Toutes les occasions sont bonnes pour évoquer la licence Rock Lords. Aujourd’hui je vais donc aborder les seigneurs de la roche à travers deux grands axes, lesquels se croiseront : d’abord selon le conditionnement en boite fenêtre européenne de Marbles. Ensuite via un document promotionnel spécifique mettant en scène des jouets Rock Lords.
Pour l’occasion, je vais utiliser une nouvelle fois un déroulement linéaire des informations. Celles-ci concerneront la distribution, la conceptualisation et la promotion de la licence Rock Lords. Bonne lecture à toutes et tous.
Marbles est le Rock Lord regular que j’apprécie le moins, c’est un fait. Le ton est donné, je ne vais pas encenser ce robot de pierre durant cette production. Ceci dit, il reste très intéressant à bien des égards. Pour rappel, nous avons connu Marbles en boite fenêtre européenne dès l’année 1986 dans le second assortiment des Rock Lords, aux côtés de modèles iconiques comme Brimstone, Stoneheart ou encore Slimestone.
Premier élément notable, lorsqu’on examine le back du packaging européen de Marbles, on relève immédiatement que celui-ci n’a pas été photographié avec son arme, par opposition aux autres robots de pierre. Le panel de Rock Lords exposé au sein de ces deux assortiments est composé de modèles définitifs ainsi que de samples.
On parle dans le langage promotionnel/professionnel de « kits » qui servent aux photographes de jouets. Ces kits sont souvent réutilisés à de nombreuses occasions selon les configurations publicitaires.
L’exemplaire de Marbles utilisé pour les back de nos boites fenêtre européennes V.2 est un sample. La couleur des zones rocheuses est différente du modèle qui sera produit à grande échelle. En effet, le Marbles commercialisé aura des parties géologiques plutôt grises par opposition à son homologue promotionnel, davantage ocre/sableux.
Mais c’est surtout cette absence d’arme qui est interpellant. On retrouve cette configuration pour l’assortiment numéro 1, précisément sur les back des boites fenêtre européennes Rock Lords V.1. Pour rappel, ces conditionnements spécifiques ont été les premiers produits et distribués en Europe puis ils ont été rapidement remplacés par les V.2.
Ci-dessous un visuel de back box V.1 européen. Nous sommes clairement en présence de samples concernant les modèles illustrés. Ceci s’explique assez logiquement par le fait que nous sommes au début du lancement de la gamme Rock Lords. Les seigneurs de la roche ont connu une phase promotionnelle très anticipée alors que des jouets étaient encore en cours de finalisation.
D’autres documents promotionnels illustrent ce différé évoqué précédemment entre la conceptualisation des Rock Lords regulars et leur commercialisation, notamment les catalogues professionnels Bandai et Tonka de 1986. Les kits utilisés pour les photos sont les mêmes, avec de nombreux samples et un prototype, celui de Brimstone (nommé provisoirement Pulver-Eyes).
Idem pour le catalogue professionnel Bandai de 1987, les Rock Jewels, ou Pierres Précieuses, seront photographiées sans leurs armes. Là encore, les modèles présentés feront partie de la famille des samples.
Avoir des samples au dos des conditionnements de nos jouets des années 80 est quelque chose de récurent. Les raisons sont plurielles, mais globalement, lors de la conceptualisation des phases promotionnelles, on utilise des jouets spécifiquement développés pour ces zones publicitaires. Ceux-ci sont façonnés bien avant les tirages de masse, lesquels comportent des différences/variations plus ou moins notables.
Dans le cas de notre Marbles sans arme au dos des conditionnements européens Rock Lords V.2, nous ne sommes pas sur un cas de négligence. Je pense plutôt que l’arme n’était pas encore finalisée. Un autre document que je dévoilerai dans quelques paragraphes étayera cette théorie.
Ceci dit, lorsqu’on identifie sur les visuels des back européens V.2 Rock Lords que Magmar tient sa massue à l’envers ou que la transformation de Stoneheart est inachevée (épaules et mains non déployées), on pourrait spontanément pencher pour la thèse de la négligence.
La déclinaison plastique de Marbles – que nous avons connue en France dès 1986 – est une catastrophe. Rien ne peut être retenu : ni le code couleur, ni le sculpt, ni le soin apporté au paintjob. A mi-chemin entre la paire de testicules et le légume de potage, la tête du robot est horrible. Une fois sur deux, le travail de peinture au niveau des yeux laisse à désirer, avec un résultat proche du strabisme.
