Une des composantes profondes de l’A.D.N culturel des années 80 est probablement une forme d’insouciance, une légèreté nourrie par du fun, du délurée. Le marché du jouet appartenant à cette temporalité n’a pas été épargné par cette tendance même si globalement les déclinaisons plastique de la décennie 90 seront davantage représentatives d’une certaine excentricité.
Si je devais citer une gamme de jouets des années 80 qui synthétise à la fois folie et drôlerie, j’évoquerais assez spontanément la licence S.O.S Fantômes ou The Real Ghostbusters en V.O. A l’image des deux premiers opus cinématographiques réalisés par Ivan Reitman – avec des scènes aussi inoubliables que fantasques – les déclinaisons plastique estampillées Kenner seront surprenantes et amusantes.
Certains modèles ont clairement marqué les mémoires au fer rouge, notamment en 1988. Les Cache Démons avec l’inoubliable Mamy Beurk, Croc ‘n’ Roll les « toilettes à roulettes », les Véhicules Hantés ou encore la série Grand Frisson sont autant de références appartenant à une mouture d’exception.
Je souhaiterais aujourd’hui aborder à travers le prisme conceptuel – et toujours selon l’année 1988 – le Démon des Routes, la fameuse coccinelle jaune qui renferme une entité fantomatique évoquant farouchement une Mante Religieuse. L’axe principal de cette petite production sera préparatoire avec de nombreux visuels dont la plupart apparaitront assez étonnants.
J’ai choisi de les partager dans FulguroPop aux côtés d’un exemplaire en loose – fraichement déballé – du Démon des Routes. Pour l’occasion, je vais utiliser à nouveau un déroulement linéaire des informations avec quelques digressions. Bonne lecture à tous.
L’année 1988 – et particulièrement son Noël – a imprégné mon enfance de souvenirs intimement liés à des jouets désormais iconiques. Le Cobra Ferrailleur, l’armure d’or de Milo du Scorpion, la Machine de Tonnerre Matamore ou encore Cobrador l’Empereur Cobra, avec son Char Aérien constituent autant de références sacralisées dans mon esprit.
Je prévois d’ailleurs un nouveau numéro de la rubrique Back To The Past afin de mettre à l’honneur les clichés de ce fameux Noël.
Pour autant, on m’a également offert des jouets dans le courant de cette année 1988, précisément issus de la licence S.O.S Fantômes. Plusieurs Cache Démons, le Deltafou (Airsickness aux U.S), le Crotalteuf (Wicked Wheelie aux Etats-Unis) ou encore le Démon des Routes (Highway Haunter en V.O) ont clairement vécu des aventures rocambolesques sur le carrelage de ma chambre.
Cependant, j’avais jeté mon dévolu sur la coccinelle jaune hantée en boudant parallèlement l’Ecto-1 malgré son incontournable notoriété et un design très original. Le Démon des Routes c’était un véhicule transformable qui rescellait surtout une entité maléfique de nature insectoïde. Voilà un élément qui ne pouvait que me séduire puisque depuis l’enfance je m’intéresse aux arthropodes et autres arachnides.
Au-delà de la dimension jouable et « Mantis » du Démon des Routes, c’est aussi cet aspect déjanté – que j’évoquais précédemment – qui avait suscité mon intérêt. Plus globalement, c’était clairement cool d’avoir des jouets S.O.S Fantômes lorsqu’on était enfant durant la dernière portion des années 80.
D’ailleurs cette dimension fun/humoristique était souvent mise en avant dans les zones publicitaires relatives à la gamme des chasseurs de fantômes. Ci-dessous une coupure extraite du catalogue de jouets Monoprix de 1988. On soulignera la mention « un monde plein d’humour… ».
Le Démon des Routes a connu les étals d’outre-Atlantique au printemps de l’année 1988. La distribution Hexagonale s’est faite approximativement à la même période. Lorsqu’on examine les différents supports promotionnels relatifs à notre coccinelle jaune hantée – packagings des différentes éditions inclus – on remarque des éléments qui diffèrent vis-à-vis du jouet commercialisé.
