Dossier Vintage : Orca, groupe des Plongeurs – G.I.Joe (Hasbro 1988)

 

Nouveau dossier vintage spécialement rédigé pour FulguroPop. Aujourd’hui je vous propose de clôturer la mouture 2021 avec un G.I.Joe en blister français. Je réserve quelques surprises pour la série de productions prévues au cours de l’année 2022, lesquelles seront assez marquées par la licence des héros sans frontières.

Que ce soit en termes d’action figures ou de véhicules, les packagings hexagonaux slipfresh vont se succéder à nouveau. Pour autant, je n’oublie pas à la fois le lectorat qui n’est pas afficionado des G.I.Joe tout comme mes autres sensibilités concernant les jouets de la décennie 80.

Aussi vous retrouverez parallèlement des analyses abordant notamment la thématique des robots, qu’ils soient de pierre et/ou de métal. Sans oublier quelques personnages articulés horrifiques tout comme certains sbires anthropomorphiques qui ont clairement marqué la dernière partie des années 80. Enfin, toujours selon une sensibilité personnelle, vous découvrirez également des productions dédiées à des concept arts et autres dessins préparatoires.

Pour l’instant revenons à notre dossier du jour qui va aborder le conditionnement français d’Orca, le plongeur d’élite des héros sans frontières. Au-delà des spécificités de la carte Hasbro Hexagonale, je souhaite présenter des documents d’animation en lien avec la création du personnage pour la série animée G.I.Joe développée par Sunbow/Marvel (1983). Le prisme promotionnel sera également évoqué à travers quelques symétries. Bonne lecture à tous.

 

 

La carte Hasbro France

L’année 1988 constituera une très belle cuvée concernant l’expansion de la licence G.I.Joe dans l’Hexagone. L’implantation de 1987 s’étant parfaitement effectuée, on retrouvera en 1988 un catalogue beaucoup plus dense avec des références nombreuses.

Toujours selon un différé quasi constant entre la distribution de la gamme aux Etats-Unis et en France, deux années seront nécessaires – dans la majorité des cas mais pas toujours – pour que les jouets G.I.Joe déjà commercialisés au pays de l’Oncle Sam arrivent dans l’Hexagone.

Aussi nous découvrirons l’action figure d’Orca en 1988 (d’où la datation de mon titre) sur le sol français alors que celle-ci était commercialisée dès 1986 aux U.S. sous le dénominatif de Wet-Suit.

 

 

Le charme des cartes Hexagonales  G.I.Joe est incontestable. Plusieurs éléments contribuent à cette esthétique remarquable. D’abord la présence d’un artwork handmade aux dimensions notables, en l’occurrence celui d’Orca, et très certainement réalisé par l’artiste iconique Hector Garrido. La posture du plongeur d’élite apporte un dynamisme suffisant pour évoquer une descente dans des eaux profondes et obscures.

Il est intéressant de souligner que sur l’artwork la combinaison de plongée d’Orca n’est pas représentée au niveau de ses jambes, par opposition à l’action figure commercialisée. C’est un détail à mettre en perspective avec la partie promotion et model sheets qui suivra, notamment selon le prisme de la « révision ».

La mention héros sans frontières sous le logo G.I.Joe est également un autre élément esthétique à relever. La typographie changera à partir de 1989 avec une inscription dotée désormais de caractères réduits – lesquels deviendront blancs dès 1990 – ce qui est clairement dommageable à mon sens sur le plan visuel.

 

 

En termes de format, le blister d’Orca qui illustre ce dossier fait partie des cartes « petites à opercule fermé », celles que nous avons connu précisément en France durant les années 1987 et 1988. Pour rappel, à partir de 1989, les blisters G.I.Joe Hexagonaux auront des proportions augmentées avec des opercules ouverts de type crochet, que ce soit pour les action figures nouvellement sorties la même année ou bien concernant les rééditions de modèles antérieurs.

Autre point significatif, la présence de la blue frame en bas à gauche du front card contenant la mention suivante (dont la syntaxe est perfectible) : adopte toutes positions de combats. Cet encadrement à caractère promotionnel disparaitra à partir de 1989 sur les grandes cartes G.I.Joe françaises. On retrouvera cependant sur une partie de cette mouture – et précisément au même emplacement –  le macaron publicitaire indiquant la possibilité d’obtenir l’action figure exclusive de Super Trooper.

