Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours éprouvé une fascination pour les monstres. Je suis incapable de poser des mots explicatifs précis concernant cette sensibilité mais je peux partiellement la justifier par un intéressement dès l’enfance aux reptiles et autres arachnides.
Lorsqu’on se plonge dans la culture populaire moderne, qu’elle soit cinématographique, littéraire, télévisée ou encore vidéoludique, les représentations maléfiques inspirées, entre autres, par les insectes ou les serpents sont très nombreuses. Au-delà d’un terreau théologique concernant les ophidiens, c’est surtout des peurs primaires que l’on a cristallisé sur des personnages aux design tantôt inquiétants, tantôt repoussants.
Dans le domaine du jouet, et spécifiquement durant la décennie 80, les figures maléfiques antagonistes des forces du bien ont connu des incarnations monstrueuses particulièrement réussies. Des Maîtres de l’Univers aux Power Lords en passant par les Sectaurs jusqu’aux S.O.S Fantômes de Kenner, certaines licences ont accouché d’action figures – souvent anthropomorphiques – monstrueusement jouissives.
Toujours dans les années 80, l’univers des robots ne sera pas en reste avec quelques perles évoquant des créatures insectoïdes aux formes parfois incisives. Je pense spontanément à nos classiques Transformers avec les Insecticans mais également à la gamme Insectors. Sans compter la licence Mutant de Lansay qui proposait des robots transformables avec des thématiques animales différentes comme celle des arthropodes, des apidés, des diptères ou encore des reptiles.
Il existe également au sein d’une autre gamme de jouets robotiques appartenant à la décennie 80 des êtres de métal et de plastique dont l’A.D.N a été directement puisé dans la faune sauvage insectoïde. Je fais bien entendu allusion aux Gobots et plus précisément à la série Devil Invader.
Si je ne devais retenir qu’une poignée de Robo Machine selon le dénominatif original nippon, je choisirais sans conteste les huit modèles qui composent cette faction aux accents de Golgoths. En fait au Japon, la série Devil Invader compte précisément 5 robots. Il faudra se tourner vers l’Europe et l’Australie afin de découvrir les 3 autres.
1984 sera une date clef puisqu’elle introduira trois premiers modèles, toujours au pays du soleil levant : Casmodon, Falgos et Zarios. Un triptyque de choix sur le plan du design mais surtout des références que je considère comme iconiques. En effet, je pense qu’un bon nombre d’entre nous conserve en mémoire ces robots au croisement entre le métal, l’insecte et le véhicule.
Nous avons connu le trio Casmodon, Falgos et Zarios en Europe, et donc dans l’Hexagone, à partir de 1985 (d’où la datation dans le titre de cette production) selon le second mini-catalogue promotionnel Robo Machine (le tout premier de 1984 ne comporte pas la section verte – soit la cinquième page – avec le trio infernal).
Frappé du dénominatif Monster – toujours selon la configuration territoriale européenne – notre faction à part entière n’est pas à confondre avec le Monsterous des U.S. baptisé le Monstre Puzzler pour l’Europe et composé de « 6 véhicules ennemis ». Le Puzzler Fiends Set est aux Gobots ce que le combiner est aux Transformers.
Encore aujourd’hui, j’ai du mal à déterminer une préférence entre Casmodon, Falgos et Zarios même si une sensibilité particulière me conduit à porter dans mon cœur le scorpion de métal. Pour autant, je trouve les deux autres modèles exceptionnels et Casmodon avait fait l’objet d’un Instant Vintage dans notre regretté webzine ToyzMag.
J’évoquais il y a quelques lignes le design incroyable de nos trois Devil Invaders/Monsters qui, selon une vision personnelle, font appel à plusieurs domaines/registres auxquels je suis très sensible : l’entomologie, le cinéma de science-fiction horrifique ou encore les incarnations maléfiques. Les traits, si j’ose dire, de Falgos me renvoient systématiquement à un document conceptuel qui a été réalisé pour la licence Rock Lords.
On retrouve précisément dans deux croquis – datant très probablement de 1985 – un A.D.N qui pourrait appartenir à Falgos (Pincher aux U.S) avec possiblement un artiste commun qui aurait œuvré à la fois pour la licence des robots de pierre ainsi que pour celle des Gobots.
