Terminator, voilà une licence dont la dimension est considérable. Arnold Schwarzenegger restera à tout jamais l’incarnation du T-800 et ce dès 1984, un rôle majeur dans la carrière de l’acteur. Une des contraintes de la saga Terminator a été, concernant les deux premiers opus précisément, de réaliser des effets spéciaux crédibles à l’écran. Pour ce faire, James Cameron a usé de différents stratagèmes afin de tendre vers toujours plus de réalisme.

Dans le second opus de 1991, Terminator 2 : le jugement dernier, les images de synthèse sont nombreuses avec également des séquences utilisant l’animatronique. La technologie est un outil devenu rapidement essentiel dans les films de science-fiction notamment. Mais parfois certains plans assez techniques, parfaitement réalisés, ont nécessité des moyens particulièrement simples.

Ce fut le cas dans l’ultime partie du film Terminator 2 où James Cameron va mettre en scène Sarah Connor face au T-1000 qui a copié ses traits afin de tromper John Connor. Et bien la doublure de Linda Hamilton n’est autre que sa sœur jumelle, Leslie.

 

 

Une seconde scène du film a nécessité une configuration équivalente. Vous vous souvenez tous de Lewis, un des gardiens de l’hôpital psychiatrique de Pescadero. Le personnage est interprété par l’acteur Don Stanton. La séquence qui illustre ce dernier au distributeur de boissons a marqué les mémoires.

Le T-1000 usurpera l’identité de Lewis avant de le tuer froidement. A cet instant, la doublure “androïde” de Don Stanton est assurée par son frère jumeau, Dan.

 

 

Voilà comment, avec de l’ingéniosité, des plans qui requièrent une certaine technicité ont été assez faciles à mettre en œuvre. L’envers du décor cache parfois des petits secrets aussi simples qu’efficaces.

J’espère que ces anecdotes de tournage vous auront amusé. Nous vous donnons rendez-vous mardi prochain dans votre rubrique A première vue. Merci à tous pour vos lectures.