Les amateurs de la licence Rock Lords le savent, les objets promotionnels faisant référence aux seigneurs de la roche sont complexes à trouver. A ce jour, si on devait les répertorier, ils ne constitueraient pas une base de données conséquente (attention, je différencie les produits dérivés des objets promotionnels). Et pour cause, la licence Rock Lords a été ramifiée dès sa naissance aux Gobots à travers une cruelle absence, celle d’un support animé exclusivement dédié.
On sait aujourd’hui l’importance que pouvait avoir un DA dans les années 80 vis-à-vis de la popularisation d’une gamme de jouets éponyme. Les Rock Lords ont dû partager un espace d’animation, telles des pierres ajoutées à un édifice.
Pour autant, il existe quelques objets promotionnels relatifs aux seigneurs de la roche : catalogues professionnels, VHS, coupures publicitaires, posters et même des PLV. Oui, ces fameuses publicités utilisées sur un lieu de vente qui offrent très souvent des formes cartonnées destinées à promouvoir un produit commercialisé.
Dans le cadre de notre licence Rock Lords, je ne sais pas s’il s’agit véritablement de PLV à proprement parler, mais je vais les nommer ainsi par simplicité.
Aujourd’hui je vais vous présenter une première PLV estampillée IDDH, précisément celle évoquant le Rock Lord Magmar. A travers une production « steps by steps », vous découvrirez cet objet promotionnel insolite, inattendu, ainsi que les différentes étapes concernant sa restauration. Bonne lecture à toutes et tous.
La société de production IDDH, qui a été majoritairement dirigée par le regretté Bruno-René Huchez, a produit et importé une partie de nos DA d’enfance appartenant à la décennie 80. Du Capitaine Flam à X-Or en passant par Clémentine et Bleu, l’Enfant de la Terre, nous nous souvenons tous d’un logo, celui d’IDDH, qui apparaissait dans les génériques de ces œuvres animées.
Toute une époque qui se résume à quelques lettres et à un savoir-faire français, celui de créer mais aussi d’importer des succès venus d’ailleurs. Via un intermédiaire, j’ai pu avoir accès aux archives d’IDDH, lesquelles étaient stockées dans le château de Bruno-René Huchez depuis plusieurs années.
En effet, les combles de l’immense demeure située sur le domaine familial ont servi à remiser de nombreux documents et autres objets ayant appartenu à la société de production française. Parmi ceux-ci, se trouvaient des PLV Rock Lords représentant deux seigneurs de la roche. J’ai pu, par chance, récupérer ces objets promotionnels.
La première est à l’effigie de Magmar, le leader des « Mauvais » Rock Lords. Lorsque j’ai découvert la photo de cette PLV, j’ai été à la fois enthousiasmé mais également interpellé : quelle histoire se cachait derrière ce Magmar promotionnel et surtout comment allais-je restaurer celui-ci ?
En effet, sur ce premier cliché de la PLV « dans son jus », on observe que l’état de conservation n’est pas optimal sans pour autant être catastrophique.
Premier élément capital à prendre en compte, cette PLV de Magmar est faite de bois. C’est assez singulier pour le souligner même si on connait d’autres cas de cette nature, notamment pour la licence des Maîtres de l’Univers. Les marchés français, allemand et américain – entre autres – ont connu des PLV de bois représentant Musclor et ses acolytes. Ce matériau est finalement une chance car il peut être retouché, retravaillé, quasiment à l’infini. Une PLV en carton ou bien en plastique thermoformé n’offrirait pas de telles possibilités.
Oui mais voilà, travailler le bois demande certaines compétences et même si je suis bricoleur, je ne maîtrise pas nécessairement celles-ci. Un ami menuisier/ébéniste, Denis, aurait pu récupérer mes PLV Rock Lords et les restaurer. J’ai préféré m’y mettre tout seul afin de ne pas le déranger dans une période où professionnellement il est souvent débordé.
C’était aussi l’occasion de vivre une expérience passionnante et de m’investir dans un petit projet. J’ai donc commencé par nettoyer la PLV de Magmar avec une éponge à peine humide et un chiffon sec afin d’ôter la poussière ainsi que les traces superficielles. Ensuite, j’ai choisi de restaurer en premier le dos de la PLV, lequel comportait de nombreux débordements de peinture.
