Projet Rock Lords : Restauration de PLV IDDH (Partie 2)

 

Seconde partie de notre projet Rock Lords qui consiste à restaurer des PLV provenant des archives de la société de production IDDH. Aujourd’hui on s’attaque à Nuggit, le seigneur de la roche doré appartenant à la faction des « Bons ».

Le déroulement de la production sera le même que pour la première partie qui abordait la restauration de la PLV de Magmar. Plusieurs photos détailleront les techniques de retouche utilisées ainsi que les zones concernées. Pour rappel, la PLV de Nuggit est faite de bois, au même titre que celle représentant le leader des « Méchants » Rock Lords.

Enfin je partagerai quelques informations concernant les origines de ces PLV ainsi que les dates auxquelles elles auraient pu être utilisées. Bonne lecture à toutes et tous.

 

Cette nouvelle PLV à restaurer est particulièrement intéressante. Comme précisé en préambule, il s’agit de Nuggit, un modèle extrêmement complexe à dénicher en boite fenêtre européenne slipfresh. Pour rappel, cette PLV, ainsi que celle de Magmar, était stockée dans les combles du château de Bruno-René Huchez.

En effet, lorsque la société française de production IDDH a fermé ses portes, les archives ont été remisées dans le domaine familial. Par le biais d’un intermédiaire, j’ai pu mettre la main sur une partie de ces trésors symbolisant d’une certaine manière nos dessins animés de jeunesse.

Lorsque j’ai reçu la photo de la PLV de Nuggit « dans son jus », j’ai été moins inquiet quant à sa restauration que pour celle de Magmar. En effet, les parties endommagées étaient peu nombreuses – sur des surfaces réduites – avec cependant deux petits challenges à relever.

 

 

Le premier concernait une partie des teintes utilisées sur la PLV, lesquelles sont en fait des nuances de doré. Il fallait que je me procure des peintures spécifiques afin de retoucher les manques. Allais-je arriver à reproduire ces différences de coloris métallisés ? Vous le découvrirez dans quelques lignes.

Seconde problématique : le petit logo IDDH en bas à droite de la PLV de Nuggit a été endommagé. Il a donc fallut le « reconstruire » en reprenant la typographie exacte. C’est précisément une partie de la lettre « H » qui a été griffée (visible sur le visuel ci-dessus). Observation et minutie ont été de rigueur pour cette opération délicate mais capitale.

En effet, la présence du logo IDDH sur ces PLV Rock Lords apporte énormément de charme. Il garantie également l’authenticité des pièces.

 

 

Avant de détailler les étapes concernant le travail de peinture, je vais aborder la partie restauration du dos de la PLV de Nuggit. Le procédé a été exactement le même que pour celle de Magmar, avec d’abord un ponçage des zones où la peinture avait débordé lors de son application par l’artiste originel.

L’idée de fond était toujours la même : retoucher sans dénaturer. Je souhaitais vraiment conserver la patine de la PLV. Le ponçage a été réalisé avec du papier de verre et précautionneusement. Par chance, aucune partie de la PLV n’a été cassée durant le transport, par opposition à celle de Magmar.

Les zones à poncer étaient assez nombreuses avec des superficies notables. J’aurais pu laisser le dos de la PLV de Nuggit tel quel mais je trouvais le rendu vraiment négligé. Il se dégage effectivement un aspect très artisanal de ces PLV promotionnelles, comme si elles avaient été réalisées par un artiste peu professionnalisé.

 

 

Une fois le ponçage effectué, on se retrouve avec un dos de la PLV davantage propre. Le processus qui va suivre sera exactement le même que celui évoqué dans la première partie de cette production : extraction de la visserie qui servait à maintenir des charnières. J’ai de nouveau utilisé une pince coupante afin de parvenir à « saisir » les vis qui étaient profondément enfoncées dans le bois.

 

 

Les trous alors apparents ont été bouchés avec de la pâte à bois. Un très léger ponçage est venu lisser le tout. Comme pour la PLV de Magmar, j’ai laissé volontairement les traces grossières verticales qui avaient été réalisées au pinceau par l’artiste originel.