Ceci concerne essentiellement la présence de parties chromées sur des samples ainsi que des variations de sculpture, notamment pour les parechocs et les jantes. Ci-dessous un prélèvement issu du catalogue professionnel Kenner de 1988. La présence de chrome est largement visible tout comme des jantes qui ne seront pas exactement celles observables sur le Démon des Routes que nous avons découvert dans nos points de vente Hexagonaux.
Cette configuration incluant des différences entre le jouet sous sa forme promotionnelle et commercialisée est quelque chose de récurrent. Les explications sont plurielles avec des délais parfois restreints, des coûts de production revus à la baisse durant le développement ou encore un soin particulier accordé aux zones publicitaires.
Ceci dit, si on remonte jusqu’à la période de conceptualisation du Démon des Routes, il sera possible de découvrir plusieurs versions du jouets pour le moins surprenantes, ou en tout cas qui s’éloignent davantage du modèle commercialisé.
En effet, le concept de départ – qui proposait déjà une coccinelle jaune transformable – affiche une forme bestiale rose, très agressive, renfermée au cœur de la mécanique d’un véhicule dont la carrosserie semble elle-même habitée par une âme maléfique.
Le concept de personnages ou bien de véhicules hantés n’est pas quelque chose qui appartient fondamentalement à l’année 1988 pour la gamme S.O.S Fantômes. En effet, cette idée d’entité démoniaque cachée au sein d’un hôte – humain comme mécanique – était antérieurement présente durant la zone de conceptualisation de certains jouets The Real Ghostbusters, notamment pour la déclinaison plastique de l’Ecto-1, laquelle a été commercialisée dès 1987 aux U.S (précisément dans la seconde wave distribuée cette même année).
Ci-dessous un concept art qui illustre la présence d’un monstre verdâtre renfermé dans le moteur de la célèbre Cadillac. Une configuration qui n’a finalement pas été retenue pour le modèle définitif. On peut imaginer qu’une action feature avec des parties amovibles auraient permis de libérer la créature.
De manière plus obscure, une autre configuration d’entité maléfique cachée avait été imaginée pour la gamme de jouets S.O.S Fantômes, sans que l’idée ne soit pour autant finalisée. Il s’agissait précisément d’une cabine téléphonique habitée par une forme monstrueuse rouge à la mâchoire béante.
La dimension humoristique évoquée précédemment se retrouve partiellement sur le croquis, notamment dans la présence du combiné téléphonique placé sur la tête de la créature ailée. Le fléchage latéral réalisé sur le concept art indique des parties amovibles permettant de faire apparaître l’entité démoniaque, possiblement par le biais d’une petite action feature.
La jouabilité est un élément réellement indissociable de la gamme des chasseurs de fantômes par Kenner. Parallèlement, la configuration de cette cabine téléphonique hantée, précisément à travers les ailes déployables, la mâchoire centrale et l’aspect longiligne, me rappelle en filigrane une autre création de plastique estampillée S.O.S Fantômes.
Effectivement, et selon une sensibilité personnelle, je souhaite faire référence à l’action figure de Poubel-Frousse. Ce Cache Démon est une belle réussite, au même titre que ses cinq acolytes. Le concept art ci-dessous propose un modèle très proche de la version commercialisée avec également un fléchage latéral indiquant la mobilité des zones transformables.
L’action figure de Poubel-Frousse synthétise une nouvelle fois la jouabilité et la dimension humoristique/délurée de la gamme S.O.S Fantômes, notamment à travers cette poubelle que le personnage s’auto-renverse sur la tête.
D’autre part, on peut imaginer que le film La Mouche de David Cronenberg – sorti en 1986 – a possiblement créé un vent d’inspiration pour les toys designers qui ont imaginé des jouets durant la dernière moitié des années 80. De Poubel-Frousse à Baxter Stockman, il n’y a qu’un pas, ou plutôt qu’une empreinte de patte.
Revenons à notre Démon des Routes. Le concept art illustré précédemment, et mettant en scène une coccinelle jaune habitée par une entité monstrueuse rose, a donné naissance à un prototype, lequel est assez proche du croquis préparatoire.
Cette version de plastique transitionnelle du Démon des Routes se scinde en deux grands axes de sculpture concernant la créature rose. D’abord la tête, avec un A.D.N plutôt reptilien et de grandes dents. Les yeux du monstre sont d’un diamètre notable, ce qui accentue l’aspect effrayant.