L’idée de fond concernant cette restauration était de retoucher sans dénaturer. Il m’était impensable de produire quelque chose de parfait, totalement repeint et poncé. Non, je voulais absolument que la pièce conserve sa patine, son aspect historique si j’ose dire, tout en étant rénovée.
Un ponçage très léger au papier de verre m’a permis de retirer les bavures de peinture présentes au dos de la PLV. On est clairement sur un objet promotionnel à la dimension très artisanale, qui n’a pas bénéficié d’un soin extrême. C’est ce qui le rend d’autant plus original. Je pense que la société IDDH a fait fabriquer cette PLV par un artiste qui n’était pas nécessairement un immense professionnel dans son domaine. Ce n’est qu’une considération personnelle.
Après plusieurs passages ça et là sur le dos de la PLV, j’ai pu obtenir un résultat satisfaisant, davantage propre. Encore une fois, très peu de matière a été enlevée, uniquement les traces de peinture et ce avec précaution.
Petit à petit, le dos de ma PLV de Magmar a retrouvé un aspect net et bien fini. Afin de mettre en lumière l’avant et l’après, j’ai placé les deux PLV Rock Lords l’une à côté de l’autre. Le résultat est sans appel. Encore une fois, il ne s’agissait pas de dénaturer la pièce mais de la rendre propre, davantage finie.
Durant le transport, une petite partie de la PLV s’est cassée, précisément à l’extrémité du panneau. Par chance, le morceau est resté dans la colis. J’ai donc entrepris une réparation. D’abord via un scellement à la colle à bois. Ensuite j’ai rebouché les aspérités de l’assemblage avec une pâte spécifique. Une fois sec, le raccordement a été poncé et teinté afin de se marier avec l’intégralité de la PLV. Le rendu donne l’impression d’un nœud, d’une aspérité qui apporte une certaine authenticité.
Ci-dessous un cliché avant ponçage et finition. On identifie parfaitement le raccordement ainsi que la partie qui s’était détachée.
Les plus observateurs d’entre vous auront remarqué que j’ai laissé une grande trace verticale de peinture au dos de la PLV de Magmar. Ceci a été fait sciemment car il s’agit d’un marquage réalisé grossièrement, lequel m’a permis d’identifier une pièce manquante.
En effet, pour que la PLV tienne seule verticalement et de manière stable, l’artiste qui a créé celle-ci avait ajouté au dos une pièce de bois faisant office de cale. Toujours dans une volonté de conserver l’authenticité de la pièce, il a fallut imaginer comment cette cale avait été conçue et assemblée à la PLV de Magmar.
Première opération, ôter la visserie encore présente dans le panneau de bois. Pas moins de quatre petites vis permettaient de fixer la cale en bois. L’opération a été relativement facile : j’ai utilisé une pince coupante qui m’a permis de littéralement arracher les morceaux de métal.
Ensuite s’est engagée une étape d’observation ainsi que de réflexion. La présence de petites équerres de métal fut ma première piste. Oui mais voilà, celles-ci auraient été présentes de part et d’autre de la cale en bois. Or là, on identifie via le marquage qu’un seul côté comporte des pièces de métal.
Ceci m’a donc conduit sur la piste de la charnière. C’était assez logique puisqu’une PLV reste un élément mobile, donc transportable. Ergonomiquement parlant, il apparaissait donc judicieux que la cale puisse se replier contre le panneau de bois afin d’obtenir un ensemble plat, lequel pourrait s’enfiler facilement dans un espace en occupant moins de place.
J’étais sur la bonne piste. Je me suis donc rendu dans un magasin Castorama afin d’acheter de la visserie, des petites charnières ainsi qu’un panneau de bois en contreplaqué, le matériau dont la PLV est faite. L’épaisseur est de 1cm, j’ai donc repris cette cote pour la cale que j’allais fabriquer et fixer.
