Analyse Vintage : Sticks ‘n Stones – Rock Lords (Bandai/Tonka 1986)

 

Aujourd’hui je vous propose une nouvelle analyse vintage qui concernera une gamme de jouets des années 80 figurant dans mon top 3. Il s’agit des Rock Lords, les seigneurs de la roche. Voilà une licence très rarement mise à l’honneur, et lorsque cela est le cas, l’approche nostalgique ainsi que le prisme du souvenir sont récurrents. A titre personnel je trouve que ces lectures de surface, très agréables au demeurant, ne rendent pas pleinement hommage aux robots de pierre.

Selon ma modeste méthodologie, j’ai choisi de disséquer le temps de cette production Sticks ‘n Stones, le Rock Lord doté d’une double identité. La grille de lecture impliquera une symétrie à travers une contextualisation chronologique. La période conceptuelle des Rock Lords sera évoquée. J’aborderai ensuite quelques particularités plus ou moins connues de Sticks ‘n Stones. L’épilogue conclura l’analyse. Bonne lecture à tous.

Les Rock Lords « regulars » – contextualisation et chronologie

Afin d’établir une mise en situation, je voudrais débuter cette production en évoquant quelques dates clefs. Les Rock Lords c’est une licence dont le dépôt officiel a été effectué en 1985. La distribution des modèles « regulars »commencera en 1986 aux Etats-Unis, au Canada, en Europe (France, Italie, Allemagne, Royaume-Uni et Benelux), en Australie ou encore au Japon.

Je me limiterai aujourd’hui aux trois séries formelles des Rock Lords par souci de lisibilité. Ce contexte précis m’est également suffisant pour aborder Sticks ‘n Stones. L’année 1986 comptabilisera la répartition de deux assortiments comportant 6 modèles chacun. Ce sont clairement les plus populaires. Spearhead et Saberstone constitueront un troisième assortiment à la configuration restreinte qui sera distribué en 1987, notamment aux côtés des trois Jewels.

 

La gamme des Rock Lords est sous licence Bandai. Cependant la distribution aux Etats-Unis sera assurée par Tonka. Au Royaume-Uni le cas est un peu particulier. Même si les cartes Tonka ont bien été distribuées là-bas, nos boites fenêtre européennes ont également connu le sol anglais. J’ai plusieurs témoignages d’amateurs de jouets britanniques qui convergent de manière catégorique, dont celui de Ben Irving.

Le reste de l’Europe, l’Australie et le Japon connaîtront des packagings estampillés Bandai. Une des particularités concernant la diffusion dans l’Hexagone (comme au Japon et en Australie d’ailleurs), c’est l’association de la licence Rock Lords avec celle des Gobots/Machine Robo/Machine Men. Bandai va miser sur l’univers des Gardiens et des Renégats comme support promotionnel en y introduisant les robots de pierre.

 

 

On sait aujourd’hui qu’aucun dessin animé exclusivement dédié aux Rock Lords n’a été produit. Cependant les robots de pierre ont été mis en scène en 1986 dans un film d’animation intitulé Gobots : Battle of the Rock Lords qui n’a jamais été adapté pour la France. En revanche nous avons connu dans l’Hexagone dès 1987 l’œuvre animée La Revanche des Gobots où les Rock Lords apparaissent. Il faut également citer le dessin animé Bleu, l’Enfant de la Terre (1990) dans lequel les Rock Lords sont présents.

L’absence de support animé officiel, des figurations disparates, la concurrence et un concept atypique expliquent l’implantation parfois complexe des Rock Lords sur le marché du jouet malgré un succès populaire notable.

Toujours dans cette idée d’indissociabilité avec les Gobots, les premiers modèles de Rock Lords conceptualisés au Japon (cf. le document ci-dessous) ont été largement inspirés par la série des Monstres (Devil Invader Series chez les nippons), notamment pour leurs formes robotiques. Vamp, Scorp ou encore Pincher (1984/85) constituent des exemples intéressants.

On pourrait également identifier dans les robots du concept art des traits qui évoquent les six modèles du combiner Gobots Monsterous (1985/86).

Sticks ‘n Stones, de Mattel à Bandai

Après ce petit état des lieux chronologique, entrons dans le vif du sujet. Sticks ‘n Stones est un Rock Lord que j’apprécie beaucoup. Depuis l’enfance, j’ai toujours été très sensible aux forces maléfiques car en termes de design on avait souvent droit à bien plus d’originalité que pour les héros.