Enfin de manière anecdotique et toujours concernant le front card, il est intéressant de souligner le fond bleu des zones qui accueillent l’action figure d’Orca ainsi que ses accessoires. Une couleur qui entre parfaitement en adéquation avec la thématique marine du personnage.

 

 

Le cardback des blisters G.I.Joe offre tout le savoir-faire d’Hasbro, précisément au cœur des années 80 et notamment via la présence de la traditionnelle file card. Une fois n’est pas coutume, la syntaxe et l’orthographe offrent une rédaction de bonne qualité. En lisant les informations contenues, on découvre que Orca est un protagoniste à la fois brutal et cultivé, une dualité paradoxale qui apporte du relief au personnage. D’ailleurs le regard réalisé par l’illustrateur sur l’artwork du front card rejoint parfaitement la dimension sauvage et agressive évoquée dans la file card dédiée.

Autre élément indissociable et distinctif des cardback G.I.Joe, la présence d’un point étoile à collecter afin de bénéficier d’offres promotionnelles variables selon les temporalités. Enfin il faut souligner la mosaïque de personnages présentant les références disponibles en 1988 sur le sol français mais également la plupart des action figures commercialisées l’année précédente.

 

 

Promotion et model sheets

Il existe plusieurs configurations dans l’art de la publicité. J’en identifie souvent deux lorsque j’évoque les packagings des jouets vintage, à savoir une forme directe et indirecte. C’est précisément la seconde que je souhaite mettre en perspective avec l’action figure d’Orca.

Lorsqu’on se réfère à la série de jouets G.I.Joe distribuée aux Etats-Unis en 1986, on observe que notre plongeur d’élite des héros sans frontières est spontanément associé au Diable des Mers (Devil Fish en V.O.), précisément à travers l’artwork qui illustre la boite du petit hors-bord monoplace et bimotorisé.

 

 

La thématique marine est évidement en cause mais pas que. D’abord selon cette idée de publicité indirecte, l’association entre le Diable des Mers et Orca est un habile moyen de rendre interdépendants les deux jouets et donc de justifier une nécessité, celle du double achat.

Ceci dit, si on examine l’œuvre animée G.I.Joe ainsi que les comics dédiés, on retrouve dès 1985 cette idée d’association entre Orca et le Diable des Mers. Le model sheet ci-dessous à droite réalisé en 1985 (et « approuvé » en 1986) pour le D.A Sunbow/Marvel des héros sans frontières illustre directement notre plongeur d’élite aux commandes du hors-bord monoplace. Le dessin est pourtant spécifiquement attribuable au Diable des Mers lorsqu’on examine les notations présentes.

En finalité et selon le prisme promotionnel, Orca sera un passager du hors-bord monoplace plutôt que son pilote. Le poste de commande sera en effet attribué de manière traditionnelle à Scout (Beach Head en V.O), lequel appartient à la série 5 des jouets G.I.Joe (1986 datation U.S.), au même titre que Orca.

 

 

Selon une sensibilité personnelle, je trouve qu’au-delà de cette thématique marine commune les schémas de couleurs qui correspondent à Orca et au Diable des Mers s’harmonisent parfaitement, sans compter la présence de logos spécifiques. Je reviendrai plus en détail sur ces éléments dans la dernière partie du dossier.

Je vous joins un premier model sheet concernant Orca, toujours pour la série animée G.I.Joe de Sunbow/Marvel. C’est précisément un close-up du visage de notre plongeur d’élite réalisé en 1985. L’expression faciale et le design de celui-ci ne reflètent pas spontanément les informations que l’on peut lire sur la file card de l’action figure.

 

 

Le second model sheet ci-dessous illustre un travail effectué en 1986 – toujours pour la série animée Sunbow/Marvel – sur la combinaison de plongée d’Orca avec un ciblage concernant le dispositif permettant de fournir l’oxygène à son porteur. Le design de cet appareillage est très intéressant avec une dimension à la fois moderne comme vintage.

