

En termes de matériaux, et de textures même, il est intéressant de souligner que la tête du Terra-Roc, l’extrémité de ses ailes ainsi que de ses pattes, ont été moulées dans un plastique mat, lisse et unicolore. Ces zones diffèrent très largement du corps de notre Ptérodactyle de pierre.

La transformation du Terra-Roc en rocher est très intuitive. On obtient après quelques manipulations un bloc homogène aux contours très réguliers. Ceci dit, l’aspect le plus intéressant du Rockasaur reste sa forme de ptérosaure.

 

 

De mémoire, le Terra-Roc n’apparait pas dans les deux mini-comics Rock Lords fournis aux Etats-Unis avec la gamme de jouets. En revanche, notre Ptérodactyle de pierre sera visible dans le support Gobots Magazine avec des numéros publiés en 1986 et 1987.

Les illustrations ont été – entre autres – réalisées par Paul Kirchner et on peut apercevoir le Terra-Roc non pas comme une créature unique mais plutôt comme une espèce avec des congénères identiques. Ainsi il sera possible d’observer deux Terra-Roc, côte à côte au sein d’un même scénario – précisément dans le Gobots Magazine numéro 4 (1986) – à travers l’histoire « Update from Quartex« .

Cette source présente des Terra-Roc affiliés aux « Bons » Rock Lords. Pourtant, lorsqu’on examine le bandeau illustratif présent sur le back box U.S. Tonka, notre Ptérodactyle de pierre semble être proche des « Mauvais » seigneurs de la roche même si les informations de la file card transmettent une neutralité, tout comme la boite fenêtre européenne Bandai.

 

 

Le prélèvement ci-dessus à droite – extrait du Gobots Magazine numéro 4 – illustre un Terra-Roc très proche du design de la déclinaison plastique. Ce ne sera pas toujours le cas au sein des supports promotionnels animés où les Rock Lords apparaitront.

La première source que je souhaiterais évoquer est le DA Bleu, l’Enfant de la Terre (1990). Cette production animée française réalisée par Philippe Druillet contient quelques seigneurs de la roche. Pour rappel, ces derniers auraient été imposés par IDDH. En effet, le directeur de cette société de production Hexagonale, Bruno-René Huchez, avait apriori des intérêts économiques auprès de Bandai, distributeur officiel des Rock Lords en Europe ainsi qu’en Australie.

D’où l’imposition des seigneurs de la roche dans le DA Bleu, l’Enfant de la Terre afin de les promouvoir, au grand dam de Philippe Druillet. Effectivement, celui-ci considérait les Rock Lords comme – je cite – des « excréments ». Pour autant, là encore, le design du Terra-Roc apparait très proche de sa déclinaison en jouet. Ci-dessous un celluloïd original du DA Bleu, l’Enfant de la Terre.

 

 

Pour identifier un design du Terra-Roc qui soit différent du jouet commercialisé, il faut se tourner vers une autre œuvre télévisuelle, précisément le film d’animation Gobots : Battle of the Rock Lords (1986). En effet, on peut observer dans ce support deux créatures à l’aura préhistorique, avec un A.D.N très dinosaurien.

Au premier coup d’œil, on ne pense pas nécessairement aux Rockasaurs. Et pourtant, il s’agit bien du Terra-Roc et de Spike Stone dans des designs early. Ci-dessous à droite, un visuel issu du press kit de 1986 destiné à promouvoir le film d’animation Gobots : Battle of the Rock Lords auprès de différents médias. A gauche, la version colorisée du même document.

 

 

Le Terra-Roc de l’œuvre Gobots : Battle of the Rock Lords évoque davantage un monstre à mi chemin entre le tyrannosaure et le dragon plutôt qu’un Ptérodactyle. D’ailleurs la créature ne semble pas avoir d’ailes. En revanche, l’aspect rocailleux de ce Terra-Roc early est assez bien représenté.

