Après le FulgurAnime classique qui présente une série/manga le plus largement possible et le FulgurAnime mini qui ne s’attarde que sur une composante particulière pour découvrir une œuvre, les dossiers FulgurAnime font leur apparition. Leur but sera de creuser une composante bien particulière d’une œuvre déjà abordée dans la rubrique. On commence par l’œuvre qui est la plus chère à mon cœur et aujourd’hui on s’attarde sur son génial créateur. L’article va tenter de vous faire comprendre en quoi il est un génie. Pour cela, il faudra garder à l’esprit pendant la lecture de l’article qu’il est bien entendu l’un des pionniers du genre Shonen Nekketsu, qu’il en a défini certains codes, et qu’aujourd’hui, peu de ses successeurs ont réussi à révolutionner autant le genre que lui avec Dragon Ball.
Les personnages et les univers.
La première chose qui frappe quand on ouvre un manga de Toriyama, c’est sa façon toute particulière de vous immerger dans un monde tout à la fois familier et dépaysant. Bien encré dans la réalité de son époque et en même temps rempli d’anachronismes passéistes et futuristes. On a ainsi droit à des courses poursuites en voitures volantes et dans les pages suivantes avec un tyrannosaure. Et le génie du bonhomme c’est de réussir à faire passer ça sans aucun problème. Les robots côtoient ainsi les créatures préhistoriques, certains animaux parlent et ont des formes humanoïdes, d’autres sont conformes à la réalité, d’autres enfin sont totalement inventés et tout ce beau monde évolue sans qu’on soit pour le moins choqués. On ne peut pas en dire autant d’une autre œuvre chère à mon cœur, qui a eu bien du mal à mélanger le monde moderne avec les composantes mythologiques, j’ai nommé Saint Seiya. Petit à petit, Toriyama va même se permettre d’élargir son univers au-delà de la simple planète Terre tout en gardant une cohérence d’ensemble liée en partie au fait que dès le départ il n’y en a pas vraiment. On part alors découvrir différentes planètes et autres royaumes sans se sentir dépaysés. Dès le premier tome, la planète Terre qu’il propose est déjà bien particulière, rien ne sera beaucoup plus choquant sur Namek et le tout va donc garder une certaine homogénéité. Toriyama a réussi là où d’autres ont perdu en cohérence lorsqu’ils ont souhaité étendre leur univers, je pense ici plus particulièrement à certains comics US dont l’action se déroulait à New York principalement.
J’ai déjà eu l’occasion de vous expliquer en quoi certains personnages de Dragon Ball étaient de petites pépites d’écriture dans le FulgurAnime spécialement dédié à l’anime et au manga dans son ensemble. Je vais ici développer mon propos plus globalement et vous montrer l’influence de Toriyama sur le reste de la production Nekketsuesque. Le vieux maître pervers : c’est lui. Le méchant qui se rallie à la cause des gentils pour finalement devenir leur égal : c’est principalement lui. Le héros qui veut sans cesse se surpasser mais pas dans le but premier de sauver le monde : c’est lui. Une rivalité et son évolution comme fil rouge de l’œuvre : c’est lui. Et sur ces points là, peu de monde peut se targuer de l’avoir franchement distancé depuis ou d’avoir crée de nouveaux codes. On peut même avancer sans crainte que Kame Sennin est à jamais rentrer dans l’imaginaire collectif à la fois comme l’archétype du vieux maître et aussi l’archétype du pervers : combien de saignements de nez a-t-on vu après lui ? Et puis, ce qui subjugue avec cet auteur, c’est sa capacité à multiplier personnages et lieux inoubliables page après page. Sur ce point, l’arc de l’armée du Red Ribon est encore un cran en-dessus de tous les autres. Commandant Blue, Tour du muscle (inspirée par le film posthume de Bruce Lee Le jeu de la mort), Franky 8, le ninja violet, Tao Pai Pai, la Tour Karin et son maître chat… J’en oublie des tonnes. Fabuleux univers rempli de trouvailles et de personnages devenus aujourd’hui des références de la pop culture.