Sticks ‘n Stones s’inscrit parfaitement dans cet atypisme intrinsèquement lié aux puissances du mal. La présence de deux têtes est un atout séduisant pour les amateurs de singularités dont je fais partie. Lorsqu’on examine Sticks ‘n Stones, nous sommes assez nombreux à faire spontanément le lien avec Two Bad ou Bitete appartenant à la gamme vintage des Maîtres de l’Univers.

Au-delà du design, il existe d’autres similitudes troublantes lorsqu’on met en symétrie Sticks ‘n Stones et Two Bad, notamment sur le plan des profils psychologiques.

 

Avant toute chose, il faut évoquer les temporalités pour que la confrontation soit recevable. L’année 1985 sera celle de la distribution aux Etats-Unis concernant Two Bad. Comme vu précédemment, 1985 c’est aussi le dépôt officiel de la licence Rock Lords et très probablement une période forte en termes de conceptualisation. Alors je n’affirme rien, je mets simplement en symétrie des dates afin d’établir un lien chronologique par correspondance. Continuons en ce sens.

Les Rock Lords n’ont pas eu de support animé dédié. Il a donc été plus ou moins complexe de développer la psychologie des personnages ou en tout cas d’envisager une évolution ainsi qu’un enrichissement. Sticks ‘n Stones apparait bien dans le film d’animation Gobots : Battle of the Rock Lords avec un profil assez traditionnel d’homme de main, de gros bras.

Concernant cette partie de l’analyse, je vais attirer votre attention sur un des mini-comics fournis dans les blisters U.S. des Rock Lords. Cette source de papier nous indique plusieurs éléments contextuels à propos des Rock Lords. Sticks ‘n Stones apparait largement dans ce mini-comic intitulé Powerful Living Rocks Face A Deadly New Peril (1986). On y découvre une opposition et des chamailleries entre les deux personnages qui composent Sticks ‘n Stones.

 

 

Cette double identité conflictuelle apparaissait déjà dans un mini-comic Maîtres de l’Univers qui met en scène Two Bad. Largement commercialisé en 1985 dans le blister U.S. de l’action figure, The Battle of Roboto (édité en 1984) illustre Two Bad en tant qu’homme de main de Skeletor.

Le profil maladroit et inefficace de Two Bad est nettement souligné. Les deux personnalités du Double-headed evil strategist sont en opposition quasi constante. Le bouclier est une source de discorde dont l’enjeu est d’identifier à quel « côté » de Two Bad il appartient.

Suivant la même configuration antagoniste, la propriété du « cœur » de Roboto occasionnera de nouveau une discorde. Encore une fois je n’avance aucune thèse mais il est intéressant de mettre en perspective le traitement psychologique de Sticks ‘n Stones et de Two Bad dans leurs déclinaisons en mini-comics. Si on associe à cette symétrie les temporalités, on peut s’autoriser quelques questionnements et réflexions.

 

 

Particularités morphologiques de Sticks ‘n Stones

Au-delà de la double identité, je souhaiterais souligner d’autres points remarquables à propos de la structure anatomique de Sticks ‘n Stones. D’abord concernant les roches auxquelles le jouet fait référence : la magnétite et l’anthracite. Dans la réalité, la friction de ces deux références minérales génère des étincelles. C’est assez amusant lorsqu’on confronte cette propriété avec les relations conflictuelles relatives à Sticks ‘n Stones.

Seconde singularité intéressante, la présence de quatre marques (dont deux identiques) sur le dos et l’arrière des cuisses de l’action figure. Ces empreintes sont assimilées depuis longtemps, notamment sur deux sites U.S, à des traces de doigts laissés par inadvertance sur le moule du jouet. C’est assez cocasse comme explication. A titre personnel, j’ai une toute autre interprétation concernant ces marques. Je pense plutôt à des imitations d’empreintes de fossiles appartenant à la famille des bivalves.

C’est en adéquation parfaite avec la thématique géologique des Rock Lords et surtout beaucoup plus plausible que des traces de doigts.

 

 

Je voudrais en dernière instance aborder deux autres caractéristiques concernant Sticks ‘n Stones. Si on se réfère au cardback U.S. du robot de pierre, il est mentionné sur la filecard que Sticks ‘n Stones est doté de deux armes. La Double-Duty Mace, bien présente avec les différentes éditions du jouet mais également un hypothétique Cactus Club.