Pour le reste, le design de Marbles est sans relief, sans originalité, avec des parties assez grossières. Seule l’arme est finalement intéressante avec un sculpt assez futuriste et un système de fixation spécifique. Pour autant, la boite fenêtre européenne de Marbles fait partie des plus complexes à dénicher en slipfresh, j’insiste, aux côtés de Nuggit, Slimestone et Sabrestone.
Si on souhaite observer des versions de Marbles davantage esthétiques que les tirages européen, australien, canadien ou U.S, il faut se pencher du côté du marché japonais. En effet, le robot de pierre rebaptisé Maskrock au pays du Soleil Levant arbore un masque ainsi qu’un code couleur différent. Le rendu est un peu plus esthétique que le Marbles que nous avons connu sur le sol français.
Fait remarquable : sur le catalogue professionnel Tonka de 1986, les noms de Granite et Marbles ont été inversés. Un élément important qui corrobore l’idée que lors du lancement de la gamme de jouets Rock Lords, nous sommes encore en pleine période conceptuelle.
Deuxième source intéressante, les catalogues promotionnels Bandai et Tonka de 1986 (les kits utilisés sont identiques pour les modèles regulars). La tête de Marbles est – selon une sensibilité personnelle – réussie avec globalement un code couleur dans un esprit très minéral. D’autre part, sur le plan tarifaire, un Rock Lord regular était commercialisé en France – selon les points de vente et les temporalités – entre 39 Francs et 55 Francs l’unité.
Le prisme promotionnel des Rock Lords incluant Marbles peu être étendu à deux autres supports. D’abord le papier, avec la présence de notre seigneur de la roche au sein des deux mini-comics fournis dans les conditionnements U.S. Tonka.
En effet, lorsqu’on feuillète la BD Powerful Living Rocks Face A Deadly New Peril (commercialisée dans les deux premiers assortiments aux Etats-Unis), on peut observer des représentations de Marbles. Ci-dessous un prélèvement où notre seigneur de la roche apparait assez proche – sur le plan de la chromatique – de sa déclinaison plastique.
Pour autant, le design de la tête est davantage similaire au sample visible sur les catalogues professionnels Bandai et Tonka de l’année 1986 évoqués précédemment. D’autre part, j’attire votre attention sur l’avant dernière case du prélèvement. Marbles fait mention de ses « sens ». Je reviendrai sur ce point dans quelques lignes.
Dans le second mini-comic fourni avec le troisième assortiment Rock Lords aux U.S, There’s Ssomething Flashing Over Here, Marbles apparait avec un design toujours très proche du sample des catalogues professionnels mentionnés il y a quelques lignes. En revanche, sur le plan de la chromatique, les parties originellement vertes semblent être davantage jaunes.
Autre support où Marbles est représenté, le film d’animation Gobots : Battle of the Rock Lords (1986) – que nous n’avons pas connu en France – avec un design encore une fois très proche du sample visible sur les catalogues professionnels Bandai et Tonka de 1986. De nouveau, le code couleur du seigneur de la roche à l’écran sera quasi identique à celui du jouet commercialisé.
Sur la plan scénaristique, Marbles apparait dans l’œuvre animée comme un personnage doté de pouvoirs extra-sensoriels. Une compétence à corréler avec le mini-comic Powerful Living Rocks Face A Deadly New Peril évoqué précédemment.
Il est également possible d’apercevoir Marbles dans le DA Bleu, l’Enfant de la Terre, diffusé en France dès 1990 sur Canal +. Le portage du robot de pierre à l’écran est catastrophique, avec un design clairement bâclé. Ci-dessous à gauche, le Marbles visible dans le film d’animation Gobots : Battle of the Rock Lords. A droite, celui du DA Bleu, l’Enfant de la Terre.
D’un point de vue symbolique, il est intéressant de souligner la nature géologique de Marbles. Comme son nom l’indique pour les marchés U.S, canadien, européen et australien, le Rock Lord est fait de marbre. Cette pierre est inscrite dans la culture populaire comme une composante du luxe, du funéraire, avec une dureté/résistance au temps notable.
Mais si on utilise le prisme de la spiritualité, le marbre est un minéral capable d’unifier l’homme à la nature. C’est-à-dire qu’il rend possible une communion des vibrations afin de « connecter » deux sources de vie. Si on calque cette particularité sur Marbles, notamment à travers ses chromatiques, on retrouve une couleur verte assez vive qui évoque justement la nature au sens chlorophyllien du terme.