On imagine parfaitement notre plongeur d’élite, lorsqu’il déplace son matériel sur la Terre ferme, transporter ce dispositif à oxygène par la poignée située sur la partie supérieure de celui-ci. Par ailleurs, nous sommes en présence d’un croquis dans une version dite « révisée/modifiée ». J’aurais été curieux d’examiner le dessin précédent afin de déceler des idées éventuellement différentes.

Nous aurions peut-être découvert une version animée d’Orca avec une combinaison de plongée ne couvrant pas intégralement les jambes du personnage.

 

 

Les dents de l’océan

Avant d’aborder en détail l’action figure d’Orca, je souhaiterais évoquer un épisode bien particulier de la série animée G.I.Joe développée et produite par Sunbow/Marvel. Il s’agit de Iceberg Goes South diffusé pour la première fois aux Etats-Unis en fin d’année 1986.

Au-delà de la correspondance temporelle avec la cinquième mouture de jouets G.I.Joe, il est intéressant d’observer les mises en scène où Orca sera aux prises avec un véritable orque, lequel est en fait Iceberg – le spécialiste en interventions polaires des héros sans frontières – génétiquement modifié par une énième expérience du Dr. Cortex (Dr. Mindbender en V.O).

Les résonances nominatives sont amusantes sans compter le flacon qui a rendu possible la mutation génétique et sur lequel il est inscrit killer whale. Une autre évocation, bien connu des amateurs de la licence des héros sans frontières, qui fait notamment appel à l’Aéroglisseur (Cachalot) initialement baptisé aux Etats-Unis Hovercraft (Killer W.H.A.L.E.).

 

 

Toujours sur le plan sémantique et possiblement selon une éducation cinématographique personnelle, le dénominatif Orca me renvoie immanquablement au film Les Dents de la mer (1975) réalisé par Steven Spielberg en m’évoquant le célèbre bateau aux dimensions trop modestes pour faire face à Bruce.

Si on place en correspondance certaines séquences de l’épisode Iceberg Goes South, on retrouve des configurations qui suggèrent clairement les péripéties de Brody, Quint et Hooper à travers une version polaire. Les deux prélèvements ci-dessous devraient rappeler aux cinéphiles des scènes du premier opus de la saga Les Dents de la mer.

 

 

Orca, groupe des Plongeurs

J’ai un affect particulier pour l’action figure d’Orca. Pourtant je ne l’ai pas connu durant mon enfance et je ne garde aucuns souvenirs télévisés de celle-ci. Même si Torpedo (1983) a été la première déclinaison de plastique des héros sans frontières spécialisée – en partie – dans le domaine de la plongée (distribué en France autour de 1985 sous carte Action Force), Orca n’en reste pas moins une figurine articulée très intéressante.

D’abord sur le plan chromatique. Le code couleur utilisé – qui associe le vert d’eau, l’orange, le noir et le blanc – évoque en filigrane la flore dans les milieux marins, précisément certains types de coraux. À titre personnel, la couleur orange est une teinte qui me transporte spontanément au cœur des années 80. D’autre part, lorsqu’on met en perspective Orca avec le Diable des Mers, la chromatique orange commune devient un autre trait d’union possible.

 

 

En termes d’accessoires, notre plongeur d’élite des héros sans frontières est fourni avec « un traineau sous-marin, des réservoires de scaphandre avec tuyau flexible d’air et un projecteur sous-marin ». Au-delà d’une syntaxe à retravailler, on relèvera la faute orthographique pour le mot réservoir. Une paire de palmes noires, non-mentionnée, est également vendue avec l’action figure. À noter que le dispositif à oxygène dorsal est doté de deux hélices rétractables selon le support animé de Sunbow/Marvel. Une fonction qui n’est évidemment pas reproduite sur la déclinaison plastique.

Parallèlement, il est intéressant de souligner que Orca n’est commercialisé avec aucune arme amovible (j’exclus sciemment celles moulées sur le corps du personnage). Une dimension d’explorateur/éclaireur en ressort nettement par opposition à la thématique militaire/martiale profonde de la gamme G.I.Joe.