La distribution européenne de Falgos par Bandai – alors que ce sera Tonka pour les U.S – a donné naissance à une carte que je trouve sublime (Réf. RM-102). L’exemplaire qui illustrera d’ici quelques lignes cette production possède une particularité qui m’a fait franchir allègrement le pas de l’acquisition, c’est-à-dire une bulle claire.
Ceux qui me lisent depuis toujours connaissent mon attachement à l’état des jouets/conditionnements vintage. Le triptyque Casmodon, Falgos et Zarios connait une fâcheuse tendance, celle du jaunissement de ses bulles et particulièrement pour le scorpion de métal.
D’un point de vue plus technique, la carte européenne de Falgos est frappé d’un logo spécifique que l’on retrouvera sur les blisters australiens Machine Men (Enemy Robot) ainsi que sur les notices japonaises (Devil Invader). Celui-ci reprend pour l’Europe une partie des dénominatifs précédents à travers la mention Enemy Invader, laquelle se trouve dans un triangle surmonté de trois têtes aux accents diaboliques.
J’ai toujours pensé que cette configuration était une évocation pertinente du trio Casmodon, Falgos et Zarios, soit les trois premiers robots produits au Japon pour la série Devil Invader. On peut imaginer que les autres modèles de la faction n’étaient pas nécessairement prévus au départ, surtout si on se réfère à nouveau aux deux premiers mini-catalogues promotionnels européens Robo Machine (à vérifier sur des versions nippones).
D’ailleurs en Europe, le triptyque démoniaque possèdera des cartes à la charte graphique spécifique et dotées du logo précédemment évoqué par opposition aux autres modèles de la faction des Monsters.
Autre élément intéressant concernant ce blister européen de Falgos, la présence du logo Robo Machine ou plutôt l’absence de la mention Gobots. Cette configuration est l’illustration d’un différé entre la conceptualisation des jouets par Bandai Japan et la création du dessin animé américain.
D’autre part, il existe bien une carte Bandai de Falgos qui arbore la mention Gobots à travers la technique du sticker de reconditionnement. Celle-ci sera commercialisée en 1987, notamment dans l’Hexagone, avec ce fameux autocollant bleu comportant l’inscription suivante : Challenge of the/Le défi des Gobots. Une référence directe au support animé dédié. En outre, ce tirage de 1987 sera dotée d’un mini-catalogue promotionnel différent de ceux relatifs à 1984 et 1985.
Le cardback européen de Falgos reprend des codes du packaging largement utilisés dans les années 80, à savoir un panel promotionnel dans l’esprit de la configuration du cross-sell art. Un bandeau explicatif illustre sommairement les étapes de transformation du robot. Le point le plus intéressant réside probablement dans la présence de l’inscription suivante : « modèle déposé en France en cours ». Une particularité à mettre en perspective avec l’évocation du logo Gobots dans le paragraphe précédent.
De manière globale, j’ai un affect particulier pour les cartes européennes de Casmodon, Falgos et Zarios. Leur charte graphique – avec parfois des particularités infimes vis-à-vis des autres blisters de la gamme Gobots – me séduit pleinement.
Il en ressort une dimension extra-atmosphérique/O.V.N.I. accentuée, tout comme une aura spatiale sombre et inquiétante. La mention « les envahisseurs ennemis » présente sur le front card contribue pleinement à ce ressenti.
Falgos est un jouet particulièrement réussi. Composé partiellement de métal, le mold est incisif, insectoïde et agressif à souhait. J’apprécie réellement la présence des pinces surdimensionnées tout comme le code couleur avec ce doré qui apporte beaucoup de relief. La finesse des bras m’évoque les pattes ravisseuses de la mante religieuse et, selon une vision personnelle, Falgos aurait pu bénéficier d’une identité féminine vampirique.
Les yeux rouges du mode robot comme alternatif traduisent parfaitement la dangerosité mentionnée précédemment. Par ailleurs, les plus aguerris d’entre vous auront remarqué que le jouet contenu dans la bulle diffère de celui représenté sur l’artwork du front card.
En effet, cette version illustrative de Falgos (cf. le visuel ci-dessous) est en fait un sample. Ce dernier présente un sculpt du body et de la tête qui diffère ainsi qu’une absence de stickers. Les bras ne sont plus montés sur ball-joints, ils possèdent chacun un seul axe en guise d’articulation.