Par ailleurs, au Japon, Maskrock est spécifiquement composé de cristobalite.
Toujours selon un fil conducteur ancré dans le promotionnel, je souhaiterais évoquer Marbles à travers une coupure publicitaire exceptionnelle. Celle-ci contient des éléments très intéressants, dont certains m’étaient inconnus jusqu’à leur découverte.
Premier point notable, le kit de Rock Lords qui a servi au shooting photo n’est pas exactement celui qui a été utilisé pour illustrer les back des boites fenêtre européennes V.2. (variation de couleurs – entre autres – pour les armes de Nuggit, Granite et Sticks ‘n Stones). On retrouve cependant Marbles sans son arme, avec ce coloris spécifique tirant vers le sableux.
Par chance, Magmar tient correctement son Cactus Club devenu marron et Stoneheart a été parfaitement transformé. L’absence d’arme pour Marbles au sein de cette nouvelle configuration promotionnelle écarte définitivement la thèse de la négligence au profit d’un retard/problème de conceptualisation.
Autre élément remarquable, la présence d’un prototype, j’insiste, du Stonehead Mountain, ou le Rocher/Montagne pour le marché français. Le quartier général des Rock Lords est un jouet mythique pour tous les amateurs des robots de pierre. En effet, nous aurions tous rêvé de voir commercialiser le playset Stonehead Mountain, que ce soit durant la temporalité de l’enfance ou bien selon nos parcours d’amateurs de jouets devenus vintage.
Sur le document ci-dessus, le quartier général des Rock Lords illustré est une version très basique – et même grossière – du jouet avec une tête sculptée proche de celle d’un primate. On peut émettre l’hypothèse que l’environnement interne du playset n’est pas finalisé, et peut-être même absent. L’appréciation est tout autre lorsqu’on examine le sample présent dans le catalogue professionnel Bandai de 1987.
Le Stonehead Mountain apparait bien plus détaillé, avec d’astucieux emplacements supplémentaires destinés à accueillir des Rock Lords. La tête est superbement sculptée et on peut observer tous les aménagements internes. Détails intéressants, Marbles dans sa version définitive possède bien son arme mais Magmar tient de nouveau son Cactus Club à l’envers.
Le design – probablement définitif – du Stonehead Mountain visible sur le catalogue professionnel Bandai de 1987 rappelle farouchement l’artwork présent sur le front card des blisters Rock Lords U.S. Il apparait de manière assez évidente que les designers du playset ce sont inspirés – en finalité – du visuel évoquant une montagne rocheuse magmatique aux têtes sculptées. En quelque sorte, le Mont Rushmore à la sauce Rock Lords.
Pour autant, le Stonehead Mountain initialement imaginé n’avait absolument pas cet aspect. En effet, il suggérait plutôt le quartier général de Magmar et ses acolytes, lequel était visible dans le film d’animation Gobots : Battle of the Rock Lords.
Le design évoquant une tête crânienne rappelle en filigrane un classique du playset dans l’histoire du jouet, à savoir le Château des Ombres de la licence des Maîtres de l’Univers. Un véritable monument qui a inspiré, voire même servi de base, à d’autres créations de la décennie 80 comme la Hyve des Sectaurs.
D’ailleurs si on examine les fonctionnalités internes du Stonehead Mountain présenté dans le catalogue professionnel Bandai de 1987, on observe que celles-ci se rapprochent partiellement des action features du Château des Ombres : un treuil ou encore une trappe secrète. Parallèlement, une filiation avec le playset du Rocher de la Peur peut être également établie.
Pour rappel, et spécifiquement en termes de packaging, on retrouve une évocation du Stonehead Mountain au dos des boites fenêtre européennes Rock Lords. En effet, si on examine le coin supérieur gauche des languettes, on distingue une montagne rocheuse avec en son sommet une tête sculptée et entourée de marches.
Epilogue
Marbles est le seigneur de la roche que j’apprécie le moins. Son design et son code couleur me laissent complètement insensible. Je retiendrai cependant une arme à la sculpture séduisante selon une sensibilité personnelle. Et pourtant, comme je l’ai déjà mentionné, dénicher une boite fenêtre européenne de Marbles qui soit slipfresh constitue un véritable petit challenge.
C’est en tout cas ce que j’ai pu observer durant mon parcours d’amateur de la licence Rock Lords. Je ne fais pas règle de cette considération, elle ne découle que d’une expérience strictement personnelle. Ceci dit, évoquer Marbles a été un prétexte afin de présenter la coupure promotionnelle contenant le prototype du playset Stonehead Mountain. Le document fait la promesse de 52 épisodes du DA Bleu, l’Enfant de la Terre. Nous n’en aurons que 13.