Enfin, et au-delà d’un design général qui me séduit particulièrement selon une sensibilité vintage, Orca arbore sur son torse un logo spécifique rouge qui semble représenter un poisson volant ou exocet commun. Cette particularité est à corréler avec un autre logo spécifique, lequel est présent sur la coque du Diable des Mers, toujours en lien avec la thématique marine.

Concernant Orca, le choix du poisson volant est pertinent car il traduit une mobilité/agilité ainsi qu’une rapidité accrues, des compétence clefs pour un soldat appartenant à une unité d’élite qui évolue dans un milieu sous-marin.

 

Epilogue

Les action figures G.I.Joe vintage sont d’une hétérogénéité incroyable, les thématiques/spécialités militaires proposées étant extrêmement nombreuses. Chaque enfant des eighties avait à disposition un panel de personnages très dense dont les possibilités d’identification étaient multiples.

En dernière instance, Orca s’inscrit pleinement dans un certain particularisme qui le place au croisement du soldat et de l’explorateur. Bien au-delà de cette ambivalence, notre plongeur d’élite – selon une sensibilité personnelle – constitue un symbole possible des années 80 au sens large du terme, à la fois pour des raisons de design comme de chromatique.

Aussi les déclinaisons successives de l’action figure ne trouveront aucune place dans mon cœur même si certaines sont très intéressantes. J’insiste encore une fois, Orca V.1 apparaît comme un retour vers le passé à l’image d’une véritable plongée au cœur de la décennie 80.

J’espère que ce dernier dossier vintage de l’année 2021 aura été agréable à lire. Rendez-vous en 2022, si tout va bien, afin de (re)découvrir ensemble de nouveaux jouets vintage. Avant de conclure, je souhaiterais remercier chaleureusement notre rédacteur en chef Julien alias Blaster pour sa bienveillance ainsi que pour le travail colossal qu’il effectue au quotidien afin de permettre à FulguroPop d’exister. Son implication, son écoute et sa gentillesse font partie des ciments profonds du magazine.

Je voudrais également remercier mes acolytes rédacteurs pour leur amitié et la passion qu’ils insufflent à FulguroPop. Ils sont des sources de culture et d’expérience auprès desquelles j’apprends énormément. Enfin, il m’est impossible de ne pas remercier tous nos lecteurs ainsi que les intervenants réguliers qui apportent de la vie à l’espace des commentaires. Les messages que je lis quotidiennement sont aussi pertinents qu’instructifs, avec parfois un soupçon d’humour qui ne me laisse pas insensible.

Cette production est spécialement dédiée aux copains du forum Cobra Island. Merci à tous pour vos lectures et joyeux Noël.

10 comments

Ryuzo says:

Merci mon Nicko pour ta revue écrite et tes remerciements, cela vaut également pour toi.

Et enfin tu fais bien de mettre en évidence Julien qui abat un boulot monstrueux, en plus d’être un homme compréhensif, bienveillant et passionné.

Nicko says:

Je t’en prie mon Géronimo, merci également à toi pour ton amitié 🙂

Citer, honorer, dédier, c’est une partie de l’esprit et de l’A.D.N profond concernant ma démarche lorsque j’écris publiquement. Plus que de l’honnêteté intellectuelle, c’est une volonté farouche de fédérer et de porter un message nourri par la bienveillance. N’oublions jamais au quotidien ceux qui contribuent et ont contribué à faire vivre le jouet, directement ou indirectement, vintage comme moderne.

Benjamin says:

Encore un grand bravo à monsieur Nicko pour ce très bel article richement illustré et détaillé.
Les model sheets sont un régal d’un point de vue artistique. D’autant plus que c’est plutôt rare d’avoir accès à ce type de travail j’imagine.
Nicko, tu as vraiment des yeux de lynx : je ne suis même pas sûr d’avoir déjà fait gaffe que l’artwork montrait les jambes d’Orca alors que sa figurine articulée, non. LOL 🙂
Comme toi, je suis aussi sensible au côté esthétique : il est vrai que les couleurs orange et vert se marient très bien sur ce personnage, que je trouve très réussi.
J’ai bien aimé aussi ton parallèle avec le Diable des Mers.
Quelles belles séries pour les G.I.Joe FR que furent les années 1986, 1987 et 1988.
Merci donc Nicko pour ce nouveau dossier vintage.
Vivement la suite !
😉