L’histoire
Loin de moi l’idée de vous faire gober que Dragon Ball est la plus fabuleuse histoire jamais inventé pour un manga. Bien d’autres ont eu des idées bien plus originales ou bien plus fines. Mais quand même, dans le monde du Nekketsu, je pense que seul Oda peut regarder Toriyama en face au niveau de la cohérence d’un si vaste univers. On peut même dire qu’il le dépasse sur certains point mais les méthodes des deux hommes sont radicalement opposées. Oda a avoué qu’il connaît depuis belle lurette la suite et fin de son histoire et qu’il sait exactement où il va. De son côté, Toriyama a sans cesse dû improviser car il a plusieurs fois voulu stopper Dragon Ball mais s’est heurté au refus de son éditeur. Et se renouveler sans cesse tout en gardant une cohérence d’ensemble comme il a su le faire, c’est au moins aussi génial que le foreshadowing de Oda. Car ce qu’il faut encore préciser concernant Toriyama, c’est que non seulement il n’avait rien prévu d’avance mais de surcroît il n’a jamais vraiment aimé travailler sur Dragon Ball. Lui, son délire c’est d’écrire des histoires farfelues. D’ailleurs que ce soit avant avec Docteur Slump ou ensuite avec Nekomajin, il n’a jamais écrit que des histoires humoristiques. Mais on le ressent aussi dans Dragon Ball, ne vous y trompez pas. On y revient dans la partie suivante.
Pour revenir sur la cohérence au travers de l’incohérence globale, il faut savoir que Toriyama a toujours dit de lui-même qu’il était un fainéant sans talent qui dessinait ce qui lui passait par la tête sans trop y réfléchir. Grand bien lui fasse. C’est ainsi que s’exprime son génie. Et il en fallait pour faire cohabiter tour à tour une aventure qui reprend l’aventure du singe Sengoku (on en parlera dans un futur épisode), un tournoi d’arts martiaux, un combat contre une armée stylée nazi, un tournoi contre les monstres du cinéma fantastique (Baba la voyante), le sauvetage de la planète contre un extra terrestre dont on ne sait pas encore qu’il en est un (arcs Piccolo), l’arrivée d’autres extra terrestres sur Terre (arc Saiyens), le voyage dans l’espace, le voyage dans le temps (maîtrisé de main de maître et pourtant tellement casse gueule) et enfin l’univers de la magie. Décris comme ça, ça peut paraître totalement indigeste ou alors on se dit qu’il a fait des sauts dans le temps avec des persos différents comme dans Jojo. Mais non ! Tout s’enchaîne en l’espace de trente ans sans le moindre souci de cohérence. Il marie à merveille les influences : le film de Kung Fu façon Jackie Chan, le cinéma de sciences fiction, Terminator pour la partie cyborgs, les contes orientaux pour l’arc Majin Buu. Et tout fonctionne à merveille. Le plus incroyable c’est d’avoir écrit quinze tomes farfelus et enfantins puis de passer à une ambiance plus sérieuse et mature sans que la rupture ne se fasse sentir brutalement. Il a même fait encore plus fort puisque tous les aspects étranges et inexpliqués mais acceptés comme tels car le manga se lisait ainsi dans sa première partie vont petit à petit avoir une explication rationnelle ou au moins galactique dirait-on. Fort…
Le dernier point sur lequel Toriyama n’a pas d’égal c’est le suspense généré et l’envie d’aller toujours lire la page suivante. Et ce même après l’avoir déjà lu plus de dix fois. Je m’étonne à chaque relecture de retomber dedans comme si c’était la première. Chaque fois que je recommence, je me dis que je vais finir par me lasser et reposer le bouqin, mais non… Cela tient sans aucun doute à sa capacité à nous surprendre sans cesse en prenant de gros risques. Goku qui perd le premier Tenkaichi Budokai, puis le second, son passage à l’âge adulte alors que sa version ado cartonne (Torishima, son éditeur avait carrément peur de recevoir des centaines de coups de téléphones de plaintes le jour de la