La coupure promotionnelle Rock Lords évoquée précédemment m’a été transmise spontanément par Pascal alias KissFan. Il faut donc lui rendre hommage et le remercier chaleureusement pour son travail de recherche ainsi que son sens du partage. Ma modeste production lui est bien entendu dédiée.
J’espère que cette petite parenthèse vintage fut agréable à parcourir. Rendez-vous d’ici peu afin de (re)découvrir ensemble un autre jouet appartenant à la décennie 80. Merci à toutes et tous pour vos lectures.
- Calendrier de l’avent – Jour 15 : Palais du Pouvoir (Mattel 1986) - 15 décembre 2023
- Calendrier de l’avent 2023 – Jour 12 : Robo Machines (Bandai 1993) - 12 décembre 2023
- Calendrier de l’avent 2023 – Jour 10 : Le Rocher de la Peur (1986) - 10 décembre 2023
Je savais pas qu’il avait une « moins tête de cul » en version jap, merci pour l’info 😉
Merci à toi ma Patounette pour ta lecture ! 🙂
Je suis toujours heureux de faire découvrir des choses concernant la licence Rock Lords.
Un nouveau papier riche en informations et où la passion transpire avec ou sans pierre d’alun. Les visuels de la Stonehead Mountain sont une magnifique découverte pour moi. Merci 🙂
Petite question, tu appelles à plusieurs reprises les Rock Lords les « Robots de pierre » mais a t’on des éléments qui confirment que toutes ces créatures de pierre sont en fait robotiques ?
Merci Mat pour ta lecture et ta présence qui me fait très plaisir ! <3
J'apprécie toujours ton humour, un de nos nombreux points communs. Comme toi, j'ai été en ébullition lorsque j'ai découvert le visuel du Stonehead Mountain. Il faut une nouvelle fois rendre hommage à Pascal alias KissFan qui m'a transmis spontanément la coupure. Le prototype du Stonehead Mountain m'était inconnu et il rejoint d'une certaine manière ce que je dis régulièrement : tout reste à faire concernant le jouet vintage, nous en découvrirons constamment. Et tant mieux, quelle perspective enthousiasmante ! Cette considération me rappelle systématiquement les paroles d'André Ceccarelli, un batteur de jazz français pour lequel j'ai un immense respect et que j'ai eu la chance de rencontrer à de nombreuses reprises : « Plus j’apprends de choses, plus je me rends compte que je ne sais rien ». Une véritable leçon d’humilité.
Alors pour répondre à ton interrogation, qui est très intéressante, je te citerai plusieurs sources. D’abord des documents conceptuels qui font mention « d’êtres robotiques ». D’ailleurs d’ici peu, je partagerai certains d’entre eux dans FulguroPop avec une analyse dédiée. J’ai également rentré des documents promotionnels incroyables concernant les Rock Lords. De nouveau, ils seront partagés dans le magazine même si je pense te les faire parvenir avant par mail.
Autre source, et probablement la plus accessible, le pitch présent sur nos boites fenêtre européennes Rock Lords, traduit en français ainsi qu’en anglais. Le texte, inscrit dans un long rectangle jaune, indique ceci : « Sur la planète ‘Quartex’, la vie a changé. Les Rochers se sont transformés en Robots vivants, chacun avec son potentiel ».
Dernier élément probant, les designs de Nuggit et Slimestone. On est clairement sur des modèles robotiques avec des membres qui renvoient à une ingénierie mécanique et métallique. Je prendrai le temps de détailler davantage la partie conceptuelle des Rock Lords avec les mentions faisant état d’êtres robotiques. Je pense également qu’il serait intéressant de se pencher du côté des supports animés. On doit trouver des échanges/traductions évoquant des robots. Mais c’est un domaine que je maitrise peu, j’ai beaucoup de mal à regarder des DA.
En espérant t’avoir apporté des éléments de réponse Mat 🙂
Merci pour ta réponse Nicko. J’avais bien conscience que Nuggit et Slimestone étaient des robots mais j’étais moins sur pour les autres.