La longueur de la trace de peinture présente au dos de la PLV m’a indiqué une première unité de mesure, soit 36,5 cm. Par déduction, j’ai pu établir une diagonale de 52cm afin que l’appui soit assez stable. Un établi transportable a fait office de table de travail et une scie circulaire portative a permis d’effectuer une découpe parfaite. La pièce de bois obtenue est un triangle – mais pas rectangle, je reviendrai sur ce point dans quelques lignes – la forme qui me semblait la plus rationnelle.
Etape suivante, la fixation. J’ai opté pour une visserie ainsi que des charnières en laiton. La couleur dorée me suggérait quelque chose d’ancien, de vintage, qui s’inscrivait pleinement dans la nature de la PLV. Le marquage au dos de la PLV m’a indiqué le placement précis de la cale ainsi que de ses fixations.
Là encore, j’ai essayé de conserver un esprit logique mais également de retrouver le cheminement conceptuel de l’artiste qui a fabriqué cette PLV. Au préalable, les trous de la visserie initiale ont été bouchés à la pâte à bois puis légèrement poncés.
La trace de peinture grise qui a fait office de marquage n’en était pas un initialement, celui-ci aurait été fait assez logiquement au crayon. Je pense qu’à l’origine, la cale a été peinte après avoir été fixée. C’est pour cela que la trace au dos du panneau de bois épouse parfaitement la forme des charnières ainsi que de la cale.
Cette déduction m’a donc conduit à peindre celle-ci dans une teinte équivalente aux traces de peinture restantes. Je pense que l’artiste a peint après coup la cale car elle est visible lorsqu’on observe la PLV de côté. Une finition grossière qui indique encore une fois une dimension très artisanale, peu soignée.
J’ai essayé de reprendre le coup de pinceau, si j’ose dire, de l’artiste originel avec des passages imprécis, grossiers. L’idée étant toujours de ne pas dénaturer la PLV et d’en retrouver la structure comme la forme de départ. La cale est désormais raccordée au panneau de bois et peinte.
Un test de stabilité a été concluant grâce à un détail très important : j’ai donné un léger angle à la cale lors de sa découpe, précisément sur la partie qui allait être en contact avec le sol. Un équerrage parfait à 90 degrés n’aurait pas offert une stabilité optimale. Une légère inclinaison de la PLV vers l’arrière a permis d’obtenir un positionnement idéal.
La cale peut se replier contre le panneau de bois sans dépasser de celui-ci afin de faciliter le transport. Après une petite semaine de travail et environ 30 euros de matériaux, j’ai pu restaurer cette PLV de Magmar. La partie avant de la pièce a nécessité des retouches de peinture à l’acrylique.
L’enjeu a été de retrouver les teintes afin que les raccords soient quasi invisibles. Ceci dit, il était intéressant de conserver une certaine aspérité et surtout de ne pas repeindre l’intégralité de la PLV. Cela aurait impacté l’authenticité de la pièce. Voilà le résultat final.
Le logo IDDH situé en bas à droite a été précieusement conservé. Le fond, c’est-à-dire le décor de la PLV, fut partiellement réalisé à la bombe de peinture par l’artiste originel. Il a été complexe d’effectuer les raccords au pinceau mais là encore, le résultat est assez homogène.
Ce Magmar de bois est sublime et cette PLV constitue un bout d’histoire réellement original, incroyable même. Comme mentionné au début de la production, retrouver des documents/objets promotionnels appartenant à la licence Rock Lords relève clairement du challenge.
Je suis donc très heureux d’avoir mis la main sur cette PLV de Magmar. Je pourrais m’arrêter ici mais ceux qui me lisent depuis plusieurs années maintenant connaissent ma tendance à creuser les sujets, surtout lorsqu’ils m’intéressent. A titre personnel, cette PLV de Magmar a soulevé plusieurs interrogations : d’abord pourquoi la tête du Rock Lord est-elle intégralement peinte en vert ? D’où provient le design de la pièce ? Pour quelle(s) occasion(s) cette PLV a-t elle été utilisée ? A quelle(s) date(s) ?
J’ai quasiment toutes les réponses et pour commencer, voici une piste concernant les origines du design de ce Magmar de bois. Celui-ci a très certainement été réalisé à partir d’un model sheet ayant servi pour le film d’animation Gobots : Battle of the Rock Lords (1986). Ci-dessous, une reproduction du document.