Cette massue, dont le design évoque effectivement un cactus, est bien représentée sur le petit bandeau promotionnel au dos des cartes U.S. mais elle ne sera jamais produite (bien que l’arme de Magmar lui ressemble). On peut imaginer que des contraintes budgétaires ont orienté le choix vers une seule arme.

Enfin une remarque amusante pour conclure. Le doublage de Sticks ‘n Stones dans le film d’animation Gobots : Battle of the Rock Lords a été assuré par deux artistes : Peter Cullen pour Stones et Frank Welker concernant Sticks. Et bien ces deux voix sont respectivement celles d’Optimus et de Megatron dans la série animée Transformers de 1984.

 

 

Epilogue

Il reste de nombreuses particularités concernant Sticks ‘n Stones à évoquer : les variations de couleurs relatives au jouet et à son arme, les changements nominatifs ou encore les différences de packagings selon les pays. A ce propos, le second tirage U.S est très intéressant en termes de conditionnements, tout comme la première boite fenêtre européenne.

Ma volonté aujourd’hui n’était pas de rédiger un dossier exhaustif sur Sticks ‘n Stones. Il en existe déjà plusieurs sur le net. Non, j’ai plutôt essayé, je dis bien essayé, d’appréhender le jouet à travers une grille de lecture moins conventionnelle, peut-être plus fine. La symétrie, la confrontation et l’étude de style permettent de redécouvrir nos déclinaisons de plastique favorites. Certains éléments offrent des porosités troublantes qui conduisent à se questionner avec une certaine prudence.

Je reviendrai régulièrement sur la licence des Rock Lords dans le magazine. Ces jouets me passionnent littéralement et ils ne sont que trop rarement mis à l’honneur. C’est dommage. Je vous donne rendez-vous très bientôt afin de partager ensemble une nouvelle analyse vintage. Merci à tous pour vos lectures. Cette production est spécialement dédiée à Fabrice alias Fabbouboune ainsi qu’à Jean-Baptiste.

12 comments

KissFan says:

Tu veux « disséquer » Sticks & Stones, Nicko? Le scalpel a intérêt à être tranchant, genre épée du loup dans la Revanche des Gobots! J’adore ce Rock Lord! Et toi qui adore le dessin-animé Clémentine, avec son grand méchant démon qui fait peur, Malmoth … tu a dû apprécier le final lorsqu’il épouse et … fusionne avec Malmorea à la fin de la série!! Un corps, deux têtes!
Mais quand même, je suis frustré. Non pas parce que ton sujet n’évoque pas les variantes de Sticks & Stones, mais parce qu’il me rappelle que la gamme Skeleton Warriors n’a pas eu droit avec sa deuxième vague de figurines, incluant Blade, un Skeleton à deux têtes!
Pour les empreintes fossiles au dos du jouet, ou ce qui s’y apparente, voilà une interrogation soulevée dès que j’ai eu mes premiers Rock Lords, au printemps 1987 (ou 1988?): Stick & Stones, Boulder, Stoneheart, Flamestone et Spikestone!! La comparaison avec Bi-tête est pertinente, en terme de physique, de « profil psychologique » comme de contexte!

Fabrice says:

J’adore lire et découvrir ces petites pépites croustillantes dont tu as le secret. L’analogie aux crustacés est très intéressante pour les empreintes. En remarque sur ce sujet, ces « défauts » ne sont présents que sur le dos du jouet (1 pièce) et ne se prolongent pas sur les pièces mobiles, ça laisse planer le doute tout de même ! 🤔 On retrouve aussi ces mêmes empreintes sur la version Noire jap.
Une bien bonne découverte aussi concernant l’arme complémentaire qui aurait été vraiment un plus sur ce jouet, dommage !
Enfin, Merci une seconde fois pour la dédicace 😊.
A bientôt.

Nicko says:

Merci Fabrice pour ta présence et ton message 🙂

Je n’ai vraiment aucuns doutes à titre personnel concernant l’hypothétique origine humaine des empreintes. La forme, la structure/régularité des lignes, leur profondeur : c’est une quasi certitude que ces marques ne proviennent pas d’une négligence humaine mais bien d’une volonté ornementale. Ceci dit étant un garçon ouvert d’esprit et prudent, je suis tout à fait prêt à entendre le contraire et à envisager une erreur dans mon appréciation.

J’assimile les deux empreintes Fabrice à des coquillages (bivalves) et non pas à des crustacés dont la particularité anatomique est d’avoir ce que l’on pourrait appeler un squelette externe. Les bivalves sont des mollusques à coquilles dont la forme correspondrait parfaitement à l’interprétation que je fais des empreintes.

