Aujourd’hui est un jour spécial. En ce trentième anniversaire de l’inauguration d’Euro Disney, je vous propose un tour du monde des parcs à thèmes Disney avec comme point de comparaison leur château. En effet, tous les resorts (mais pas tous les parcs, Walt Disney Studio ou Tokyo DisneySea n’en ont pas, par exemple) disposent d’un château inspiré des contes de fées revisités par Disney. Les châteaux Disney sont célèbres dans le monde entier et sont devenus des emblèmes des studios de cinéma Walt Disney Pictures. Pour autant se ressemblent-ils tous ?

Ce diagramme trouvé sur les réseaux sociaux permet de se faire une idée des différents designs et de la taille des châteaux. Comme il date un peu, il omet cependant un élément essentiel concernant Hong Kong. En effet, depuis un peu plus d’un an, le petit château de la Belle au bois dormant – reproduction quasi exacte de l’original en Californie –a été remplacé par un Castle of Magical Dreams.
Des châteaux originaux en Asie
Voici donc le fameux château de Hong Kong. On remarque les influences très variées et qui s’intègrent plus ou moins bien dans un projet architectural ambitieux.

A Hong Kong comme à Shanghai (deux sites en Chine), les châteaux font le pari de la taille. Les designs sont aussi un peu excessifs puisqu’ils ont une vision quasi syncrétique des contes de fées. Cela déborde un peu de références en tout genre. C’est une sorte de medley de princesses Disney, pas toujours du meilleur goût et pas toujours très logique, mais c’est probablement adapté à la culture locale et aux attentes des visiteurs. Si à Hong Kong, on trouve des références à treize princesses différentes dans l’extérieur du château, celui de Shanghai lui se contente de les évoquer par des éléments de décoration.
L’Enchanted Storybook Castle de Shanghai n’est pas mon design préféré, mais il a l’avantage d’être visitable avec deux attractions, un restaurant et une boutique intégrés dans le bâtiment. Sa taille démesurée, permet de sacrés délires.
Les châteaux de Cendrillon
Tokyo et Orlando ont la chance d’avoir des châteaux très impressionnants du point de vue la taille. Ils utilisent celui de Cendrillon. Tous les deux ont des dimensions proches et des designs similaires, malgré quelques détails. La grosse différence provient de l’attraction qu’héberge le château japonais.
Les châteaux de la Belle au bois dormant
On en vient à l’origine des châteaux des parcs Disney, le château de la Belle au bois dormant du Disneyland original à Anaheim. Si on l’a vu Hong Kong a changé de braquet à l’occasion du tournant des années 2020, le château californien reste la référence pour le resort parisien.
Malgré une inspiration identique, les châteaux de la Belle au bois dormant sont loin de se ressembler.
Le château californien est moins grand que le francilien, il n’a pas été pensé de la même manière pour deux raisons principales.
1/ Le rapport du public local au château joue à fond dans le design car le public européen a plus l’habitude de voir et de visiter des châteaux. Il fallait donc à Marne-la-Vallée concevoir un bâtiment plus féérique. Pour cela, les imagineers ont combiné pas mal d’éléments de l’architecture médiévale. La forme plus élevée évoque le Mont-Saint-Michel surplombé par sa Merveille, les colonnades aux sculptures végétales sont inspirées de la colonne torse de l’église Saint-Séverin à Paris et les tuiles formant des motifs colorés en losange sont à rechercher du côté des Hospices de Beaune. Une dose du château d’Ussé se retrouve également dans le design. Un juste retour des choses puisque la rumeur veut que celui-ci ait inspiré Charles Perrault dans sa transcription du conte traditionnel.
Si les châteaux ne ressemblent pas particulièrement à celui du film, c’est dû à un léger problème chronologique. En effet, le film La Belle au bois dormant est sorti en 1959 alors que le parc américain a ouvert en 1955.
Le château est basé sur un vrai château allemand de Neuschwanstein en Bavière. Un château qui n’a rien de médiéval puisqu’il date du XIXème siècle et porte toutes les traces de l’historicisme de la période. On mélange divers styles pour faire ancien et « authentique » ; en tout cas conforme à l’idée que l’on se fait de l’authentique.
En ce sens les Imagineers (et Walt Disney) ne sont pas très différents de Louis II de Bavière (le souverain qui fit construire Neuschwanstein). Ils sont à leur façon diablement efficaces et ont un talent d’évocation immense. Pas étonnant que ce château-là ait été l’emblème des Walt Disney Pictures.
2/ La différence de taille est due à la façon dont le parc original a été conçu. En effet, à l’époque, sans attraction gigantesque autour de lui, le point de repère du château n’avait pas besoin d’atteindre une hauteur démesurée. Autre différence notable le château parisien est aussi un lieu à visiter sur trois niveaux avec deux boutiques, une attraction (minimaliste, malgré le plus grand audio-animatronic) et un espace de visite narratif à l’étage.
La singularité du château du resort parisien en fait un parc à part et terriblement attachant depuis 20 ans !
Si la question de la spécificité de Disneyland Paris vous intéresse, je me permets de vous renvoyer au dossier corédigé avec l’ami Fansolo sur l’évolution d’Euro Disney.
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Le château d’HK est clairement bordélique, le cul entre trop de chaises xD.
Je me rappelle encore du bordel et des commentaires sur le retour d’investissement les premières années. Les journalistes aimaient regrouper Eurotunnel et Eurodisney pour montrer le fiasco d’actions.
Disneyland Paris je n’ai suis allé qu’une fois (10ans???), les tarifs ayant toujours été astronomique il aura fallu que le CE de l’entreprise est trop d’argent en réserve pour nous proposer quelque chose à faire (pour une fois…).
Gratos et avec les potes du rayon c’était marrant. Même si le temps pluvieux gâchait un peu tout mais au moins les files d’attente étaient plus courte. Seul ombre au tableau, le prix du coup vent/pluie sac poubelle transparent obligatoire vu les cordes qui tombaient, 10€…
Nous n’avons pu faire qu’une partie sur les 2 parc.
Tour de la terreur, aerosmith et space moutain (soit dit en passant merci aux potes pour les conseils de postures, le mécanique a été très brutal pour les cervicales, alors que l’électrique étant forcément plus souple de part son fonctionnement).
Mon meilleur souvenir reste SmallWorld, malgré l’âge avancé de l’attraction le côté technique mis en œuvre m’a plu.
Reste la dernière attraction, la pire pour moi… Nemo. Partir en sens inverse (dos dans le sens de la marche), les rotations sur le parcours m’ont achevés physiquement et avec une sensation de désorientation/malaise à la fin.
Pour un premier parc à sensation, c’était sympa (surtout quand gratos).
Ahhh les tarifs de Disneyland !!! C’est vraiment devenu hors de prix au fil des années : 100€ le billet, là où il y a 20 ans on pouvait s’en sortir pour 35€ en saison creuse. Inadmissible.
Article sympa sur les differents châteaux 😉