Epilogue
Je laisse volontairement en suspend une partie des questions évoquées précédemment. Non pas par fénéantise mais parce qu’une deuxième production similaire à celle-ci me permettra d’apporter d’autres éléments inhérents à ces PLV Rock Lords. Je dis « ces » puisqu’une seconde est en cours de restauration, toujours par mes soins.
Que dire si ce n’est que l’enthousiasme suscité par la découverte de ces PLV Rock Lords a été conséquent. Il m’était impossible de les laisser stockées dans une remise. Il fallait absolument les restaurer, les partager et pourquoi pas les utiliser. Oui, je ne désespère pas les exposer lors d’un salon par exemple.
D’autre part, l’obtention de ces PLV Rock Lords a été possible grâce au concours de Pascal alias KissFan, lequel m’a mis en contact avec l’ancien propriétaire. Aussi je souhaite le remercier publiquement et lui dédier ma production.
J’espère que cette petite bulle vintage fut agréable à parcourir. Rendez-vous d’ici peu afin de découvrir ensemble la seconde PLV Rock Lords restaurée. Merci à toutes et tous pour vos lectures. Je souhaite associer à cette production mes amis Guillaume Divry alias ExarKouilles02 et Matthieu alias Monsieur Toys.
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- Calendrier de l’avent 2023 – Jour 10 : Le Rocher de la Peur (1986) - 10 décembre 2023
Punaise c’est vraiment une pépite que t’as trouvé, ça a dû te rendre tout chose de tomber dessus.
Très joli taf.
Comme tu dis heureusement que c’est en bois, ça a dû quand même bien limiter les dégâts des années.
Merci pour la mise en lumière 😂😂
Merci Guillaume ! <3
Oui, le fait que la PLV soit en bois a largement contribué au pas de l'achat. Si celle-ci avait été en carton et détériorée, j'aurais réfléchi à deux fois même si du promotionnel estampillé Rock Lords c'est très compliqué à trouver. Comme pour les jouets vintage, je souhaite que mes objets promotionnels soient dans un état le plus parfait possible. Et effectivement comme tu le soulignes, le bois a certainement permis à la PLV de traverser les années plus facilement.
C’est vrai qu’elle est sublime cette PLV. Tu as vraiment fait un boulot remarquable. Bien joué pour la cale, c’est stylé de pouvoir la faire tenir debout sans la poser contre un mur. Même au niveau de la peinture, quand tu regardes la première photo et la dernière, ça claque. Bravo !
Merci beaucoup Jérôme ! 😀
La cale était une nécessité. Lorsque j’ai acquis les PLV, j’avais bien demandé au propriétaire s’il n’y avait pas de parties manquantes. Celui-ci m’a certifié, en toute bonne foi j’en suis certain, qu’elles étaient complètes. Après les avoir reçues et examinées, je n’ai pas décelé immédiatement le fait que les cales avaient été enlevées. Ce sont les traces grises au dos des deux PLV qui m’ont permis d’identifier le manque.
Effectivement, lorsqu’on met en perspective la première ainsi que le dernière photo de l’article, le résultat saute au yeux. Retrouver les bonnes teintes et effectuer des raccords de bonne facture a demandé beaucoup de temps. Il a fallut être patient et méticuleux. Le rendu est très correct et surtout j’ai choisi de ne pas repeindre intégralement la PLV. Je distingue la rénovation de la restauration. La seconde approche implique une notion de conservation là où la première suggère bien plus que des retouches, avec un risque, celui de la dénaturation. C’est ce que je voulais absolument éviter.
Alors si on examine de près la PLV, on identifie clairement des imperfections, des aspérités. Mais c’est ce qui fait le charme de la pièce, son authenticité même.
Merci encore Jérôme pour ton appréciation favorable 🙂
Superbe PLV !
Merci d’avoir présenté et partagé cette improbable trouvaille.
Merci beaucoup David ! 🙂
Avec plaisir pour le partage. Mon enthousiasme vis-à-vis de ces PLV Rock Lords IDDH m’a conduit à rédiger les articles dédiés (le second arrive d’ici peu), c’était une évidence.
Bravo à toi pour ce travail !
Le résultat est superbe !
Merci mon Seb ! <3
Géniale la PLV en bois.