Nicko says:

Merci beaucoup Benjamin pour ta présence et ta lecture 🙂

Les model sheets sont effectivement intéressants d’un point de vue graphique, précisément dans le cadre de l’animation. Par opposition aux concept arts qui s’inscrivent davantage dans une zone préparatoire et pas nécessairement au développement d’un support animé. Pour être honnête, il est bien plus aisé de trouver des model sheets que des dessins conceptuels, notamment en lien avec la création de jouets. La banque de données que j’ai pu obtenir a demandé plusieurs années de travail/récolte et encore aujourd’hui, je récupère au grès de mes pérégrinations sur la toile des croquis appartenant aux coulisses de nos œuvres d’enfance.

Concernant la différence de design entre l’Orca du blister Hasbro et sa déclinaison animée Sunbow/Marvel, il faudrait d’autres documents conceptuels afin d’établir une chronologie et pourquoi pas une explication précise concernant cette variation. J’ai bien quelques idées que je prendrai le temps de développer dans un papier qui me trotte en tête depuis un moment et qui abordera – en plusieurs parties – la thématique de la variation dans les jouets des années 80. Tout un programme.

Les moutures de jouets G.I.Joe que tu évoques Benjamin doivent certainement appartenir à la temporalité U.S. puisque nous n’avons connu les déclinaisons plastique des héros sans frontières qu’à partir de 1987 en France. Dans les deux cas, ce sont effectivement des années incroyables avec des références qui ont profondément marqué mon enfance.

Merci de nouveau Benjamin pour ton message particulièrement encourageant 🙂

Quelle merveille et quel plaisir de découvrir ce blister nickel. J’ai beaucoup aimé cette figurine et le rôle du personnage dans la saison 2 du DA y est pour beaucoup.

Merci Nicko pour ces madeleines de Proust que tu as le don de dénicher et bravo pour ton talent qui consiste à les présenter de manière aussi complète !

Nicko says:

Merci beaucoup Ju 🙂

Au-delà du bonheur d’évoquer des gammes et des jouets vintage qui me passionnent, c’est surtout un plaisir de partager mes modestes travaux dans FulguroPop. Pour deux raisons majeures : d’abord en contribuant à la pérennisation du magazine selon mes microscopiques moyens. Mais également parce que je sais qu’au sein de la rédaction comme du lectorat, il y a quelques mordus de gammes de jouets vintage appartenant au cœur des années 80.

Sans compter les passionnés de mon espèce, c’est-à-dire très attachés à l’état de conservation des conditionnements comme des jouets de notre enfance. Une véritable règle d’or à laquelle je suis fidèle depuis plus de deux décennies.

elcaballerodelcancer says:

Je l’ai déjà dit mais je le répète: « Quel plaisir de te lire, Nicko!! »
(et pardonne-moi si je ne laisse pas de commentaire à chacune de tes rédactions, sache cependant qu’elles sont lues avec avidité!! Il en va de même pour les autres productions des rédacteurs de Fulguro qui ne sont pas en reste quant au bien-être procuré!!)

Quelle somme d’infos dans ce dossier!! Quel travail de recherche et quelle analyse!! Et en plus, tu nous offres quelques trésors: merci pour les model sheets!! … Je m’emballe tel le moteur du Diable des Mers mais quand je plonge trop longtemps et trop profond dans tes papiers, l’ivresse de la lecture n’est pas loin… 😉 …

G.I. Joe ne fait pas vraiment partie de mes séries favorites mais tu parviens à si bien aimanter ta passion qu’on ne peut faire autrement que d’être attiré par tes articles et d’être satisfait d’être plus cultivé à la sortie de lecture de tes dossiers… Merci, Nicko !! Et comme dirait Benjamin: vivement la suite!!