Ces traces m’indiquaient comment placer la cale au dos de la PLV. Pour rappel, la cale a été peinte après avoir été fixée lors de la fabrication de ce Nuggit de bois. C’est pour cela que les traces de peinture épousent parfaitement le contour de la cale originelle. Il ne s’agit en aucun cas d’un traçage/repérage destiné à localiser un élément avant sa pose.

 

 

J’ai entamé ensuite la fabrication de la cale. Le morceau de contreplaqué acheté pour la PLV de Magmar était assez grand pour produire une seconde cale. L’épaisseur de 1cm de celle-ci correspond aux côtes du panneau de bois de la PLV. Un établi mobile, une scie circulaire portative, une règle en aluminium, des serre-joints, un mètre ainsi qu’un crayon ont constitué l’outillage nécessaire à la fabrication de la cale. J’ai opté logiquement pour une forme triangulaire.

 

 

Une fois la pièce de bois découpée, j’ai poncé celle-ci afin d’enlever les petites aspérités. Les traces de peinture verticales au dos de la PLV de Nuggit m’ont permis de déterminer mes cotes : 33,5cm de hauteur et une diagonale d’environ 38cm. Le panneau de la PLV étant beaucoup plus petit que celui de Magmar, il n’était pas nécessaire d’avoir une cale très imposante.

 

 

Deux charnières et de la visserie en laiton ont rendu possible la fixation de la cale. J’ai choisi ce type de métal afin d’avoir un rendu « vintage ». La cale est désormais repliable sur le côté gauche afin de faciliter le transport comme le stockage de la PLV. Je suis quasi certain que l’artiste originel avait pensé les choses ainsi. C’est encore une fois la forme des traces de peinture verticales au dos de la PLV qui m’ont conduit vers cette piste.

 

 

Sur le cliché ci-dessus, on observe que le triangle qui fait office de cale n’est pas rectangle. En effet, j’ai donné un très léger angle – lors de la découpe – à la partie en contact avec le sol. Ceci permet d’obtenir une petite inclinaison qui garantira la stabilité de la PLV. Le test d’équilibre sera pleinement concluant.

La cale a été peinte dans la même teinte que les traces au dos de la PLV. J’ai repris un coup de pinceau « grossier » afin de garantir avec cohérence une certaine authenticité.

 

 

Une fois le dos de la PLV restaurée et la cale finalisée, je me suis attaqué aux retouches de peinture concernant la représentation de Nuggit. Il y avait peu de zones à retravailler mais la plupart des teintes utilisées originellement étaient métallisées. Il a donc fallut que je me procure quelque chose qui me permette de combler les manques selon cet aspect brillant, presque pailleté.

J’ai fait le choix d’utiliser un marqueur doré POSCA. J’ai déposé cette teinte sur ma palette de peinture puis des mélanges – avec notamment du marron – m’ont permis de retrouver les couleurs originelles, ou en tout cas de m’en rapprocher le plus possible. Voici le rendu définitif après les retouches de peinture. Un décrassage à l’éponge humide et au chiffon a permis de retrouver un bel éclat.

 

 

Comme mentionné en préambule, une des principales difficultés relatives à cette PLV de Nuggit concernait le petit logo IDDH situé en bas à droite. Il a fallut le reconstruire car une partie de celui-ci avait été détériorée, précisément la lettre « H ». Là encore, avec patience et minutie, j’ai réussi à reprendre la forme générale ainsi que le « coup de pinceau » de l’artiste originel.

Techniquement, le logo IDDH de la PLV de Magmar m’a servit de modèle. Ci-dessous un close-up du logo restauré sur la PLV de Nuggit. Le « H » a été retouché ainsi que le trait horizontal juste au-dessus.

 

 

Cette PLV représentant le Rock Lord Nuggit est fantastique, elle déborde littéralement d’originalité. Alors se posent maintenant des questions d’ordre historique, lesquelles avaient été soulevées dans la première partie de cette production.

Je pense que les PLV de Magmar et Nuggit ont été spécifiquement réalisées pour la promotion du dessin animé Bleu, l’Enfant de la Terre. Plusieurs éléments me conduisent à cette hypothèse : le design de Nuggit d’abord, qui est quasi identique à celui visible dans le DA Bleu, l’Enfant de la Terre et parallèlement très éloigné du portage propre au film d’animation Gobots : Battle of the Rock Lords.