Ci-dessous à droite un prélèvement effectué dans le film d’animation Gobots : Battle of the Rock Lords. Les Rockasaurs affichent des couleurs légèrement différentes de la version colorisée du visuel extrait du press kit.

 

 

Si on veut trouver des informations concernant ce design early du Terra-Roc, il faut s’orienter vers la période préparatoire de la licence Rock Lords. Pour rappel, les seigneurs de la roche ont été majoritairement conceptualisés durant l’année 1985, et très certainement en amont de cette date.

Ci-dessous un concept art de 1985 – année de dépôt officielle du copyright pour la licence Rock Lords – et représentant une créature très proche du Terra-Roc early de l’œuvre Gobots : Battle of the Rock Lords.

 

 

Techniquement parlant, on identifie tout de même des porosités avec le modèle définitif du Terra-Roc. En effet, si on examine sur le concept art les mécanismes de transformation pour les pattes, la queue, la tête et le cou, on retrouve clairement ceux du jouet commercialisé.

Autre élément intéressant, la datation inscrite sur le document préparatoire – 1985 – permet de définir une temporalité conceptuelle davantage précise. Le copyright qui indique la mention « Suzuki«  – et l’inscription asiatique juxtaposée – font très certainement référence aux origines nippones de la licence Rock Lords.

Ci-dessous une coupure qui provient du catalogue professionnel Bandai de 1987 (qui est en fait une pochette/kit pour les revendeurs). La mise en scène soignée illustre le Terra-Roc et Spike Stone. Pour autant, la transformation de ce dernier est inachevée puisque sa patte avant gauche n’est pas complètement déployée. Ce type de négligence a déjà été constatée dans la zone promotionnelle européenne des Rock Lords, notamment avec Stoneheart.

 

 

Epilogue

Le Terra-Roc est une superbe réalisation qui a marqué au fer rouge les esprits. C’est un modèle iconique pour tous les amateurs de la licence Rock Lords. La thématique des dinosaures a été prépondérante mais d’un point de vue esthétique – et avec une certaine objectivité – il faut bien admettre que le Terra-Roc est très réussi.

Si on souhaite observer des variations de ce jouet, il faut d’abord examiner le mini-dépliant promotionnel fourni dans les conditionnements européens des Rock Lords. Les couleurs de ce sample diffèrent de celles du Terra-Roc commercialisé.

Ensuite il existe au moins un bootleg de notre Ptérodactyle de pierre, lequel a été commercialisé non pas en boite mais en carte sous le dénominatif Dinosaurs. La tête de cette copie du Terra-Roc n’est pas identique à la version officielle et certaines parties ont été moulées dans un plastique couleur crème.

J’espère que cette petite parenthèse vintage sous le prisme du conceptuel fut agréable à parcourir. Rendez-vous d’ici peu afin de (re)découvrir ensemble un autre jouet de la décennie 80. Merci à toutes et tous pour vos lectures. Cette production est dédiée à Serge alias Versus_91.

14 comments

Ouais il est bien cool celui-là. Je dois en avoir 2 en loose (toujours avoir 2 versions d’un robot transformable, comme ça on peut exposer les deux formes^^). Et puis un Ptérodactyle c’est pas super courant, j’adore !

Comme c’est un dinosaure caillou, peut-on parler de Ptérodactylithe ?

Nicko says:

Lol Ton carnet !

Nicko says:

Merci ma Patounette pour ta lecture ! <3

Terra-Doc, il est de la famille à Karadoc ?

OK je sors.

Mais avant je te remercie pour cet article super détaillé qui m’a permis 1/ d’apprendre des trucs et 2/ de mieux comprendre certains aspects du développement de cette gamme qui reste pour moi assez mystérieuse.

Nicko says:

C’est moi qui te remercie Ju – comme toujours – pour me laisser l’opportunité de publier mes travaux dans le magazine 🙂

J’ai en tête de préparer un dossier Rock Lords qui évoquerait spécifiquement la distribution française avec quelques chiffres. Mes sources sont encore limitées mais j’ai tout de même de quoi établir quelques théories potentiellement intéressantes.