La tête du mode alternatif, lequel évoque un vaisseau spatial assez futuriste, est également plus fine que sur le modèle commercialisé. On notera parallèlement les rivets manquants au niveau de la jonction entre les pinces et les bras. Une configuration typique des samples.
Toujours dans le registre de la variation, le tirage définitif japonais de Falgos présentera un doré davantage jaunâtre et des stickers plus clairs.
Epilogue
Selon une sensibilité personnelle, je considère que « les envahisseurs ennemis » – et plus globalement les Monsters – sont aux Gobots ce que la Horde Sauvage est aux Maîtres de l’Univers : une faction périphérique composée de membres aussi originaux/atypiques que réussis. Le triptyque Casmodon, Falgos et Zarios constitue un subtil mélange entre des peurs primitives humaines et une vision mécanique futuriste cauchemardesque. Je suis véritablement sous le charme de ces trois modèles.
Sans compter les cartes Bandai européennes qui les accompagnent que je trouve également superbes. D’un point de vue contemporain, je les perçois comme un concentré des eighties, une évocation de nos jeunes années. Par ailleurs – et j’insiste à nouveau sur ce point – j’ai été très heureux de présenter dans le magazine un blister Bandai de Falgos slipfresh doté d’une bulle cristalline.
J’espère que ce moment vintage aura été agréable. Rendez-vous d’ici peu afin de (re)découvrir ensemble d’autres jouets appartenant à la décennie 80. Merci à tous pour vos lectures. Cette production est tout particulièrement dédiée à Lionel « Sainte Barbe » Tosan, Stéphane alias Mon Lieutenant et Fabrice alias Fabbouboune.
- Dossier Vintage : Cobra Terreur – G.I.Joe (Hasbro 1988) - 25 novembre 2023
- SilverHawks : variante dans la distribution française (Kenner 1986) - 18 novembre 2023
- FulguroTube : Le Freestyle Toys de Tomy (La Séance de Minuit) - 17 novembre 2023
Gus
•2 ans ago
Très chouette article ! J’aime beaucoup cette analyse et les détails apportés.
Moi j’ai une préférence pour Zarios. Je trouve la transformation et la prise en main plus intéressante. Son mold « scorpion » me fascine peut-être un peu plus.
Sais-tu si Casmodon est le seul de cette série à exister en deux tailles différentes ?
Nicko
•2 ans ago
Merci Gus pour ta lecture et ton message 🙂
Je rejoins ta sensibilité : Zarios est possiblement le Monster qui me séduit le plus concernant le triptyque évoqué dans ma production, même si Casmodon est fantastique par bien des aspects, tout comme Falgos. Je crois finalement – et selon ma modeste théorie à propos du logo Devil Invader – qu’il faut penser cette faction de manière indissociable, comme un trio indivisible. D’autre part, ce qui effraie et/ou ce qui peut dominer l’homme génère chez celui-ci une forme de fascination. C’est peut-être, en partie, ce qui explique cette sensibilité commune que nous avons pour Zarios. Le scorpion est un animal fascinant, pouvant donner la mort selon certaines espèces et capable de survivre à des cataclysmes écologiques.
Par ailleurs, Casmodon est le seul « envahisseur ennemi » qui a été décliné au format Super. J’aurais été véritablement subjugué par un Zarios « king size ».
Je suis très heureux de te lire dans le magazine Gus et de constater que tu interviens davantage dans l’espace des commentaires. Pourquoi ne pas venir écrire officiellement autour des jouets vintage (ou d’autres choses !) avec nous dans le magazine ? (je parle sous le contrôle de Ju).
Merci de nouveau pour ta présence 🙂
Gus
•2 ans ago
J’admire ton écriture Nicko et votre implication à tous. Je suis votre boulot de dingue depuis longtemps même si je n’interviens que peu.
J’ai très envie de participer mais peu de temps à y consacrer. Je cherche pour le moment une organisation cohérente et stable afin de fournir des petits papiers réguliers.
Les comics de Vestron me donnent cette opportunité.
Nicko
•2 ans ago
Merci Gus pour tes mots qui me touchent beaucoup. Je souhaite que tu trouves un rythme qui rende possible ton intégration au sein de la rédaction. Collaborer à nouveau avec toi sera un véritable plaisir et ta prose – qui n’a rien à envier à la mienne – ne fera qu’enrichir le magazine 🙂
FurySanctuary
•2 ans ago
Un des rares Gobots que j’ai eu enfant et c’était mon préféré. Son style différent des autres car non-véhicule me plaisait beaucoup.