On soulignera sous le capot, comme sur le concept art, la présence de pointes assimilables à une dentition. En revanche, pas d’yeux au niveau des phares. Une absence qui ne reflète pas l’aspect habité du véhicule que l’on peut encore une fois observer sur le dessin préparatoire.
Second élément sculptural à mettre en relief, les bras de la créature rose qui saisissent littéralement l’axe des roues à l’avant. Des mains sont ostensiblement visibles, ce qui laisse entendre que l’idée de départ faisait appel à un monstre maléfique humanoïde.
Plus globalement, cette créature maléfique est plutôt séduisante et sa chromatique contraste parfaitement avec le jaune du véhicule. Le rose est une teinte que l’on retrouve assez souvent dans la gamme S.O.S Fantômes et qui s’inscrit parfaitement dans cette dimension fun, délurée.
A titre personnel, je trouve que l’idée des mains qui saisissent l’axe des roues est remarquable. C’est à la fois original et incroyablement amusant.
Le Démon des Routes c’est aussi un accessoire amovible, en l’occurrence un petit moteur habité par une entité démoniaque. Le concept de départ faisait référence nominativement à un « Monster Motor » capable de s’extraire – à travers la formule « jumps out » – d’un logement.
Une hypothétique action feature aurait peut être rendu possible cette éjection. Ceci dit, le petit moteur démoniaque pourra être retiré manuellement du coffre de notre Démon des Routes dans sa version commercialisée. Ci-dessous un concept art original illustrant ce fameux « Monster Motor ».
Le design est très travaillé et on observe un véritable petit personnage mécanique à part entière, lequel est doté de bras ainsi que de jambes. On peut émettre l’hypothèse que le designer avait réellement pensé ce moteur hanté comme une mini action figure, possiblement avec des membres déployables.
Le prototype de ce moteur démoniaque constituera un portage physique davantage sommaire avec cependant des détails de sculpture notables et très proches du concept art. On peut identifier ci-dessous de petits bras avec des mains ainsi que des pieds, le tout moulé en un seul bloc.
Parallèlement, j’attire votre attention concernant les jantes du Démon des Routes, différentes sur le modèle définitif, ainsi que la poignée de la portière qui a été peinte.
Sur le moteur hanté, des yeux sont bien présents, lesquels sont surmontés de sourcils. Les parties latérales affichent ce qui semble être les filtres à air circulaires présents sur le dessin préparatoire. D’autres détails sont à mettre en perspective avec le concept art précédemment illustré.
L’utilisation d’une peinture chromée est également un élément intéressant. Cette teinte spécifique – évoquée il y a quelques lignes via la partie promotionnelle du Démon des Routes – ne sera malheureusement pas présente sur la déclinaison plastique définitive du moteur démoniaque. D’autre part, le design final de celui-ci sera également beaucoup moins travaillé, davantage simplifié.
Pour autant, le résultat reste esthétique avec une sculpture très amusante, notamment à travers une expression faciale malicieuse. Seul le plastique gris mat dans lequel a été moulé ce petit moteur hanté est regrettable.
D’un point de vue nominatif, le Démon des Routes, qui je le rappelle a été baptisé Highway Haunter aux Etats-Unis, devait initialement porter un autre nom. En effet, lorsqu’on examine le prototype présenté dans cette production, et précisément en s’attardement sur la plaque d’immatriculation située à l’arrière, on peut lire l’inscription « Berserk ».
Ce nom n’est pas anodin et lorsqu’on le confronte à l’illustration du premier concept art relatif au Démon des Routes – avec cette fameuse créature rose – et bien il prend tout son sens. En effet, le terme anglais « Berserk » peut être traduit par les formulations « fou furieux » ou encore « hors de contrôle ».
C’est exactement l’attitude que renvoie le monstre rose sur le document conceptuel, c’est-à-dire une expression faciale affichant une certaine folie mêlée à de l’excitation ainsi qu’à de l’agressivité. Ceci dit, je pense que le terme « Berserk » pourrait bien faire référence à un modèle spécifique de coccinelle fabriquée par Volskwagen. A cet instant, mes maigres compétences dans le domaine de l’automobile me limitent à l’hypothèse concernant cette piste.