Ci-dessous à gauche, le Nuggit de Bleu, l’Enfant de la Terre. A droite, son homologue de l’œuvre Gobots : Battle of the Rock Lords.

 

 

Les Rock Lords présents dans le support animé Bleu, l’Enfant de la Terre ont tous des couleurs ainsi qu’un design assez différents des jouets comme des versions du film d’animation Gobots : Battle of the Rock Lords. Je n’ai pas de visuels à disposition – ni d’épisodes – qui pourraient l’attester, mais je suis certain que si Magmar apparait dans le dessin animé Bleu, l’Enfant de la Terre, il doit être très proche de la PLV en termes de design et de chromatique. A confirmer.

Ensuite la présence du logo IDDH sur les PLV raccordent nécessairement celles-ci à une production/importation française. Là encore, un lien spontané avec le DA Bleu, l’Enfant de la Terre s’établit.

Les PLV de Nuggit et Magmar ont du être réalisées en 1986. J’évoquais dans la première partie de cette production un model sheet ayant servit pour le film d’animation Gobots : Battle of the Rock Lords (1986). Le document conceptuel a largement inspiré le design de Magmar sur la PLV. Pour autant, sa tête verte spécifique, ses yeux, sa bouche et sa crête, doivent faire référence à une hypothétique version visible dans Bleu, l’Enfant de la Terre. A confirmer encore une fois.

Ce dessin animé réalisé par Philippe Druillet devait initialement être diffusé dès 1986 en France. Un imbroglio juridico-financier a reporté cette diffusion en 1990 sur Canal+ avec seulement 13 épisodes disponibles au lieu des 52 initialement prévus.

 

 

Epilogue

Quelle aventure ! Ces PLV de Magmar et Nuggit estampillées IDDH sont tout bonnement fabuleuses. Elles ont dû très certainement être utilisées en 1986 dans un salon en lien avec l’animation. Si ma piste se confirme, est-il possible de qualifier ces objets promotionnels de PLV ? Il est également envisageable que celles-ci aient été utilisées autour de 1990, toujours pour la promotion du DA Bleu, l’Enfant de la Terre.

Dans tous les cas, le travail de restauration fut passionnant, très stimulant. J’espère pouvoir un jour exposer publiquement ces PLV de Magmar et Nuggit. Au-delà de la dimension insolite, originale, ce sera une occasion de faire perdurer la mémoire des Rock Lords.

J’espère que cette bulle vintage en deux parties aura été agréable à parcourir. Rendez-vous d’ici peu afin de (re)découvrir nos seigneurs de la roche. Merci à toutes et tous pour vos lectures. Cette production est amicalement dédiée à Pascal alias KissFan ainsi qu’à Bertrand Langlois.

20 comments

Vraiment étonnantes ces PLV en bois, c’est pas très courant déjà et vu la licence encore moins ^^
De bien belles curiosités en tout cas.

Nicko says:

Merci ma Patounette ! <3

On est entièrement d'accord, les objets promotionnels Rock Lords - que je différencie des produits dérivés - ne sont pas, à ma connaissance, extrêmement nombreux. En dénicher relève clairement du challenge. Et sur le plan esthétique, je te rejoins à nouveau : ces PLV Rock Lords ont un charme fou.

KissFan says:

Splendide!!! 🤩🥂 Je salue la motivation, les compétences et l’énergie déployées pour obtenir un tel résultat. Ces objets n’étaient clairement pas destinés à revivre de la sorte, d’autant qu’ils ont quasiment traversé toute la France pour arriver chez toi Nicko ! Et oui, indéniablement, ils occuperaient une place incroyable au sein d’un musée. As-tu fais le total de ton budget restauration ? Il ne doit pas être négligeable, mais l’enjeu le justifie.