Mon exemplaire a malheureusement souffert avec une casse de la coiffe de la rotule. J’ai ainsi acquis il y a quelques années un autre Falgos (loose) mais en parfaite condition (y compris les stickers).
Nicko
•2 ans ago
Si j’avais su ma Furynette que Falgos était ton Gobots préféré, je t’aurais ajouté dans la liste des dédicaces au moment de sa rédaction. Effectivement, les bras articulés sur ball-joints de Falgos sont extrêmement fragiles. Le système à rotule l’est par essence, surtout lorsqu’il est miniaturisé de la sorte, sans compter la finesse des membres supérieurs.
TOYKITCH
•2 ans ago
C’est clairement mes favoris en Gobots, j’en avais eu gamin (le scorpion, Creepy et Klaws) et ils m’avaient bien marqué aussi. Probablement comme toi, l’attirance pour les créatures chelous ^^
Bien sûr récupérés depuis pour la collec mais je n’ai que Creepy en blister, les autres respirent l’air de ma vitrine 🙂
Nicko
•2 ans ago
Merci ma Patounette pour ta lecture et ton intervention 🙂
La faction des Monsters reste également ma favorite dans l’intégralité de la gamme Gobots – même si certains modèles iconiques comme Cy-Kill ou Tank me séduisent beaucoup – selon les raisons brièvement explicitées dans ma modeste production, lesquelles mériteraient d’être développées malgré une part de mystère, d’inexplicable. Et lorsque je prends en considération ma sensibilité pour d’autres gammes de jouets appartenant à la décennie 80, notamment sur le plan de l’action figure, mes figurines articulées favorites sont majoritairement extraites de factions maléfiques. Elles sont très souvent le produit d’une hybridation animale incluant des reptiles et des insectes.
Par ailleurs, je suis très heureux de savoir que ta vitrine compte des Gobots aussi intéressants ! Un épisode de Toykitch sur le sujet serait-il envisageable ?
Merci de nouveau mon Pat pour ta présence 🙂
Blaster
•2 ans ago
Merci Nicko pour cette présentation super détaillée du perso. Je connais très mal cette gamme. Je crois avoir eu un Gobots, mais c’était peut-être un bootleg de Leader-1. Cy-Kill, j’ai dû jouer avec chez un copain, parce qu’il m’a énormément marqué.
Je ne connaissais pas la partie Monstres qui est très sympa.
Nicko
•2 ans ago
Merci à toi Ju pour ta lecture et ton message 🙂
À vrai dire, je n’ai pas voulu proposer dans le magazine une approche approfondie de Falgos, notamment à travers le prisme de l’animation et du support papier. D’abord parce que je n’ai pas nécessairement les connaissances dans ces registres, mes modestes compétences étant plutôt corrélées aux jouets vintage eux-mêmes de manière globale. Ensuite j’ai préféré opter pour une production qui s’inscrit dans la rubrique Les Jouets du Mercredi et donc possiblement plus personnelle qu’un dossier vintage. C’est un choix pleinement assumé car les trois « envahisseurs ennemis » Robo Machine/Gobots ont clairement marqué mon enfance et j’ai du mal à les appréhender autrement que par le biais du souvenir, même si mon petit papier contient quelques informations techniques.
Cy-Kill est un modèle clairement iconique, et pas uniquement parce que c’est le leader des Renégats. Non, il y a bien d’autres éléments qui en ont fait un véritable mythe. J’en avais très brièvement parlé dans ToyzMag il y a quelques années et je pense remettre le couvert de manière plus détaillée pour FulguroPop.
Sith
•2 ans ago
Ah ah ! Je les ai ces 3 envahisseurs ! Formidable souvenir de décembre 85 ! Avec 3 engins (sur carte) qui forment Dévastator, ce furent mes préférés !
Nicko
•2 ans ago
Merci Chris pour ta lecture 🙂
À titre personnel, mon Constructican favori restera devant l’éternel Scavenger. Mais globalement, Devastator est une merveille et c’est le combiner que j’affectionne le plus dans la gamme Transformers. Les Insecticans, selon les sensibilités évoquées dans ma modeste production, sont également chers à mon cœur, tout comme les Dinobots.