D’autre part, le visuel transitionnel ci-dessus met en scène le Démon des Routes avec l’action figure de Peter Venkman aux commandes ainsi que celle de Ray Stanz en tant que passager. Cette configuration n’est pas hasardeuse puisqu’elle a pour vocation d’illustrer l’interaction entre les jouets d’une même gamme.
Et en effet, les deux action figures présentes sur la photographie sont des modèles appartenant à la série 1. Pour autant, sur les visuels promotionnels définitifs relatifs au Démon des Routes, le véhicule sera accompagné de Peter Venkman sous sa déclinaison Grand Frisson, lequel sera parfois associé à Egon Spengler qui apparaitra également dans son format Fright Features (dénominatif aux U.S).
Ce second choix est très pertinent puisqu’il fait appel au concept de la « publicité indirecte ». En effet, Peter Venkman et Egon Spengler Grand Frisson appartiennent à la même série de jouets que le Démon des Routes. Durant la temporalité de création propre à notre coccinelle jaune hantée, ces action figures n’avaient certainement pas un niveau de conceptualisation assez avancé. D’où la présence de leurs homologues antérieurs issus de la série 1.
Par ailleurs, il existe un autre visuel transitionnel de la déclinaison plastique du Démon des Routes, lequel se rapproche farouchement de la version qui sera commercialisée. Il s’agit d’un sample, et non pas d’un prototype j’insiste, avec un degrés de finition sans aucune mesure malgré l’absence de quelques détails au niveau de la partie céphalée de la Mante Religieuse.
On soulignera la couleur verte de l’insecte qui est moins vive que pour le modèle commercialisé. Globalement, le plastique semble être d’excellente facture et on retrouve sur la plaque d’immatriculation avant le dénominatif définitif « Highway ». Le terme « Haunter » sera situé sur celle placée à l’arrière.
Epilogue
Le Démon des Routes a marqué mon enfance. Même si je m’extrais de cette zone liée au souvenir, et le plus objectivement du monde, il reste un véhicule exceptionnel. Du code couleur en passant par l’action feature jusqu’au design, rien n’est à jeter.
A travers cette petite production, j’ai souhaité aborder le Démon des Routes selon un prisme conceptuel, par opposition à l’Instant Vintage que j’avais réalisé pour ToyzMag en avril 2014. Il faut donc considérer ce dossier spécialement rédigé pour FulguroPop comme une suite – ou une MAJ – de celui écrit il y a plus de 8 ans maintenant.
Ce qui me semble intéressant, c’est qu’en fonction de l’angle d’approche – c’est-à-dire technique, conceptuel, nostalgique ou même référentiel – le ressenti vis-à-vis d’un jouet, en l’occurrence vintage, ne sera pas le même. C’est pour cela que je parle souvent de (re)découverte lorsque je présente une déclinaison plastique des années 80.
Nous pouvons parfaitement connaître un jouet mais notre manière de le percevoir, en fonction de la nature des informations proposées, peut nettement différer. Aussi j’aurais pu aborder l’absence du logo Volkswagen sur notre coccinelle jaune hantée en donnant d’hypothétiques explications, évoquer le fonctionnement détaillé de l’action feature ou bien rédiger un nouveau numéro des Jouets du Mercredi à travers une approche basée sur le souvenir.
Ces différents axes sont déjà présents dans la production rédigée pour ToyzMag, il ne me semblait donc pas nécessaire d’en faire la reproduction ici. J’espère que cette petite bulle à la fois vintage et conceptuelle aura été agréable à lire. Rendez-vous d’ici peu afin de (re)découvrir ensemble un nouveau jouet des années 80. Merci à tous pour vos lectures.
Cette production est affectueusement dédiée à mon vieil acolyte Geoffrey alias Jouck ainsi qu’à Matthieu alias Monsieur Toys.
- Dossier Vintage : Cobra Terreur – G.I.Joe (Hasbro 1988) - 25 novembre 2023
- SilverHawks : variante dans la distribution française (Kenner 1986) - 18 novembre 2023
- FulguroTube : Le Freestyle Toys de Tomy (La Séance de Minuit) - 17 novembre 2023
ToyKitch
•1 an ago
Article au top !