Nicko says:

Merci Pascal !!!! 😀

Je souhaite absolument te remercier une nouvelle fois car sans toi, je n’aurais jamais eu connaissance de ces PLV Rock Lords. Tu as bien senti l’enthousiasme suscité par la découverte, le plaisir de la restauration ainsi que ma volonté de partage. Et effectivement, on peut dire que ces PLV Rock Lords ont voyagé ! Alors en termes de budget, la planche de contreplaqué, la visserie et les quatre charnières m’ont couté environ 30 euros. Il a fallut que je me procure quelques teintes spécifiques de peinture même si j’en possédais déjà. Je me suis rendu dans un Cultura et la facture s’est élevée là encore à une trentaine d’euros de mémoire, en comptant quelques pinceaux neufs.

Le reste du matériel était déjà en ma possession : l’établi portatif, la scie circulaire, la règle en aluminium, le mètre, les serre-joints, le papier de verre ainsi que le petit outillage divers. Donc le total de la facture concernant la partie restauration est d’environ 60 euros. Cela me parait relativement raisonnable compte tenu du résultat. Il était véritablement nécessaire de redonner une jeunesse à ces PLV Rock Lords, elles le méritaient. J’ai fait dû mieux que j’ai pu, avec implication et passion.

Je te remercie encore sincèrement Pascal, chaleureusement même, pour m’avoir mis sur la piste de ces objets promotionnels Rock Lords ! 😀

Trakker64 says:

Cela fait plaisir de voir des objets comme ça de notre enfance retrouver leur lustre, leur éclat. Bravo à toi ! Bravo pour les avoir trouvés, récupérés, restaurés. J’imagine, l’ampleur de la tache, la réflexion, pour ne pas se tromper, notamment dans le choix des couleurs, pour coller au maximum à l’esprit original. Bref, le résultat est top, merci à toi de nous avoir fait découvrir ces superbes PLV.

Nicko says:

Merci Jérôme pour ta lecture et ton message ! 😀

Ces PLV ont suscité un enthousiasme véritablement incroyable me concernant. Je te dirais en toute honnêteté que la partie de la restauration qui a demandé un peu de réflexion fut la création des cales. Il a fallut imaginer comment l’artiste originel avait pensé les choses – sur le plan de la stabilité – à partir des traces verticales de peinture présentes au dos des PLV. On peut parler de cheminement, de raisonnement, afin de recréer par logique des parties absentes. C’était très stimulant sur le plan intellectuel et j’ai pris un plaisir immense, vraiment.

La partie la plus complexe a été de retrouver/recréer les bonnes teintes afin de retoucher les manques de peinture. Il a fallut être patient et les tests ont parfois été très nombreux. En finalité, il m’était impensable de ne pas partager publiquement une telle aventure. Ces PLV Rock Lords méritent d’être exposées, visibles, afin de faire perdurer un intérêt pour la licence des seigneurs de la roche.

Merci encore Jérôme pour ton appréciation favorable 😀

davemantoys says:

Merci pour cet article.
La restauration façon tuto est très agréable ainsi que les explications historiques.
J’ai toujours regardé les Rock Lords de « loin » par ignorance, mais avec ce genre d’article, j’avoue commencer à m’intéresser à cette gamme.

Nicko says:

Merci à toi David pour ta présence ! 🙂

Merci également pour ton retour favorable concernant ma petite production. Le format « steps by steps » me semblait le plus adapté car il permettait de détailler un véritable cheminement. Il me paraissait également naturel de chercher des informations techniques concernant ces PLV Rock Lords. C’est, comme tu le soulignes très justement, l’aspect historique que j’ai voulu faire ressortir.

La gamme de jouets Rock Lords est très intéressante David. Tu trouveras sur le site une série de dossiers dédiés. J’espère que tu prendras plaisir à les lire. N’hésite pas à en discuter avec nous via l’espace des commentaires. Je suis toujours heureux de savoir que j’ai réussi à susciter de l’intérêt pour les seigneurs de la roche. C’est, encore une fois, une gamme de jouets très originale par bien des aspects.