J’aurais pas osé faire tout ça ^^
Merci François pour ton message et ta présence ! 🙂
Il faut oser, surtout lorsqu’il s’agit de « ramener à la vie » des vestiges de notre enfance. Qui plus est quand il est question de la licence Rock Lords. Encore un fois, les objets promotionnels des seigneurs de la roche ne courent pas les rues. La découverte de ces PLV a été à la fois une immense surprise mais également une occasion de récupérer des pièces uniques comme insolites.
Magnifique ! Quelle pépite, belle restauration mon Nicko.
Merci mon Franck ! 🙂
Magnifique, de bien belles pièces à garder précieusement. Bravo pour cette restauration.
Merci Alice ! 😀
Ton appréciation favorable me fait extrêmement plaisir, sachant ce que tu es capable de réaliser avec tes dix doigts. J’ai fait de mon mieux avec une seule volonté, celle de faire perdurer dans les mémoires – et à ma façon – la licence Rock Lords.
Superbe pièce Nicko ! Tu as su la remettre sur pied avec brio. Hâte de voir à quelle sauce tu vas croquer Nuggit 😁
Merci Mat ! <3
La restauration de la PLV de Nuggit est quasiment terminée. Il me reste à nettoyer le dos du panneau de bois et à fabriquer/installer la cale. Toute la partie peinture et retouches sera finalisée ce soir si tout va bien. Le rendu est vraiment satisfaisant. Un deuxième article - qui sera publié dans FulguroPop d'ici peu - détaillera mon périple aux côtés de ce Nuggit de bois !
Bravo l’artiste !
Joli travail de restauration pour un objet inconnu jusque-là.
Pour les aficionados de la gamme, son existence doit, à elle seule, être une dinguerie.
Se dire que ça sort des combles du château de M. Huchez est tout aussi dingue (ce nom est clairement associé à notre culture d’enfants des années 80)
Au passage, j’ai une commode de ma grand-tante du bled à refaire, si jamais t’es dispo 😉
Merci mon Abdel ! <3
Je t'avoue que lorsque j'ai découvert ces PLV Rock Lords pour la première fois, j'ai eu du mal à m'en remettre. Ni une ni deux, et grâce à notre Pascal national, j'ai pris contact avec le propriétaire. C'était véritablement impensable comme découverte. Une dinguerie comme tu dis si bien ! Et effectivement, se dire que ces objets promotionnels proviennent de la demeure de Mr Bruno-René Huchez himself apporte un charme indéniable à ces derniers. En ce sens, le logo IDDH présent sur chaque PLV contribue à cet aspect intimement lié à l'enfance.
Pour la commode de la tatie, c'est quand tu veux ! lol
Eh beh, Superbe boulot !
Les retouches ne semblent pas dénoter et même le recollage de la partie cassée semble super bien réalisé ! On ne voit rien…
Tu as du te régaler !
Allez fini vite l’autre pour qu’on puisse jouer avec !
C’est très beau en tout cas ! Superbe trouvaille.
R!
Merci mon Tibo ! 🙂
Je suis très touché que tu apprécies mon modeste travail de restauration car tu fais partie – comme notre Alice – des gens doués et créatifs.
Oui, j’ai pris beaucoup de plaisir à restaurer cette PLV de Magmar et encore davantage pour celle de Nuggit. C’était très enthousiasmant et motivant de voir ces objets promotionnels retrouver petit à petit une jeunesse. On est clairement sur un projet passionnant pour tout amateur de la licence Rock Lords.
Merci encore pour ton soutien mon Tibo ! 🙂
Un vrai challenge de dénicher cette PLV et je suis étonné du rendu des couleurs ! Ok le nettoyage a joué un rôle indéniable mais on voit à peine les raccords de peinture, chapeau ! Surtout au pinceau sur du bois, faire un fondu de couleur est difficile sur un objet peint il y a presque 40 ans.