sortie du chapitre où Goku revient de chez Kami Sama), décimer toute la team Z en quelques pages de l’arc Saiyen, laisser un sursis de vie à Vegeta, l’allure de Freezer totalement en décalage avec son statut, l’apparition du Super Saiyen après l’avoir teasé habilement (quel auteur a rajouté en plein milieu de son manga un élément aussi crucial dans sa propre mythologie?), l’effacement progressif de Goku au profit de Gohan et la mort de son héros se sacrifiant… Pas un seul arc n’est laissé pour compte et toutes ces prises de risque sont tout sauf dues au hasards ou à la fainéantise confessée plusieurs fois par Toriyama pour créer sa légende. Le mec était en réalité un fou de travail : 800 pages à publier chaque année pour tenir le rythme de parution. Et pour tenir le coup, en moyenne cinq paquets de clopes aspirés par jour dans son atelier… La seule fausse note dans tout ça, je trouve que c’est la fin un peu expédiée avec Uub et son entraînement, pour laisser une place à une potentielle suite (qui viendra malheureusement). Ça aurait eu tellement plus de gueule de s’arrêter après Cell avec un Gohan tellement décrié par le public, devenu non seulement son digne successeur mais se permettant même de le dépasser avec style.
L’humour
Car l’humour dans le shonen nekketsu, c’est aussi en grande partie à lui qu’on le doit, il ne faut pas s’y tromper. Et quel humour !!! On peut vraiment dire que ça dépote. Dans la partie « Z », l’humour se fait plus discret pour devenir carrément rare dans la partie cyborg, avant de revenir en force avec Hercule (Satan) puis dans la globalité de l’arc Buu. Mais dans la partie « enfant » il est possible de profiter de tout l’éventail de blagues du maître. Du grotesque, du farfelu, du pervers, du pipi caca en passant par du plus fin, vous aurez droit à tout. Et les successeurs vont bien comprendre que c’est en partie ce qui a fait la recette du succès de Dragon Ball. Que ce soit Naruto, Luffy, Ed, Gon, et tous les autres d’ailleurs, il n’y a que très peu de héros qui se prennent au sérieux dans le petit monde du Nekketsu. Et pourtant, à l’époque, c’était un pari sacrément osé de la part de Toriyama que de nous proposer un personnage principal de la trempe de Goku. Il martyrise les animaux qu’il croise pour les faire griller et apaiser son immense appétit, il fait pipi n’importe où sans la moindre pudeur, il touche les parties intimes des gens qu’il croise pour savoir si ce sont de filles ou des garçons, j’en passe et des meilleures… Et même quand le propos devient plus sérieux comme pour un tournoi d’arts martiaux, Toriyama n’hésite pas une seconde à nous présenter des personnages pittoresques et des passages de combats totalement farfelus. Et malgré ça, on ne décroche pas du tout de la trame scénaristique. L’équilibre est tellement parfaitement maîtrisé entre ces scènes drolatiques et les moments de bravoure que c’en est bluffant. Je crois que le passage qui illustre le mieux cette capacité unique à mélanger les genres est le combat contre le commando Ginyu. Groupe de brutes inspiré des super sentai, ils sont aussi puissants et cruels que ridicules quand ils enchaînent leurs chorégraphies de préparation au combat ou de célébration de victoire. Tour à tour on sourit, on a peur pour la vie de nos amis, puis on est mort de rire tout en gardant la boule au ventre… Génial ! Et pour ceux qui ne connaissent pas la partie « enfant », foncez la découvrir si vous voulez comprendre de quoi il retourne car « Z » ne permet pas de se rendre compte totalement de cette facette du génie de Toriyama. Quiconque veut comprendre Dragon Ball dans son entièreté se doit d’ailleurs d’avoir lu ou vu cette partie selon moi. Et quiconque veut savoir à quel point Toriyama peut avoir un humour déjanté qui emporte tout sur son passage doit vite dévorer Dr Slump.