Merci de nouveau David pour ta lecture et ton intervention 🙂

Sith says:

Super boulot ! C’est très sympa une fois fini ! Tu pourrais faire une scénette de présentation avec toutes les boîtes slipfresh de Bandai dans ta collection 😀. J’ai lu sur le net que l’auteur du DA Bleu, l’Enfant de la Terre ne voulait pas de l’intervention des Rock Lords dans son œuvre, l’idée venait de IDDH (pour promouvoir les jouets Bandai). Après, ça a été retard sur retard de production et un flop total.

Nicko says:

Merci Chris pour ton intervention ! 🙂

Je prépare deux petites surprises pour FulguroPop incluant les licences G.I.Joe et Rock Lords. C’est pour bientôt et ça rejoint d’une certaine manière ta suggestion ! C’est un fait, Philippe Druillet détestait les Rock Lords et initialement les seigneurs de la roche ne devaient pas figurer dans son œuvre Bleu, l’Enfant de la Terre. Philippe Druillet aurait d’ailleurs qualifié les Rock Lords « d’excréments ». D’après les sources que je possède, Bruno-René Huchez avait des intérêts financiers auprès de Bandai et c’est pour cette raison qu’il aurait imposé la présence des seigneurs de la roche dans le DA Bleu, l’Enfant de la Terre afin de promouvoir ces derniers.

Sith says:

Y’en a qui ont le melon 🙄. Ça va loin de dire c’est de la m… Surtout pour un auteur qui nous a pondu un DA strictement obscur… Vivement la suite mon Nicko !

Oh là je pense que Druillet a justement une vision artistique qui s’accommode mal avec les accords commerciaux. Pour le coup, on est sur une production industrielle sans comparaison avec l’œuvre unique de Druillet. En se voyant imposer leur intégration dans son film, j’imagine qu’il n’a pas été ravi et que son appréciation du sujet a pu en souffrir. ^^

Nicko says:

Je rejoins l’analyse de Ju mon Chris. Pour autant, et là j’irai dans ton sens, considérer que les Rock Lords sont des « excréments » est clairement excessif. C’est nier avec maladresse des qualités et une certaine originalité. Ceci dit, il me parait nécessaire de contextualiser et d’essayer de se mettre à la place d’un artiste au sens large du terme : lorsqu’une œuvre est modifiée « de force », sans l’approbation de l’auteur original, je peux tout à fait comprendre que celui-ci ait une réaction épidermique.

Umoteck says:

Le Stonewing ressemble beaucoup à un étron pour le coup. XD

Nicko says:

C’est assez vrai malheureusement ! Lol

Lanace says:

Encore félicitations pour le boulot de restauration mon Nicko 👍
Tu y es parvenu par toi-même donc la satisfaction doit être autre.
Les Posca, on prenait ça pour taguer à l’époque (je peux le dire, il y a prescription aujourd’hui).
Prochains sujets : la reconstruction steps by steps de chaque Pop que tu as trucidé dans les live 😉

Nicko says:

Merci mon Abdel ! <3

Faire les choses soi-même peut procurer en effet une certaine satisfaction. Mais je parlerai véritablement de plaisir concernant la restauration de ces PLV Rock Lords. Tout au long de ce petit périple, j'ai ressenti une excitation incroyable. Je crois que c'est finalement ça la passion, cette émotion positive débordante pour quelque chose, au point d'y penser tout le temps, avec un engagement total, inconditionnel.

MF says:

Toutes mes félicitations (avec un peu de retard) pour ces deux restaurations. Quel boulot et quelle patience ! Le résultat est superbe, peut-être qu’en gros plan on peut apercevoir quelques imperfections, mais sur les photos finales que tu présentes, on croirait ces PLV fraiches de ce matin. J’ai bien aimé la petite enquête pour essayer de retracer leur histoire. Pas évident plus de 30 ans plus tard, pour une série tombée dans l’oubli. Encore une fois, chapeau bas !

Nicko says:

Merci beaucoup Vincent ! 🙂

Je suis très heureux de te lire. Effectivement, il a fallu un peu de patience et surtout de l’huile de coude mais le résultat en valait la chandelle. Je n’ai malheureusement pas toutes les réponses concernant l’utilisation de ces PLV Roc Lords, notamment en termes de contexte ainsi que de géographie. Mais je ne désespère pas affiner mes recherches et mettre en lumière d’autres éléments.

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