Avec un peu de retard à l’allumage, j’apporte mon propre regard sur le film que nous étions nombreux à attendre depuis 1989. Les reports liés à la pandémie mondiale ont quelque peu modifié notre perception du film. Certains ont probablement perdu la flamme qu’ils avaient ressentie à l’annonce du projet, d’autres n’en ont été que plus excités, frustrés par l’attente. Je dois avouer avoir été de la première catégorie, ce qui explique le fait que j’ai attendu 10 jours avant d’aller voir le troisième volet des aventures des casseurs de fantômes. Je mets volontairement de côté le film de 2016, à la manière de Jason Reitman.
Je crois fermement que la réalisation Jason Reitman (le fils d’Ivan, le réalisateur des deux premiers opus) est ce qui donne au film le sentiment d’une extrême sympathie. Tout est bienveillant ou presque, du proprio victime d’impayés de loyers au sheriff à la ville saccagée, je n’ai pas ressentie de réelles mauvaises ondes. Même les séquences entre ados et les ratages des tentatives de séduction sont montrées sans cruauté. C’est, il me semble, assez rare de nos jours pour être souligné. Le film ne gagne pas en réalisme, mais qui va voir S.O.S. Fantômes au ciné pour découvrir une fable sociale ? Réponse : personne.
C’est donc enveloppé dans un coton nostalgique (et bienveillant) que j’ai suivi sur grand écran les aventures de Trevor (Finn Wolfhard), Phoebe (McKenna Grace), Lucky (Celeste O’Connor) et Podcast (Logan Kim) au beau milieu de l’Oklahoma. Je n’étais pas complètement sûr de la façon dont serait traité le personnage d’Egon, étant donné que Harold Ramis nous a quittés en 2014, mais j’ai été agréablement surpris et me suis trouvé sous le charme tout du long. Le respect accordé aux gloires passées est certainement un plus dans le cinéma actuel. On sent bien que Dan Aykroyd et Harold Ramis ne sont pas à la plume (et pour cause, mais le scénario tient la route ; malgré des raccourcis un peu faciles qui nuisent à la crédibilité du propos, toutefois je vous invite à vous reporter à la fin du paragraphe précédent. Il gagne certainement en rythme d’action après une très longue introduction nécessaire à l’établissement des personnages. Cette intro n’est pas que nécessaire, elle fonctionne également très bien. Jason Reitman et Gil Kenan n’avait pas un tâche facile après les multiples incidents qui ont émaillé le projet de S.O.S. Fantômes 3 !
Autre fait qui penche dans la balance en faveur de ce gentil film : la conservation du titre français. A l’heure où le marketing international conduit à ne plus traduire les titres par paresse ou mesure d’économie, le fait de voir le nom S.O.S. Fantômes sur grand écran fait un bien fou. Je crois avoir évoqué ce sujet dans un vieux podcast sur la VF de Star Wars, c’est un élément assez révélateur de l’évolution de notre société. Le choix du distributeur français de conserver le titre traduit est d’autant plus louable !
Je tenais à souligner aussi le formidable travail abattu par les jeunes acteurs, notamment McKenna Grace qui signe également la musique du générique de fin et finalement à vous inviter à rester dans la salle jusqu’au bout pour voir les deux scènes mi- et post-générique.
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J’y suis allé avec ma fille de 9ans. Donc 2 visions différentes.
La mienne, fan de Ghostbusters, j’ai vu vraiment beaucoup beaucoup beaucoup de référence, j’ai aimé ce coté vraie suite. Alors ce n’est pas LE film du siècle, soyons clair, mais il fait la job. Il fait partie de ces films où les soucis de cohérence, je m’en tape complètement, j’aime, c’est tout.
Ma fille de 9 ans. Tout ce qu’elle connaît, c’est un peu de S.O.S Fantômes 1er du nom et le fait qu’elle joue avec mon fusil à neutron Hasbro. Elle a adoré. Vraiment, elle voulait même le revoir. Je pense que sur elle, il y a eu un effet Goonies, elle s’est complètement plongé dans le film.
Et pour rejoindre la critique ici proposée, j’ai trouvé le traitement d’Egon absolument excellent.
Vu le film il y a 2 jours…
Je ne pouvais rater un nouveau S.O.S Fantômes.
Un film qui m’a énormément plu, plein de références au film original avec nos 4 compères réunis à la fin… et en tenue svp.
Bon Harold était là aussi… certes un peu différemment mais un très bel hommage.
Et nos anciens compères portent encore fièrement la tenue.
Franchement moi j’ai kiffé.
Comme Julortk, j’y suis allé avec mon fils de 8 ans qui adoooore S.O.S Fantômes et trimbale sa voiture Playmobil partout (!)
On a tous les 2 été conquis pour des raisons totalement différentes mais qui donnent tout leur sens au titre « l’héritage ».
Un très très bon moment passé ensemble.
Dommage pour l’absence de Rick Moranis.
Merci à tous, je suis très heureux de voir comment ce film nous réunit, c’est super chouette comme expérience !
+1 Ce film réunit les générations… c’est vraiment top.
J’y suis aussi allé avec mon fils… 15 ans et qui n’a pas vu les premiers…
Mais tout comme moi il a grave kiffé.