Il serait intéressant de traduire les catalogues japonnais pour voir comment ils étaient présentés dans leur pays d’origine. Albert Einstein disait « Plus j’apprends, plus je réalise que je ne sais pas. », André Ceccarelli n’était pas loin 🙂
Avec plaisir Mat ! 🙂
Il existe d’autres sources promotionnelles qui indiquent – en évoquant les Rock Lords – que « les roches prennent vie ». Certains designs ne laissent aucun doute – comme ceux de Nuggit et Slimestone – sur leur constitution robotique. Mais pour d’autres modèles il est vrai que la question concernant la nature de ces formes vivantes rocheuses a lieu d’être. Rationnellement parlant, si j’ose dire, la piste des robots est la plus plausible parallèlement aux sources que j’ai évoquées dans mon précédent message. D’ailleurs on peut y ajouter les Pierres Précieuses Flamestone et Sunstone avec leurs raccordements métalliques au niveau des membres.
J’ai une connaissance qui pourrait traduire ces catalogues japonais Bandai. Ton idée est très intéressante 🙂
Merci Nicko pour ton article sur Marbles. Je te rejoins, c’est probablement le Rock Lord que j’apprécie le moins… Je le compte quand même dans ma collection à l’état neuf en boîte. Il est un peu caché… Chaque gamme de jouets, surtout lorsqu’elle est vaste, est susceptible de compter un ou plusieurs vilains petits canards. Dans les Maîtres de l’Univers, Twistoïd et Rotar remplissent ce rôle. Chez les Rock Lords, Marbles est dans une moindre mesure Pulver-Eyes possèdent peu d’attrait à mes yeux.
Le jouet Marbles est d’ailleurs si peu réussi que dans l’animé La revanche des Gobots, les traits de son visage sont vraiment plus beaux et même plus détaillés. Ce n’est pas toujours vrai, dans l’animé des Maîtres de l’Univers, les personnages à l’écran sont moins détaillés qu’en jouet. Pour Marbles, un arrêt sur image à 22 mn dans le lien du 27ème épisode ne laisse pas de doute sur la question : https://www.youtube.com/watch?v=aE3NLY-Yki4&list=PLx1zjxnsYo3WYN_3m364IIzn5j4049jCV&index=25. Il est d’ailleurs plus en adéquation avec son identité japonaise de Maskrock. Visuellement, Marbles s’en tire aussi quand même plutôt bien dans le film Gobots : Battle of the Rock Lords.
Je suis très heureux que le scan de la publicité Rock Lords (avec les « 52 » épisodes consacrés à Bleu, l’Enfant de la Terre, LOL) t’ait plus Nicko ! Quelques 10 heures passées à feuilleter, recopier, et scanner une sélection de pages des archives de Nathalie (finalement, le mérite lui en revient en premier chef), mais ça me fait très plaisir que derrière tu puisses les partager à nouveau plus largement pour le webzine 🙂
Merci Pascal pour ta lecture et ton intervention 🙂
Je me doutais que Marbles ferait partie des seigneurs de la roche qui te séduisent le moins. Ceci dit, je ne partage pas ta sensibilité pour Pulver-Eyes que je trouve très intéressant. Un dossier vintage lui sera consacré dans FulguroPop d’ici peu. Avant cela, j’ai des documents promotionnels estampillés Rock Lords à analyser et partager.
J’aime la filiation au sein d’un travail rendu public. Nathalie a archivé méticuleusement, tu as trié patiemment et avec pertinence. A mon microscopique niveau, j’ai essayé – du mieux que je l’ai pu – d’exploiter le document que tu m’as transmis afin d’en faire ressortir les éléments les plus remarquables. Ces coupures et autres prélèvements rescellent beaucoup d’informations qui ne demandent qu’à être décryptées. Merci à toi et Nathalie pour votre travail.
Par ailleurs, je n’ai pas oublié mon engagement vis-à-vis d’une production évoquant le générique du DA SilverHawks. C’est en cours de rédaction. Je te transmettrai le texte dès que celui-ci sera bouclé. Merci pour ta patience Pascal 🙂
Ah, mais tu n’as rien à me transmettre Nicko 😛 Il t’appartient de publier par toi-même sur notre forum. J’y tiens. Il faut plusieurs membres pour faire vivre un support historique comme celui-ci. Si tu me fais parvenir ton analyse et que je la reproduis, ça peut donner l’impression de monologue, et ça, c’est ce que je veux éviter.
Tu as mille fois raison Pascal 🙂
Rock Kitsch, je me souviens très bien de cette gamme, concept original à l’époque et assez joli. Mon voisin les aimait beaucoup et en faisait la collection.