KissFan says:

C’est drôle… Lors de ma participation à FulguroPop pour évoquer le personnage de Headbanger, le Terra-Roc m’est venu à l’esprit. Oh, pas spontanément. Seulement au moment d’évoquer l’oiseau-roc, qui est représenté avec deux têtes dans le film Le 7ème voyage de Sinbad. Je n’ai finalement pas retenu l’idée pour l’article (sélection oblige) mais je trouve que l’appellation « Oiseau-Roc » qui désigne donc un oiseau monstrueux de la mythologie pourrait se substituer au Terra-Roc de la gamme Rock Lords.
Enfant, j’avais obtenu Spike Stone, mais pas le Terra-Roc. Avec les années, ma préférence va au deuxième : Son aspect général, et la couleur retenue que tu soulignes Nicko.
Merci pour le concept-art. A son examen, je suis quand même très heureux que le jouet ait évolué vers l’aspect définitif qu’on lui connait ! Quand j’ai visionné le film Battle of the Rock Lords, j’avais également du mal à percevoir les deux créatures en visuel plus haut comme Spike Stone et le Terra-Roc.
J’aime beaucoup tes photos Nicko : La lumière se reflète sur ton exemplaire, ce qui lui donne un côté chatoyant du plus bel effet.
Aujourd’hui, le Terra-Roc manque encore à ma collection. Il est dans ma « wish-list » au même titre que Rock Shot.

Nicko says:

Merci beaucoup Pascal pour ton message et ta lecture 🙂

Je rejoins ta sensibilité, le Terra-Roc a ma préférence vis-à-vis de Spike Stone. A l’inverse de toi, je n’ai pas connu le quadripède préhistorique durant mon enfance. Le Ptérodactyle de pierre ne pouvait que me séduire selon mon intéressement aux reptiles en tout genre. Je suis toujours heureux de lire que mes photos sont appréciées. Pourtant, c’est un domaine où je suis véritablement médiocre. Et au fil des années, mes compétences dans le domaine photographique n’ont guère évolué, à mon grand désespoir. J’aurais besoin de prendre quelques cours, c’est certain.

Le Terra-Roc est un Rock Lord que tu peux trouver assez facilement sur le marché du jouet vintage Pascal. Si on parle de MISB, la boite japonaise est très abordable et relativement disponible dans cet état de conservation. En revanche, le conditionnement européen est plus complexe à dénicher dans une condition parfaite, j’insiste. En effet, c’est une boite assez fragile.

Versus says:

Merci pour la dédicace !
Après t’avoir vendu le Terra-Rock, tu m’avais dit que c’était pour un article sur FulguroPop et moi je me disais, même en connaissant ta prose, que tu n’arriverais jamais à rédiger un article complet sur ce caillou-là ! Mais si ! Et en plus un article où j’apprends plein de choses ! Je me demande bien combien de temps ils ont été commercialisés en France parce que je n’ai aucun souvenir des Rock Lords dans les étalages des magasins comparé aux Gobots et pourtant j’en ai eu en ma possession ! Comment un enfant de mon âge à cette époque-là a pu passer à côté d’un robot dinosaure ! (les 2 choses que tous les petits garçons aiment !)
Encore merci de la part des collectionneurs de Rock Lords de faire des articles dessus, ce qui permet à cette belle gamme de ne pas finir aux oubliettes !

Nicko says:

De rien, avec plaisir Serge ! 😀

Alors ma démarche était vraiment d’écrire autour du Terra-Roc selon un prisme conceptuel. Je ne souhaitais pas rédiger une sorte de fiche exhaustive qui aborderait les variantes, les différentes éditions des conditionnements etc… Les Rock Lords ont été commercialisés en France durant deux années majeures : 1986 et 1987. Ensuite le second circuit de distribution, c’est-à-dire les solderies, bazars et autres papeteries, a rapidement connu les seigneurs de la roche. J’ai des documents publicitaires, en l’occurrence des catalogues, qui proposent encore à le vente en 1989 – et dans l’Hexagone – des Rock Lords.