Par ailleurs, la date que tu avances dans ton interventions Chris – et qui semble être celle de l’acquisition concernant un ou plusieurs « ennemis envahisseurs » Robo Machine/Gobots – corrobore mon idée selon laquelle nous avons connu Casmodon, Falgos et Zarios en France à partir de 1985 et non pas dès 1984.
Merci de nouveau Chris pour ta présence 🙂
KissFan
•2 ans ago
En 2022, il y a donc encore des personnes qui s’intéressent aux GoBots! Je confonds peut-être, mais je pensais que l’un de tes GoBots préférés Nicko était Tux… Et pas seulement la faction « Monsters »!
Je me retrouve beaucoup dans ton article… D’ailleurs, dans mon enfance, à l’exception de Bug Bite qui m’a été offert à Noël (1985?), je n’ai ainsi eu que des Envahisseurs Ennemis : Casmodon, Zarios, Falgos et Klaws. Casmodon a toujours ma préférence… (Son aspect visuel, mais aussi sa première(*) apparition dans l’animé sur la planète Antares 3, planète stérile, volcanique, entourée d’un brouillard qui prend une forme spectrale au moment où le poste de contrôle des GoBots se pose, sans compter les représentations morbides dans les cavernes de la planète… Et là deux yeux rougeoyants qui épient dans les ténèbres).
Par contre, avec certitude, Falgos était le GoBot que je préférais transformer. J’adorais les dagues qui sortent sous ses pieds et qui confère au « véhicule » dont il prend la forme une sensation de super puissance destructrice. Concernant sa tête, heureusement que la forme de ses yeux a été repensée, Falgos y a énormément gagné. Content de lire que tu fais encore quelques petites acquisitions typiquement vintage Nicko. Ton blister de Falgos est une jolie pièce avec sa bulle claire… C’est également le cas de mon exemplaire… mais il s’agit d’une carte américaine Tonka nettement plus courante même si qualitativement, il n’y a pas de différence entre les jouets eux-mêmes 😛 Merci Nicko 🙂
(* : il faut vraiment visualiser les épisodes dans l’ordre indiqué sur cette page: http://gbwiki.shoutwiki.com/wiki/List_of_Challenge_of_the_GoBots_episodes/story_order )
Nicko
•2 ans ago
Merci beaucoup Pascal pour ta présence et ta lecture 🙂
J’ai écrit à propos de Tux sur le blog il y a quelques années, probablement autour de 2016. J’avais acquis auprès de mon ami anglais Ben Irving la carte européenne Bandai qui contenait le robot avec la variation de la calandre (noire, non-peinte). C’est peut-être ce qui t’a conduit à penser que c’était mon Gobot préféré. La faction des Monsters reste indéfectiblement ma favorite, Zarios en tête. Klaws est probablement le modèle qui s’apparente le plus à un Golgoth.
De manière globalisante et comme je l’ai déjà écrit, je pense fondamentalement que le triptyque Casmodon, Falgos et Zarios est indivisible. C’est réellement un trio qui, d’après les maigres références animées que j’ai, semble clairement affiché sur le petit écran comme une formation à part entière. Par ailleurs, lorsque je lis ton intervention Pascal, je suis à nouveau en admiration concernant tes connaissances dans le domaine des D.A appartenant à la décennie 80. Ta mémoire est remarquable.
Les cartes U.S. Tonka ne comptent pas parmi mes tirages favoris mais j’apprécie particulièrement la posture du robot contenu dans ce type d’édition, poing gauche levé vers le ciel. Il en ressort une dimension martiale, pleine de détermination, apportant un aspect davantage séduisant au jouet. Ce n’est qu’un ressenti personnel bien entendu.
Oui Pascal, j’acquiers encore des jouets vintage. Même si le mot collection ne fait plus partie de mon vocabulaire, je porte toujours un intérêt notable aux déclinaisons plastique de la décennie 80, essentiellement à travers la découverte et l’écriture, plus nécessairement selon le prisme de l’accumulation. Pour autant je dois bien l’avouer, j’ai toujours beaucoup de choses à la maison.
D’ailleurs je t’invite à lire le dossier vintage qui sera publié samedi prochain. Je sais que la gamme qui sera abordée ne te séduit pas particulièrement mais la densité de la production, les ponts culturels évoqués et la nature de l’analyse pourraient faire office de (re)découverte possiblement intéressante. Je l’espère en tout cas.
Merci de nouveau Pascal pour ton message 🙂