Merci Chris pour ta lecture et ton intervention ! 🙂
Le travail de peinture a constitué l’étape la plus longue. Il a fallut faire de nombreux tests en associant plusieurs teintes entre elles afin de retrouver les couleurs originelles. Le résultat est très correct. Ceci dit, si on examine de très près la PLV, on identifie quelques démarcations et imperfections. Encore une fois, l’idée de fond était de restaurer et de ne surtout pas rénover. Il aurait été possible d’obtenir un résultat quasi parfait mais en peignant des surfaces beaucoup plus larges. Dans ce cas, je pense encore une fois que l’authenticité et même l’aspect vintage de la pièce aurait été impacté.
Et effectivement le nettoyage a joué un rôle plus que majeur dans l’homogénéisation du rendu. Lorsque je l’ai reçu, la PLV était couverte de poussière ainsi que de traces, de résidus généré par le stockage. Les premiers coups d’éponge ont révélé une teinte générale beaucoup plus vive. Plusieurs passages ont été nécessaires et durant les premiers, le tissu qui me permettait de sécher la pièce ressortait très sale.
Je publie bientôt la partie 2 de cette aventure. La seconde PLV Rock Lords que j’ai à disposition a demandé moins de travail quantitativement parlant mais les challenges étaient encore plus complexes sur le plan technique. A découvrir d’ici peu sur FulguroPop ! 🙂
Alors là Nicko, je dis bravo. Bravo pour la trouvaille, bravo pour le boulot accompli sur la PLV et bravo pour la documentation du processus, incroyablement détaillé et pédago.
C’est un vrai plaisir à lire.
Merci Ju ! 😀
C’est grâce à Pascal alias KissFan que j’ai pu acquérir les deux PLV Rock Lords. Je le remercie encore chaleureusement. Ce matin j’ai eu un sms de l’ancien propriétaire qui a lu l’article. Il était très heureux de voir ses anciens pensionnaires choyés et restaurés. Son message m’a fait très plaisir. C’est vraiment ce que j’apprécie dans toute cette aventure, la dimension humaine, comme toujours.
Concernant la structure de mon papier, j’ai voulu proposer quelque chose à la manière d’un « steps by steps ». Je suis très content que ça t’ait plu 🙂
Merci à toi Nicko pour le partage. L’histoire derrière cette PLV est tout aussi géniale et intéressante que sa restauration.
On a face à nous, un morceau d’histoire oublié qui a repris forme et vie grâce à toi.
L’ article que tu nous offres aujourd’hui est vraiment kiffant et regorge de détails très instructifs. Tu es encore une fois modeste et humble, ton travail de restauration est vraiment top et bluffant.
Chapeau l’artiste !!
Bisou humide sur ton front. 😘😇❤️
C’est moi qui te remercie mon Rocco pour ton message <3
Oui, ces PLV représentent vraiment un bout d'histoire. Elles sont restées une journée complète à la vente sur un salon et personne ne les a acheté. C'est une véritable chance d'être parvenu à les récupérer. Le travail de restauration s'est présenté à moi comme une évidence, comme une nécessité même. Il fallait redonner une seconde vie à ces PLV Rock Lords. J'ai fait du mieux que j'ai pu mais au-delà de ce travail de restauration, je souhaitais vraiment rendre attractifs et présentables ces objets promotionnels d'un autre temps. Toujours dans l'espoir qu'ils soient un jour exposés dans un lieu dédié aux jouets vintage. Un lieu permanent, comme un musée, ou bien éphémère, comme un salon.
La licence Rock Lords mérite d'être mise à l'honneur régulièrement, comme celle des Power Lords d'ailleurs. Ce sont des univers beaucoup plus riches qu'il n'y parait et les jouets dédiés sont d'une originalité incroyable. Alors il vrai que si on contextualise les Rock Lords en 1986 et 1987 en France, le marché du jouet proposait très certainement des déclinaisons plastique davantage séduisantes pour de jeunes enfants. Pour autant, l'originalité des seigneurs de la roche est indéniable, surtout lorsqu'on les observe à travers le prisme de l'âge adulte.
Super taf, ça fait bien le job !
J’avoue n’avoir jamais vu cette PLV et même si c’est pas la plus jolie, elle a un sacré charme ! (plus que toi c’est sur :p)
MDR !
Merci ma Patounette <3
Super article, j’apprécie le fait que tu n’aies pas voulu dénaturer le support d’origine.
