Comics Lovecraft Infestation: l’hommage de Vestron à Lovecraft

Je vous emmène cette fois-ci dans un univers étrange, très étrange. Un univers que je ne connaissais pas du tout, enfin seulement de nom: l’univers de H.P. Lovecraft.

C’est en cherchant des comics Transformers que j’ai découvert ces histoires. Les éditions Vestron (encore une fois) ont fait paraître fin 2021 un crossover de 170 pages, mêlant les univers des Tortues Ninja, des Transformers, des G.I. Joe, et des vampires de 30 jours de nuits à celui de Lovecraft.

Alors, Lovecraft c’est quoi ? Enfin qui ?

Howard Phillips Lovecraft était un écrivain du tout début du XXème siècle. Son domaine de prédilection était l’horreur. A tel point qu’il a créé une sorte de mythe autour d’un esprit maléfique: le Cthulhu.

Le monstre culte de Lovecraft vivrait à des millions d’années lumière de notre galaxie, mais utilise ses pouvoirs psychiques pour transformer les humains réceptifs à son pouvoir en horribles créatures. Ces dernières accroissent le pouvoir du Cthulhu et peuvent transformer à leur tour (selon les histoires) d’autres humains en de nouveaux monstres.

Je m’excuse déjà auprès des fans et connaisseurs de l’œuvre de Lovecraft. Je découvre cet univers et ma volonté est de le proposer à la curiosité d’autres novices en la matière.

Pour en revenir à ce comics, il commence justement par une présentation de H.P Lovecraft et son de univers. Néanmoins la présentation prend rapidement une tournure romanesque qui, quand on ne connait pas l’homme, peut s’avérer perturbante car la frontière entre la réalité et la fiction est trouble pour les non-initiés.

Parlons un peu des licences présentes dans ce comics. Nous y trouvons donc des vampires, des tortues, des robots et des soldats. Alors pas tous ensemble hein ! Il y a bien 4 aventures différentes où chaque licence est confrontée à une horde de monstres lovecraftiens.

Pour être franc, je ne suis pas un grand amateur de la licence 30 jours de nuit, ni un grand connaisseur des G.I. Joe, c’est donc en véritable néophyte que j’ai lu ces deux pérégrinations. Mon analyse est donc assez maigre et très subjective. Les styles de dessins sont un peu différents, mais l’équipe de Duane Swierczynski et Stuart Sayger (pour 30 jours de nuit) et celle de Mike Raicht et Valentine De Landro (pour G.I. Joe) arrivent vraiment à saisir le genre de Lovecraft et le mélange des univers donne un résultat assez convaincant. Néanmoins je trouve que la fin de l’histoire avec les vampires manque un peu de recherche.

La symbiose est un peu plus délicate avec l’histoire des TMNT, car leur univers décalé et plein d’humour (parfaitement respecté par l’équipe de Tristan Jones et Mark Torres) est difficile à intégrer dans celui de Lovecraft d’autant plus que celui ci est très horrifique dans ces pages. Mais je trouve cela rafraichissant et un peu à contre courant.

L’histoire mêlant les créatures de Lovecraft et les robots cybertroniens est plus délicate à décrire. Il y a un côté positif car c’est en partie une suite d’une des aventures publiées par Vestron (Transformers Hearts of Steel) l’année dernière (et qui était plutôt sympa). Mais autant Chlick Dixon et Guido Guidi arrivent aisément à intégrer les Decepticon dans l’univers d’horreur, autant le style graphique et la personnalité des Autobot tranchent un peu trop avec le monde de Lovecraft.

Pour conclure, même si ce comics ne doit pas répondre au standard des fans de H.P. Lovecraft, ou même à ceux des autres licences, j’ai trouvé très courageux de la part des auteurs de se lancer dans ce défi. Ils ont, dans l’ensemble, réussi cet exercice même si tous les univers ne sont parfois pas fait pour être mélanger. Le crossover à peut-être finalement quelques limites…

Néanmoins pour le néophyte que je suis des œuvres de Lovecraft, j’ai trouvé la lecture très intéressante, même si je ne m’attendais pas à cet univers tellement étrange et plein d’horreurs à peine cachées. L’histoire des TF a permis de continuer un chapitre existant, et celle des Tortues est assez fidèle aux Tortues elles-mêmes.

Vous l’aurez compris, ce n’est pas un livre à mettre dans les mains des plus jeunes lecteurs. Et pour les amateurs d’histoires décalées, de Tortues Ninja et d’horreur je vous invite à lire, chez Vestron, les Tortues Ninja: Soul’s Winter avec des tortues dans un design que vous n’avez jamais vu.  Je ne suis pas assez fan des Tortues Ninja pour faire l’acquisition de ce comics, mais j’ai hâte de lire les premiers retours.

Prochainement, je reviendrais avec un triptyque sur Marvel. 3 analyses subjectives sur différents écrits et différentes époques. Je reviendrais vous parler de mes lectures Vestron à la suite.

En attendant je vous souhaite de bonnes lectures.

Gus.

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Tant d'émotions dans de si petits objets.

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