Pour éviter un titre à rallonge, je mets ici l’appellation complète, attention prenez une grande inspiration :
Macross Frontier – Bandai DX Chogokin – VB-6 König Monster (SP Ver.) au 1/100 de 2010.
La bête pardon le monstre.
Le Monster est une sorte de DCA spatiale (je simplifie) capable de tirer des salves à très longues distances par ses canons mais également des missiles par ses bras pour gagner en mobilité. Vous l’aurez compris c’est un appareil lourd, lent mais à la puissance de feu dévastatrice.
La boîte, ne pèse QUE 1,87kg.
Cette version spéciale nous vient dans une boîte avec un fourreau décoré par transparence et paillettes, le personnage de Sheryl Nome en tenue Black Bunny s’y trouve illustré.
Avant d’attaquer l’engin, vous trouverez à l’intérieur la notice, un document classifié, les planches de stickers pour la personnalisation et enfin la carte de crédit de la demoiselle.
A cela se rajoute le stand bleu transparent qui change des rendus habituels monotones (il correspond au pont d’Island-1).
Bien au chaud dans le poly’ il ne bougera pas le pépère. Dans les 2 espaces sur les côtés se trouvent les tiges pour le maintenir dans les différents modes.
Pour information ce n’est pas le premier Monster de sortie (je ne compte pas les model-kit), Yamato avait en 2005 déjà proposé leur vision de la bête. Forcément les choses ont évolué en 5 ans.
Bien que les 2 soient au 1/100, ils sont assez semblables en taille (DX env. 27cm et l’ancien env.30cm) pour le mode navette mais le Yamato fait parpaing alors que Bandai propose des lignes fluides (les couleurs étant également différentes, vert pour l’un et marron pour le second). Comme à leur habitude, Bandai (quel que soit leur gamme) ont toujours des soucis de cohérence d’échelle et ce VB-6 ne fait pas exception, bref un 1/100 qui n’en est pas.
Petit navire euh avion.
En mode Shuttle on peut apercevoir les ailes de canard, les réacteurs sont assez détaillés même si les mains sont peu cachées (Les 3 doigts au-dessus de la rangée de propulseurs). On distingue également ce que sera les pieds (avec orteils) dans les ailes.
Cette version propose sur le nez, Sheryl en pin-up diablesse.
« FIREEEEEE » comme le chante Scooter ou « Feuer frei! » Rammstein.
En Gerwalk, le mode DCA en gros, laisse la part belle à l’armement. Pas de soucis niveau stabilité, il tient tout seul, clairement aidé par une limitation dans l’amplitude des jambes. Les bras sont assez rigides pour tenir dans la pose voulue.
Contrairement au Yamato les canons sont assez courts, c’est un point que je regrette, ils font un peu fluets.
Comme dans l’anime, à l’arrière vous trouverez la plaque servant d’appui pour bien verrouiller en place le Monster lors des tirs. L’attention est bonne mais c’est clairement LE raté de ce modèle. Elle ne descend pas assez bas, il faut littéralement mettre l’engin assis sur le cul pour la faire toucher terre. Rageant !
Beau, il est beau, il est beau le robot…
Passons au mode Destroy (le robot). Il laisse dépasser de son dos ces canons, vantard ! Les transformations au final ne sont pas bien compliquées, elles demandent comme à chaque fois de la tranquillité et de bien suivre les instructions.
L’avis de la maison.
Qualitatif, belle finition et surtout un modèle qui change des sempiternelles Valkyries. Ma préférence va clairement au Gerwalk malgré sa lame bulldozer ratée.
Bonus : A date de rédaction de cet article (08/22), Aoshima vient de présenter un proto du VB-6 dans sa gamme Variable Fighter Girl (VFG) pour les 40ans de la licence Macross.
VFG : Une figurine 1/12 qui chevauche une Valkyrie (20cm) transformable, le tout étant un model-kit (maquette).
Rédacteur Toyzmag (2011-2018)
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