La technique
On termine avec la composante sur laquelle il a mis la concurrence à plat ventre à l’époque. Et aujourd’hui encore, seul Kishimoto (Naruto) peut s’asseoir à sa table, et encore… je trouve son style moins épuré quand même. Ce qui frappe tout de suite avec Toriyama, c’est cette capacité à retranscrire la violence des coups et l’apprêté d’un combat. L’inventeur des lignes de mouvement pour figurer la vitesse, la nervosité et le dynamisme des combats, c’est lui. Ou plutôt, personne n’avait jusqu’alors réussi à s’en servir de la sorte. Deuxième procédé : la déformation de la partie du corps qui reçoit le coup porté. Le visage qui se déforme de façon inhumaine, le poing ou le pied qui ressort de l’autre côté de la zone touchée mais sans transpercer le corps sont autant de marques de fabrique.
Même chose pour les éléments de décor : l’effet graphique qui consiste à dessiner le sol comme un pare brise fracturé après un choc violent, c’est encore lui qui l’a popularisé. En enfin, bien entendu, la maîtrise du découpage des cases pour nous offrir des planches d’une maîtrise confondante. On a l’impression d’être devant un anime quand on lit son manga tellement c’est dynamique. Comme des images valent mieux que des mots dans ces cas-là, je vous laisse avec ces quelques exemples très parlants. Voilà, entre autres choses, pourquoi Dragon Ball Super est tellement à la ramasse en comparaison malgré tous les efforts de Toyotaro.
L’autre grande force de Toriyama c’est sa capacité à fournir un nombre de détails très importants sur chaque case tout en gardant une lisibilité exemplaire. Il peut se le permettre car il n’y a finalement que très peu de textes dans les bulles de Dragon Ball qui par conséquent prennent peu de place et en laisse plus pour le dessin. Ne vous y trompez pas, le nombre limité de bulles, ce n’est pas parce que Dragon Ball n’est qu’un manga pour décérébrés qui ne présente aucune intrigue. La preuve en a été faite dans la partie précédente. Mais Toriyama, par son découpage et sa finesse de traits, n’a pas besoin d’expliquer par des mots. Ses dessins suffisent pour faire ressentir toutes les émotions de l’éventail humain. Je suis toujours étonné de voir à quel point, avec des visages aussi ronds et simplistes en apparence, il arrive à donner autant d’expressions différentes à ses protagonistes. Pour toucher du doigt à quel point il se gave, il faut avoir essayé de reproduire ses dessins. Puis, s’être arraché les cheveux à un millimètre près sur une courbe de bouche ou des yeux de notre reproduction pour finalement s’apercevoir qu’elle ne renvoie plus du tout le même pouvoir émotionnel que l’original. Et même les décors sont plein de détails. Il a souvent dit préféré faire évoluer ses protagonistes dans des zones désertiques car la ville c’est plus long à dessiner mais vous avez déjà fait attention aux nombres de détails de ses soit disant paysages déserts ? Ils n’en ont que le nom. Et je ne parle même pas des moments où il décide que les combattants vont se mettre à détruire chaque morceau de caillou présent à l’image…
Son niveau technique est tellement haut qu’il se permet de mettre à la ramasse la quasi totalité des épisodes de l’anime. L’arc Cell arrive enfin à se rapprocher de la démesure du manga tant en termes de violence et de dynamisme des combats que de la finesse du trait des personnages. Dans le dernier arc Buu la tendance s’inverse même. Mais à cela il y a une explication toute trouvée. Toriyama n’en pouvait plus de Dragon Ball lorsqu’il a fait l’arc Buu et ça se ressent directement. Le trait est moins fin, les détails ne sont plus là, seul le découpage à la serpe perdure pour notre plus grand bonheur.
Cela va vous paraître étrange alors qu’on aborde un mangaka, mais ce dernier a également révolutionné la mise en couleur. Sa façon d’ancrer est unique à son époque a révolutionné la façon d’ombrer les visages ou les vêtements. Il a été capable de donner un aspect 3D à ses dessins via des jeux de lumière saisissants.