C’est moi qui te remercie pour avoir répondu favorablement à ma demande concernant les copyrights présents sur les Rock Lords. Une aide précieuse. Merci encore Fabrice !

Nicko says:

Merci Pascal pour ta lecture et ton message 🙂

Je t’avoue bien volontiers que je n’ai pas vu la fin de la série animée Clémentine et que ça ne me dérange pas plus que ça lol Mais je te fais entièrement confiance concernant la référence que tu cites. La seconde série des jouets Skeleton Warriors qui était prévue est bien trop colorée pour moi. Il y a une explication à cela d’ailleurs. Le réalisme des ossements à propos de la première mouture des action figures a suscité un certain rejet. L’introduction de teintes vives avait très certainement pour objectif de distiller la dimension macabre relative au thème de la licence. Ma préférence va à Blade et Sting en termes de sculpt. J’aurais été curieux de voir les versions définitives commercialisées.

Nous avions déjà parlé il me semble Pascal des deux empreintes aux dos de Sticks ‘n Stones dans la Gazette du Jouet Vintage. Mon avis depuis cette période n’a pas changé. Je suis quasi certain de mon interprétation. Je te remercie pour ton avis favorable concernant la symétrie Bitete/Sticks ‘n Stones. Je n’affirme rien mais il y a quelque chose de troublant qui prête à l’interrogation.

Par ailleurs il est vrai que je n’ai pas abordé les variations de couleurs et de packagings pour Sticks ‘n Stones. En trois clics ces informations se trouvent partout. Je voulais encore une fois donner une grille de lecture qui va au-delà du référencement et des informations convenues. J’œuvre toujours pour que les lecteurs redécouvrent, peut-être plus techniquement, les jouets de leur jeunesse. Merci de nouveau Pascal.

elcaballerodelcancer says:

Comment rendre un sujet qui ne me parle pas plus que ça hyper intéressant? Demandez à Nicko!!! Excellent article!! Autant les Gobots m’ont fortement marqué étant jeune, autant les Rock Lords ne m’ont pas laissé un grand souvenir (oubli soigné par ton article!! 😉 )… Ceux-ci auraient certainement mérité une plus grande exposition médiatique à l’époque (bien que j’ai souvenance d’une vague de pub à l’époque mais ma mémoire me joue peut-être un tour…). Les anecdotes concernant Stick ‘n Stones (l’empreinte de doigt/fossile, la matière dont ils sont faits, les doubleurs choisis pour le dessin-animé, …) sont vraiment géniales et captivantes!! Vivement la suite!!

P.S : la double identité conflictuelle de Sticks ‘n Stones et Two Bad me fait penser à celle de Ash de Evil Dead: Army of darkness lorsque celui-ci se retrouve avec deux têtes qui ne font que se chamailler. https://www.lavisqteam.fr/wp-content/uploads/2013/04/Army-of-Darkness.jpg Il est intéressant de remarquer que les créatures bicéphales humanoïdes ou non présentant cette singularité physique (voire en multipliant le nombre de têtes) se retrouvent assez souvent dans la mythologie, le folklore, la littérature, les films… jusqu’à nos figurines adorées!! Les monstres et la difformité ont toujours fasciné…

Nicko says:

« Comment rendre un sujet qui ne me parle pas plus que ça hyper intéressant? Demandez à Nicko!!! » Voilà encore une remarque particulièrement bienveillante Deathmask ! Je te remercie infiniment pour cet enthousiasme et même cet engouement devenu rarissime concernant un sujet comme celui des Rock Lords.

Les Rock Lords ont connu un certain succès populaire. Cependant on est très loin de licences dont les jouets se sont vendus durant plusieurs années. C’est assez compréhensible et comme je l’ai mentionné dans l’analyse, plusieurs facteurs expliquent cette implantation difficile. Néanmoins, le charme et l’originalité des Rock Lords n’en demeurent pas moins remarquables. Pour les enfants dont l’imagination était très sollicitée, soit par une pratique quotidienne de la lecture, soit par un intéressement à plusieurs sujets, les Rock Lords représentaient une source assez stimulante et un univers fantastique. J’ai eu la chance d’être sensibilisé très jeune à la lecture. Une de mes passions de jeunesse était la géologie et plus précisément l’étude des fossiles. Les seigneurs de la roche étaient pour moi une sorte de continuité ludique concernant cette « discipline minérale ». J’étais vraiment fasciné par les Rock Lords et encore aujourd’hui je suis en admiration devant ce concept de robots qui se changent en pierres. Je qualifierai celui-ci d’audacieux.