Merci beaucoup Olivier pour ta lecture et ton appréciation favorable ! 🙂
Cela me semblait évident de restaurer ces PLV en conservant un état qui soit proche de celui d’origine. En ce sens, recréer les cales, nettoyer les parties encrassées ou réparer les zones endommagées s’inscrivaient dans cette démarche de restauration et non de rénovation. Tout comme les retouches de peinture. Il m’était impensable de repeindre l’intégralité des PLV afin d’avoir un rendu strictement homogène, parfait. Cette méthode aurait foncièrement dénaturé ces objets promotionnels d’un autre temps.
Ah, j’ai enfin lu la restauration de cette pièce. Beau boulot, Vin Gasoil ne restaure pas que des voitures. Comme écrit pendant le live, c’est très rare de découvrir ce genre d’objet promotionnel, mais encore plus sur une gamme si ancienne. « El poder del pollo » 🙂
Merci de nouveau mon JP ! <3
Oui, de tels objets promotionnels concernant la licence Rock Lords sont véritablement rarissimes. J'insiste sur ce point car depuis que je m'intéresse aux seigneurs de la roche, c'est-à-dire une bonne petite vingtaine d'années, et bien je n'ai répertorié que très peu de produits promotionnels. Essentiellement du document, très peu d'objets. Alors tu imagines bien que ces PLV Rock Lords ont littéralement illuminé la fin de l'année 2022 en ce qui me concerne.
Et puis le travail de restauration a également contribué à cette notion de plaisir. C'était très enthousiasmant, très stimulant, de voir peu à peu ces objets du passé retrouver un meilleur aspect. Vraiment, ce fut une expérience passionnante et très enrichissante. Un immense merci encore une fois à Pascal alias KissFan, sans qui je n'aurais jamais pu avoir accès à ces PLV Rock Lords.
Excellent article comme toujours. Est-ce que tu prévois d’écrire un livre sur la gamme Rock Lords ? J’ai moi aussi connu il y a quelques mois cette « épiphanie » dans une vie de collectionneur. Découvrir l’existence d’un article promotionnel rarissime et dans le même temps pouvoir l’acquérir, une sorte de double effet Kiss Cool que je souhaite à tout collectionneur monomaniaque d’une gamme.
Merci Umoteck pour ton message, content de lire ici ! 🙂
Pas de livre spécifique sur le thème des Rock Lords de prévu mais un live avec mon collègue Monsieur Toys où nous allons évoquer en détail la licence des seigneurs de la roche. Ceci dit, j’ai déjà rédigé beaucoup de lignes dans FulguroPop concernant les Rock Lords, sans compte un autre projet « papier » mais non dédié exclusivement à la gamme.
Je te rejoins tellement, découvrir puis acquérir un objet promotionnel rarissime, qui plus est assez incongru, représente quelque chose d’exceptionnel. Sans compter l’aspect restauratif concernant les PLV Rock Lords. Il y a quelque chose de personnel, un véritable investissement où de l’huile de coude a été nécessaire. L’expérience n’en fut que plus intense et finalement cela a ajouté une aura magique à la découverte/acquisition.
Je serais très heureux Umoteck que tu partages avec nous cette « épiphanie » que tu évoques, si tu le souhaites bien entendu. Soit dans la Libre Antenne, soit dans nos live en tant qu’invité ou bien tout simplement à l’écrit dans un message 🙂
Oui ça pourrait être intéressant si je trouve quelques informations supplémentaires et un bon angle pour le présenter mais pas pour tout de suite car je suis débordé.
J’ai effectivement plein d’articles à rattraper sur fulguroPop, je viens de débarquer, beaucoup de lectures intéressantes en perspective. J’ai hâte d’assister à ce live. La date est-elle déjà fixée ?
Quand tu le souhaites Umoteck ! 😀
Pas de date précise encore, Mat doit d’abord gérer un déménagement/Emménagement de mémoire. Mais dès qu’il sera installé, nous ne manquerons pas de planifier ce rendez-vous dédié aux Rock Lords. En attendant Umoteck, tu peux visionner sur la chaine YouTube de Mat, Monsieur Toys, le live que nous avons partagé au mois de septembre l’année dernière. Le thème était : les jouets barrés/farfelus des années 80/90.