ps : je ne m’y connais pas énormément au niveau du background des persos mais j’ai eu la chance, étant enfant, d’avoir une figurine qui pourrait faire office de némésis à notre cher Orca: Hydro-Vipère dont l’aspect monstrueux m’avait tout de suite attiré (et que dire du superbe artwork de la carte!!).
psbis : l’épisode « Iceberg goes south »dont tu parles (mais que je n’ai jamais vu) me fait penser énormément au film « Orca » (tiens donc !! 😉 ) de Michael Anderson sorti en 1977 où Richard Harris (quel acteur!!) joue un pêcheur confronté à un épaulard mâle ivre de vengeance suite à la mort « accidentelle » de la femelle avec laquelle il allait fonder une famille, l’animal le tenant responsable du décès de celle-ci, le tout sur fond d’une magnifique musique orchestrée par Morricone… Le pitch peut paraître idiot mais le film se laisse regarder sans déplaisir… La seconde photo de l’épisode que tu proposes (celle où l’on voit Orca sur l’iceberg avec l’épaulard prêt à le dévorer) présente de nombreuses similitudes avec le dénouement du film : https://static.films-horreur.com/2020/10/orca-1-768×327.png

Nicko says:

Merci infiniment Olivier pour tes mots, lesquels me touchent beaucoup 🙂

Comment pourrais-je t’en vouloir de ne pas commenter toutes mes productions ? Tu n’as rien à te faire pardonner et je crois surtout que je ne peux que te remercier chaleureusement pour tes interventions qualitatives qui sont aussi pertinentes qu’instructives, avec cette particularité qui consiste à manier les mots et les tournures selon un prisme humoristique parfaitement maîtrisé.

Le plaisir est le maître-mot, le trait d’union qui relie nos échanges Olivier et je suis toujours très heureux de susciter l’intéressement pour un sujet qui ne bénéficie pas d’une sensibilité préalablement acquise. La découverte est finalement un moteur qui provient de l’interaction et d’une ouverture à d’autres horizons parfois insoupçonnés.

Aussi ta référence cinématographique Orca, que je ne connaissais pas, est d’une pertinence exceptionnelle. Je vais m’empresser de visionner ce film et je ne manquerai pas de revenir vers toi pour te transmettre un avis. D’autre part, Hydro-Vipère est un modèle fabuleux qui est présent dans mon top 10 des action figures G.I.Joe. Tout me séduit, du code couleur au design en passant par les accessoires. C’est un jouet que j’ai connu durant mon enfance et qui a clairement contribué à nourrir de longues heures de jeu.

Merci de nouveau Olivier pour ton intervention qui complète avec brio ma modeste production 🙂

ayorsaint says:

Le visage que l’on voit sur le premier model sheet ne correspond pas vraiment avec la description qui est faite du personnage au dos de la carte. Il semble paisible alors qu’on le décrit plutôt comme un type brutal. Ce doit être lorsqu’il enfile sa combi que le changement de personnalité s’opère.
En revenant sur le dos de la carte je m’aperçois qu’il y avait un paquet de persos charismatiques pour cette collection. Bizarrement je me rappelle de la plupart alors que Orca a été une (re)découverte. Je ne me souvenais plus du tout de lui…
Merci pour ce papier passionnant Nicko.

Nicko says:

Merci mon Aurel pour ta lecture et ton message 🙂

Je me suis fait exactement la même réflexion que toi, laquelle est mentionnée dans ma modeste production. Encore que, l’expression faciale du model sheet pourrait entrer dans le cadre d’un profil possiblement torturé/psychotique. C’est une appréciation subjective qui demanderait plusieurs avis. Ce qui nous heurte possiblement, c’est le traitement capillaire du personnage, mais là encore, je ne suis pas le mieux placé pour aborder ce sujet ! Lol

La mouture d’action figures G.I.Joe appartenant à l’année 1988 selon la temporalité FR est exceptionnelle, au même titre que celle de 1989. J’en discutais encore hier soir avec Toky et je lui expliquais en quoi cette wave contenait d’absolues raretés. 1989 est une cuvée de personnages chers à mon cœur, laquelle est probablement ma favorite même si les années 87 et 88 contiennent de véritables perles en termes d’action figures. Trois années difficiles à départager selon les sensibilités, même si 1987 restera fondatrice pour l’Hexagone avec des personnages phares sur le plan scénaristique lorsqu’on pense cette wave à travers le prisme de l’animation.

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