Pour le “Un monde plein d’humour…” je pense aussi que c’était pour rassurer les parents sur des trucs un peu « horrifiques » et ça doit aussi rejoindre le fait qu’ils aient « adouci » le design de la voiture pour rentre ça moins… horrifique.
Nicko
•1 an ago
Merci ma Patounette <3
Ta remarque tient la route, si j'ose dire 😀
FurySanctuary
•1 an ago
Ca fait écho à Sectaurs, comme dit durant le live. Le rendu des jouets pouvait poser des problèmes du point de vue des parents. Trop « creepy », alors que c’est justement ce qui plaît quand on est gamin, le rapport/vision n’est pas le même et forcément un adulte juge avec son vécu et sa perception de la vie.
Alors quand des années plus tard des éléments terribles et malheureux comme une guerre (Golfe) sont apparus, cela a eu un impact encore plus fort et sur quasi toutes les gammes/produits du moment.
Bref, le sujet est long et nous en avons débattu déjà un milliard de fois ici.
Nicko
•1 an ago
Sectaurs, Power Lords, Skeleton Warriors, des gammes qui ont été victimes de leur imagerie macabre/horrifique, laquelle justifie partiellement un certain échec. Un véritable sujet qui mériterait d’être développé à travers des coupures de presse que je dois toujours présenter dans le magazine. Dès que le temps me le permet, je m’y attèle.
Greg
•1 an ago
C’est toujours un énorme plaisir que de lire tes articles qui fourmillent de détails et d’infos inédites sur des pièces cultes !
Et même si cette coccinelle ne m’a jamais vraiment attiré, aussi bien à l’époque que depuis que je collectionne, ta tribune m’a limite donné envie de me lancer à sa recherche, tellement l’histoire et les concepts qui sont derrière sont intéressants 😉
Bravo encore une fois pour ton travail, pour le temps et la documentation qu’il doit demander (j’ai adoré le Mumm-Ra et sa dague jaune !). A très bientôt !
Nicko
•1 an ago
Mr Greg le Toys maker ! Ton message me fait vraiment plaisir ! 🙂
Je te remercie beaucoup pour l’intérêt que tu portes à mes modestes travaux. Et je suis comblé sachant que ces derniers génèrent du plaisir. Un des maîtres-mots qui synthétisent mon aventure avec les jouets vintage ainsi que l’écriture. Chez FulguroPop, le plaisir, le partage, l’humour et la bienveillance sont réellement au rendez-vous.
Je t’encourage vivement Greg à acquérir un exemplaire du Démon des Routes. Une fois en main, tu apprécieras à coup sûr un véhicule original, jouable, fun et qui incarne à merveille une époque comme une gamme de jouets inoubliable. Par ailleurs, je suis très touché que tu aies pris le temps de lire le dossier vintage sur la carte AL.ES de Mumm-Ra. J’ai bien conscience que cette production est très dense et que la lisibilité s’en trouve possiblement affectée. Mais je pense aussi que c’est une production qui vaut réellement le coup d’être lue.
Merci de nouveau Greg pour ta présence que j’apprécie beaucoup ! 🙂
Padawan
•1 an ago
Topissime article, rempli d’infos et de nostalgie qui tombe à point nommé avec la trouvaille de Mamy Beurk en brocante, il y a moins de deux semaines pour la modique somme de 1€ 😌
Nicko
•1 an ago
Merci beaucoup Padawan pour ta lecture ! 🙂
Mamy Beurk est mon Cache Démon favoris, même si j’apprécie réellement les 5 autres modèles qui composent cette série d’action figures mythiques. Je suis heureux que tu aies pu te faire plaisir pour un prix plus que raisonnable. C’est l’avantage des brocantes, avec un peu de chance et un réveil qui sonne tôt, il est possible de trouver des choses sympathiques, même à notre époque. Pour autant, la brocante constitue une pratique qui m’est étrangère, je n’en ai jamais faite de mon existence. Ceci dit, c’est une expérience à tenter et à laquelle je ne suis absolument pas réfractaire.