Quant a moi, j’étais plutôt frustré de ne pas trouver « Courageux » de la Revanche des Gobots (Baikanfu, Machine Robo Cronos) chez mes marchands de jouets préférés…
Sorti uniquement au Japon, je l’ai acquis début 2000, le « Pileformation DX set ».
Et bien je suis content d’en apprendre un peu plus sur les robots cailloux. Ils font clairement partie de ces curiosités des années 80 et c’est bien pour ça que j’aime cette gamme.
C’est assez compliqué de savoir quel DA était censé en faire la promo, vu qu’ils sont apparus dans 3 animés qui n’ont rien a voir l’un avec l’autre
le film animé Gobots : Battle of the Rock Lords (qui n’est jamais sorti chez nous, dommage) et qui est un genre de spin of du DA le Défi des Gobots,
le DA infame Bleu, l’Enfant de la Terre (qui semble avoir totalement disparu) où on comprend pas trop pourquoi ils sont là. Le DA Revenge of Chronos (vendu chez nous comme une suite des Gobots sans l’être) ou La Revanche des Gobots en VF, certainement celui où tu les vois le plus. C’est assez bizarre mais je pense que Bleu, l’Enfant de la Terre peut être éliminé d’office, reste les 2 autres média.
Dans le film d’animation on retrouve 2 camps, sans avoir tous les persos, mais on a les Narlies, (les trucs poilus), le Fossilosaurus (le combiner) et dès le début du film on voit Solitaire mais qui sortira bien plus tard en jouet.
Dans La Revanche des Gobots on voit bien plus de Rock Lords, notamment les 2 préhistoriques (le ptérodactyle et le Styracosaure) mais les 2 camps disparaissent ou tout du moins méchants et gentils ne sont pas forcément ceux du film. On a aussi une idée d’êtres vivants et pas juste robotiques avec des populations de « Boulder » qui vont d’enfants à vieillards par exemple dans un épisode.
En fait cette gamme c’est un sacré bordel, tu sais pas trop d’où ça sort. Le film animé est américain tandis que Revenge of Chronos est japonais, comment tu veux t’en sortir ? LOL
Très heureux de te lire dans le magazine Corsaire ! 😀
Ton intervention et tes précisions d’ordre animé à travers la « population de Boulder » me rappellent à quel point mes carences dans le domaine des DA sont majeures. Et c’est bien dommage, car certains éléments de l’animation permettent sans conteste de mieux appréhender la gamme de jouets dédiée. Merci beaucoup Corsaire pour ton intervention très intéressante !
Hello Nicko !
Merci encore pour ce papier incroyable qui nous apprend une tonne d’infos sur nos Rock Lords.
J’aime vraiment te lire, tu es le Petit Robert du jouet, j’adore.
Vraiment merci !
À bientôt,
Yannick.
Merci à toi Yannick pour ta présence et ton message ! 🙂
Je suis surtout le Grand Nicko de la connerie ! 😀
A très vite !
Je n’ai jamais était un grand fan des Rock Lords, même à l’époque de leur sortie. Certains robots avaient un look sympa, mais une fois transformés, on se retrouvait souvent avec un « estron » dans la main ou dans la poche.
Néanmoins, dossier comme d’habitude très fourni et intéressant à parcourir, que l’on apprécie ou pas la gamme.
Merci infiniment jp pour ton appréciation favorable ! 🙂
Alors tout est une question de point de vue. A titre personnel, je ne trouve pas que certains Rock Lords ressemblent à des « estrons » une fois transformés. Mais effectivement, des modèles sont possiblement mieux réussis que d’autres. C’est un peu le sens de ma production qui indiquait que Marbles ne figure pas parmi mes seigneurs de la roche favoris, loin de là même.
Ceci dit, je suis toujours très heureux de lire que mes modestes travaux suscitent de l’intérêt, même lorsque le sujet n’appartient pas à la sensibilité du lecteur. Je te remercie encore beaucoup 🙂
L’estron c’était pour la blague ^^
Mais en effet ce n’est pas une gamme qui a attiré mon attention à l’époque.
Tes dossiers sont toujours très intéressants, historiquement parlant que l’ont aime ou pas la gamme.
Au plaisir de te lire.
On ne blague pas avec les Rock Lords !!!! lol je plaisante.
Merci beaucoup jp, je suis très touché par tes mots. Ma seule prétention est d’essayé de bien faire. De transmettre une passion ainsi qu’une envie de s’intéresser à des sujets que je trouve stimulants.
Plaisir de lecture partagé ! 🙂