C’est moi qui te remercie infiniment Serge pour m’avoir cédé cet exemplaire MINT du Terra-Roc, pour ta lecture ainsi que pour ton message. Les collectionneurs et amateurs français de la licence Rock Lords peuvent compter sur moi, j’ai bien l’intention de partager toutes mes découvertes et mes travaux au sein de FulguroPop 🙂

Encore un article très riche en informations et en découvertes pour ma part avec ce concept art qui met l’eau a la bouche. La première chose qui m’a frappée lorsque j’ai eu en main les deux Dinausorus, c’est leur taille et leur forme ovoïde en mode cailloux. Du coup, lorsque j’ai fait la vidéo de transformation du Terra-Roc, je n’ai pas pu m’empêcher de mettre en fond la musique de Game of Thone pour le côté « œuf de Dragon » ^^ Le résultat est plutôt satisfaisant. Longue life aux Living Rocks !

Nicko says:

Merci Mat pour ta lecture et ta présence que j’apprécie énormément ! 🙂

Le concept art du Terra-Roc early, c’est toi qui me l’a fait découvrir dans notre live sur ta chaine YouTube. J’avais émis l’hypothèse lors de celui-ci qu’il s’agissait justement d’un design préparatoire du Rockasaur. Tu connais mon intéressement pour les Rock Lords et ma capacité à me retourner la tête sur un sujet qui me passionne. Du coup après quelques recherches, j’ai pu authentifier mon hypothèse grâce à cette production évoquant le Terra-Roc.

Je te rejoins complètement concernant la forme ovoïde du mode rocher. Il est parfait à mes yeux, véritablement compact et homogène. Les concepteurs avaient quand même de l’imagination et techniquement, même si un rocher offre quelques libertés techniques – contrairement à un véhicule par exemple – et bien le résultat est convaincant.

Longue vie aux Rock Lords ! 😀

Ludosith says:

Salut Nicko 😉
Les Rock Lords, je m’en suis jamais remis… c’est une gamme tellement à part de tout ce que j’ai pu connaitre en jouets dans les années 80 de mon enfance.
Fallait y penser à cette idée, de faires des rochers qui se transforment en robots monstrueux… Du grand art qui aurait pu me poursuivre jusque dans mes rêves ou cauchemars de gosse.
Et c’est justement ce coté attirant qui fait que l’on en voulait.
Excellent dossier comme d’hab’ bravo 🙂

Nicko says:

Merci Ludo pour ton intervention ! 😀

Comme toi, je ne me suis jamais remis des jouets Rock Lords. Ils ont marqué au fer rouge mon enfance, précisément la période 86 – 89, véritablement ma favorite. J’ai plusieurs souvenirs de jeu en extérieur avec les seigneurs de la roche, notamment avec mon voisin Olivier qui possédait Brimstone et Magmar. Je trouvais ces modèles déjà fabuleux – et même fascinant – à cette époque. Et le tour de force était que je n’avais aucune référence animée en tête lors de mon enfance à corréler aux Rock Lords. En effet, je n’ai absolument aucun souvenir du DA Bleu, l’Enfant de la Terre et seulement quelques bribes de La Revanche des Gobots. Alors on peut vraiment dire que les Rock Lords étaient atypiques, qu’ils se suffisaient à eux-mêmes, pour le jeune bambin que j’étais.

Ceci dit, il y a bien une piste beaucoup plus tangible qui expliquerait mon attrait dès le plus jeune âge pour les seigneurs de la roche. J’avais en effet une véritable passion pour les fossiles et autres minéraux durant mon enfance. J’en possédais plusieurs exposés dans une grande bibliothèque qui se trouvait dans ma chambre. Et je lisais beaucoup de livres en lien avec cette thématique.

Merci beaucoup Ludo pour ta présence ! 😀

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