Merci de nouveau Padawan pour ton intervention 🙂
Blaster
•1 an ago
Nan mais quel talent ! Je le disais hier soir dans le live, ces dossiers sont de vraies mines d’or dans lesquelles on plonge avec plaisir, Nicko. Je dois avouer que tu enchaînes les gammes que je n’ai pas ou très peu suivies et c’est toujours un plaisir de découvrir autre chose. Surtout avec une telle qualité de l’information.
Nicko
•1 an ago
Merci mon Ju, je suis très touché que tu apprécies autant mes modestes productions au sein du magazine 🙂
Et je te rejoins de manière absolue, il est toujours intéressant de découvrir des choses diverses en termes de pop culture. C’est un peu la force de FulguroPop, proposer un éventail d’approches plurielles avec des sujets très diversifiés. Samedi prochain je parlerai de la licence SilverHawks, toujours à travers le prisme conceptuel.
Monsieur Toys
•1 an ago
Encore un article plein de passion avec un contenu riche et des informations super interessantes pour tout amateur de jouets vintage. Big up à toi homme slip !
Nicko
•1 an ago
Merci beaucoup Monsieur Jouets ! 😀
Ce petit dossier vintage est la continuité écrite de ce dont nous avons parlé ensemble dans le live sur ta chaine. J’avoue ne pas me lasser à la fois de l’approche conceptuelle – lorsque je parle des jouets des années 80 – mais également de licences comme S.O.S Fantômes, SilverHawks, Rock Lords, Power Lords ou encore Cosmocats.
jp
•1 an ago
La voilà la fameuse photo de l’Ecto 1 que je n’avais pas vu dans le live. Et via ce dossier il est plus facile de voir les photos de recherche mais aussi du sample et du petit moteur démon car c’est vraiment tout petit et on voit le changement pour le produit final. La photo avec nos deux chasseurs de fantômes (me demandez pas les noms je n’ai jamais assez suivi les films ou le DA) de dos dans la coccinelle rend vraiment bien, au point que je me suis demandé si c’était bien les jouets ou des jouets modifiés car je ne pensais pas que la tête pouvait déjà tourner sur ces derniers (je n’en ai pas eu, j’étais trop dans le jouet transformable). Un autre véhicule qui me faisait de l’œil et qui se transformait et qui venait d’une licence au nom étrangement proche, Ghostbusters le DA, c’était la voiture jaune également avec les ailes cachées si ça te dit quelque chose avec le générique (Let’s Go Ghosbusters) avec un gorille à chapeau et sac à dos ?
Nicko
•1 an ago
Merci mon JP pour ta lecture et ton intervention 🙂
Alors le véhicule que tu évoques est très certainement le Ghost Buggy de l’œuvre Let’s Go Ghostbusters. C’est une voiture effectivement transformable avec du jaune mais majoritairement du rouge ainsi que du rose de mémoire. Je suis passé totalement à côté de ce DA Ghostbusters à la sauce Filmation et idem concernant les jouets dédiés.
Pour répondre à ta première interrogation, les deux action figures visibles de dos sur la photo du prototype du Démon des Routes, à savoir Peter Venkman et Ray Stanz de la série 1, sont des modèles strictement standards, précisément ceux qui ont été commercialisés. Les têtes des 4 chasseurs de fantômes V.1 peuvent bien tourner à 360°.
Je te cite : « Et via ce dossier il est plus facile de voir les photos de recherche ». Voilà pourquoi je suis et je resterai un homme de l’écrit. Le format rédactionnel à quelque chose d’ergonomique, si tant est que la forme soit suffisamment fluide et travaillée. La contrepartie est qu’il faut nécessairement fournir un effort de lecture et d’intéressement, par opposition à la vidéo qui nourrit bien trop souvent la passivité. Pour autant, je prépare un format vidéo qui sera effectif d’ici peu, je pense pour le mois d’octobre, et complémentaire de mes modestes écrits. J’en parlerai dans FulguroPop le moment venu.
Merci de nouveau mon JP pour ton indéfectible soutien 🙂
Jean Eude
•1 an ago
La Gazette du Jouet Vintage apprécie cet article !
Nicko
•1 an ago
Tu me manques tellement ma Vermandoise 🙁