Calendrier de l’avent 2023 – Jour 10 : Le Rocher de la Peur (1986)

 

Cette année, la rédaction ouvre le calendrier de l’avent des Noëls passés avec un retour en images sur les jouets qu’on a eus ou dont on a rêvé enfant.

 

Mon Noël 1986 fut sous le signe des Maîtres de l’Univers. En France, la Horde faisait officiellement son entrée cette année-là. La faction spécifique au logo en forme de chauve-souris me fascine depuis l’enfance et j’ai toujours préféré le monde de She-Ra à celui de Musclor, notamment selon cette sensibilité pour Hordak et ses sbires.

Sansor, Hordak, Modulok et Grizzlor ont connu de longues heures de jeu à mes côtés mais c’est sans compter le playset du Rocher de la Peur, lequel a littéralement marqué au fer rouge mon Noël 1986. J’avais d’ailleurs évoqué ce moment au sein de notre rubrique Back To The Past.

 

 

Le catalogue professionnel Mattel de 1986 propose plusieurs visuels mettant en scène les nouveautés alors disponibles dans la gamme des Maîtres de l’Univers ainsi que des références antérieures. Ce savoir-faire photographique à la dimension collégiale et immersive provient des Etats-Unis.

 

 

J’attire votre attention sur le prélèvement ci-dessus, lequel est extrait du catalogue professionnel Mattel de 1986. On distingue la déclinaison originelle Black Face de Grizzlor qui ne sera pas distribuée en France sous un blister aux particularités européennes.

Parallèlement, Hordak arbore une arbalète rouge. Cette photographie a été calquée sur celle visible dans la catalogue professionnel Mattel U.S. de 1985 avec cependant un assemblage pour le moins désordonné même si les samples ont disparu vis-à-vis de l’homologue U.S.

Merci à toutes et tous pour vos lectures. Bonnes fêtes de fin d’année.

 

Source : mon propre catalogue professionnel Mattel de 1986. 

7 comments

Sith says:

Top cette photo de Noël. Moi en décembre 86, c’était exclusivement M.A.S.K. Je vois d’ailleurs qu’un rhino était aussi sur ta liste 🤣

Nicko says:

Merci Chris 🙂

1986 constitue une grosse année pour la gamme M.A.S.K. au sein de l’Hexagone. Le DA arrive chez nous avec son générique qui va marquer les esprits. J’ai eu quelques véhicules M.A.S.K. durant mon enfance. Jackhammer est probablement celui que j’ai préféré avec Rhino. Plus tardivement, autour de 1993 je dirais, j’ai pu obtenir Boulder Hill, Bullet et Switchblade d’une manière assez amusante mais surtout inoubliable. Nous étions allez manger chez des amis à mes parents un samedi soir et leur fils Sébastien avait le fameux playset dans sa chambre ainsi que les deux véhicules précédemment mentionnés. Voulant faire de la place, il décida de me les donner voyant l’intérêt que je portais encore à l’âge de 13 ans à ces jouets. Je repartis ce soir-là les bras chargés. Je me souviens que mes parents étaient particulièrement gênés. Sébastien passait à autre chose progressivement et moi je restais toujours plus proche de ces jouets qui avaient émerveillé mon enfance.

Sith says:

Ah ah, jolie prise involontaire Nicko ! Ça fait un souvenir fort sympa. J ai aussi de beaux souvenirs sur la gamme MASK ( ça va d un mur Totalement “rouge de boîtes” dans un étage mansardé d’ un JouéClub alors que je cherchais du Starwars vers septembre 86, à l ouverture des boîtes en décembre de la même année, d un anniversaire ensoleillé de l été 87 où mon super copain d’école m’ avait offert Stinger, à un intérêt moindre pour la vague ” buzzard and co”…..

J’ai beaucoup aimé ce dernier playset que j’ai eu pour mes MOTU à l’époque. Le concept était plus simple que les deux précédents, mais il recelait de bonnes idées ludiques.
Même si le set n’avait rien à voir avec le design de la Fright Zone dans le dessin animé She-Ra.

Nicko says:

Effectivement, le Rocher de la Peur apparait davantage monolithique que le Château des Ombres ou bien le Château Maléfique. Pour autant, et comme tu le soulignes justement, il possédait plusieurs parties jouables assez intéressantes. Le dragon “ganté” de la caverne est probablement l’élément qui a sacralisé le Rocher de la Peur auprès des enfants comme des amateurs adultes de la gamme originelle des Maîtres de l’Univers.

Concernant le design du playset, Mattel a recyclé un ancien concept qui datait de 1983 (de mémoire). La structure de la Zone de la Frayeur visible dans le support animé She-Ra, la Princesse du pouvoir était bien trop complexe à décliner en jouet, un peu comme le repaire de Mon*Star d’ailleurs au sein de la licence SilverHawks. C’est donc une illustration conceptuelle d’Ed Watts – laquelle porte partiellement l’A.D.N. du Château Maléfique – qui a donné naissance au Rocher de la Peur.

KissFan says:

Entre le peignoir bleu, … pardon, la robe de chambre bleue et la robe de chambre écossaise, mon cœur balance 😛 En 1986, pas de Maîtres de l’Univers à Noël me concernant, mais ils avaient déjà illuminé les deux années antérieures (j’étais davantage ancré dans la rivalité Génies du Mal / Héros du Bien). Pas trop déçu de ne pas voir un Rocher de la Peur ressemblant au playset Mattel dans le dessin animé She-Ra, la Princesse du Pouvoir ? Je me rappelle que la différence d’aspect entre le Château Maléfique de Mattel et celui de l’animé Filmation m’interpellait beaucoup. Mais avec le Rocher de la Peur, la différence est encore plus prononcée.

Nicko says:

Mon Noël 1986 a été également marqué par Skeletor Paralyzor. C’est une action figure que j’ai attendue avec impatience. Je guettais avec excitation les traditionnelles publicités de jouets du mois de décembre à la télévision afin d’observer le temps de quelques séquences cette version du sorcier. Je la trouve encore aujourd’hui exceptionnelle pour plusieurs raisons. J’ai eu l’occasion de les explicités au sein de FulguroPop.

Concernant la dissonance que l’on peut observer entre le Rocher de la Peur et la Zone de la Frayeur, et bien je n’ai absolument pas été impacté durant mon enfance par celle-ci. Pour une raison majeure d’ailleurs, c’est que la capacité d’immersion que procuraient les packagings originels des Maîtres de l’Univers suffisaient à nourrir un monde imaginaire, sans que celui-ci soit forcément dépendant – de manière absolue – d’un quelconque support animé. Il suffit d’ailleurs d’observer la photo de mon Noël 1986 partagée dans l’article : l’expression du mini Nicko traduit parfaitement cette idée.

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