Merci pour ta référence cinématographique Deathmask. Je ne suis pas très calé dans le domaine du cinéma horrifique mais en revanche la mythologie, au sens large du terme, m’intéresse énormément. Beaucoup de créatures bicéphales sont légendaires, du serpent en passant par le chien ou encore les dragons. Orthos est une référence que j’apprécie beaucoup. Merci encore Deathmask pour tes interventions particulièrement bienveillantes, encourageantes et constructives 🙂

SCI Du Club 27 says:

Je me suis laissé littéralement embarquer par l’EXTREME intelligence de cet article.

Tellement bien conduit, écrit, réalisé, anecdotique et truffé d’infos croustillantes, bluffantes voire inédites.

Du grand art, chapeau l’artiste !

Merci pour tous les fans de Rock Lords (dont je fais partie).

Nicko says:

Merci Philou pour ta lecture et ce message particulièrement valorisant. Tu vas me faire rougir lol

Je suis heureux de rencontrer des personnes intéressées par la licence des Rock Lords. Je savais que ces jouets te tenaient à cœur. Matthieu (Monsieur Toys) est une belle découverte relativement récente grâce à You Tube et lui aussi partage cet engouement pour les seigneurs de la roche. C’est un véritable bonheur d’échanger autour de ce thème avec des passionnés.

Et je suis encore une fois très touché par ton message Philou. J’espère être à la hauteur pour les prochaines productions. Merci encore.

Benjamin says:

Article très intéressant et vraiment très riche en détails et en précisions sur lequel j’ai beaucoup appris. Faut dire que je m’y connais autant en Rock Lords qu’en danse classique polonaise du XVIIIe siècle 🙂 🙂
Même si je me souviens avoir eu le Spike Stone et le Flamestone étant enfant.

Nicko, bien vu pour la référence de Two Bad.
Il est vrai que les figurines à 2 têtes ne sont pas courantes.

Bravo pour ton article.
Impressionant !

Nicko says:

Merci beaucoup Benjamin pour ta lecture et ce retour une nouvelle fois encourageant ! 🙂

Je suis heureux et même surpris de constater une vraie sensibilité pour la gamme des Rock Lords à travers seulement quelques messages. Ca me fait très plaisir.

Christophe says:

Salut Nicko!
Merci pour cet article! Tu as l’art de rendre passionnant ce qui de prime abord ne l’était pas. Les Rock Lords font partie pour moi, comme pour beaucoup de collectionneurs sans doute, d’un vague souvenir de « sous Gobots » au rendu de pierre parfois hasardeux.
Que nenni! Très belle approche et sujet au final avec un gros défaut : il est trop court 🙂

A plus!

Christophe.

Nicko says:

Merci Christophe pour ton retour encourageant ! 😀

Il est vrai que les Rock Lords ne font pas partie des gammes vintage les plus prisées. Ca me convient ainsi lol On est loin de l’engouement pour les MOTU Yellow Border par exemple ! 😉

Je parle souvent de succès populaire pour les seigneurs de la roche, succès que je nuance toujours, notamment avec l’autre dimension de celui-ci à savoir le domaine économique. Alors concernant le contenu, je me freine toujours dans un souci de lisibilité même si Julien me laisse une liberté d’expression totale. Une lecture qui nécessiterait beaucoup de temps ou de réflexion n’est pas propice à un support comme celui de FulguroPop je pense. Non pas que les lecteurs soient des « novices », bien loin de là, mais il faut conserver un certain « dynamisme’ ainsi qu’une forme « d’ergonomie ». C’est important car cela impacte directement l’accessibilité de certains sujets, parfois de niche, comme celui de ce dossier.

Je laisse en lien ici une production plus dense réalisée pour le magazine il y a quelques mois : https://www.fulguropop.com/dossier-vintage-fulminor-thunder-stick-bravestarr-mattel-1987/

Mais je suis heureux de constater que l’analyse de Sticks ‘n Stones a suscité de l’intérêt, bien au-delà de mes attentes. C’est une belle récompense qui m’encourage à partager davantage de productions analytiques dans le magazine. Il y en aura d’autres c’est certain.

Je te remercie encore beaucoup Christophe pour ta présence et ton soutien !

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