Et pour finir, le maître est bon dans tous les domaines : humains, animaux, monstres, dragons, véhicules existants ou futuristes, mechas, rien ne lui résiste. Il a influencé tous les domaines de le culture geek : mangas, animes, publicité, jeux vidéos… Il est celui qui a fait le design de tous les jeux Dragon Quest et il est aussi le responsable de la direction artistique du plus grand J-RPG de tous les temps, j’ai nommé Chrono Trigger (on en retouchera peut être un mot dans un FulguroPix un de ces quatre…)
J’espère vous avoir donné du plaisir à travers ces quelques lignes, c’est important pour moi lorsque j’aborde Dragon Ball qui a une place à part dans mon cœur. J’espère aussi ne pas avoir froissé les fans d’autres shonen comme Naruto que j’ai lu assidûment aussi et One Piece que je respecte énormément. Mais ils ne sont pas la révolution qu’a pu être Dragon Ball, je crois que c’est assez objectif comme propos. Je pense avoir répondu le plus précisément possible à la question posée en début dans le titre de l’article et bien entendu, le débat est ouvert dans les commentaires. Je terminerai en remerciant Akira Toriyama pour tout le plaisir qu’il a su me donner et que j’éprouve encore très souvent quand je me replonge de quelque façon que ce soit dans son œuvre d’art intemporelle. Dragon Ball… C’EST LA VIE !!!
En cadeau pas de figurines aujourd’hui mais de petits croquis bien sympas sur lesquels j’ai mis la main un peu par hasard. La naissance de deux personnages mythiques…
J’aime beaucoup Dragon Ball mais il reste 2 points pour lesquels j’ai toujours tiqué.
L’humour en premier lieu bien trop lourd (pipi caca) et encore l’anime est plus light que le manga.
Son trait reconnaissable entre tous certes mais tellement copié collé dans ces oeuvres que çà en est devenu lassant avec les années qu’on à l’impression de ne voir que les mêmes persos quelque soit le manga/jeu …
Pour ce qui est de l’humour pipi caca on aime ou pas je le conçois… mais c’est la culture japonaise qui veut ça. On n’est pas forcés d’adhérer par contre.
Concernant le trait c’est inhérent à tous les dessinateurs de génie avec un trait reconnaissable entre mille non? j’imagine même que si il changeait ça ferait un esclandre. Ce qui n’a pas manqué de se produire quand il a simplement cherché à affiner les silhouettes pour DB…
Merci pour ta lecture et ton commentaire en tout cas.
😉
Pour le trait c’est surtout que çà va au delà de son style, tout les personnages notamment le héros est quasi tout le temps un copié collé, c’est surtout de cela que je parlais.
Après y’a pire, Kurumada par exemple xD
Y a un autre héros à lui qui ressemble à Goku? J’ai raté un truc là… quand aux héros de dragon quest y en a pas un pareil. Y a des similitudes entre tous mais c’est sa patte.
Kuru a plus de mal à varier ses persos par exemple je suis d’accord.
Mais ils font tous ça : entre yu yu hakusho et hunter x hunter y a des similitudes aussi très flagrantes. Je parle même pas de one piece… toutes les meufs sont pareils et dans fairy tail cest pire encore.
Super échange en tout cas merci de tes remarques même si on est pas complètement d’accord ça enrichi mon article je t’en remercie.
Goku petit, Goten. Sinon, je me rappelle la première fois que j’ai vu un héro en turban dans un player one, je voyais goku quand il reviens pour le tournoi et qu’il a grandi et est méconnaissable pour ses amis. Concernant la patte graphique, je te rejoins, c’est propre a chaque dessinateur en générale, et pas que dans le manga. Ca a aussi son charme, et parfois ça lasse également.
Merci Aurel, j’ai appris plein de trucs. 🙂
Merci à toi de me laisser l’occasion de t’apprendre plein de trucs 😉👍
Plaisir partagé alors 🙂
Chouette article !
Il faut souligner également le Mecha design présent dans l’oeuvre. Là aussi, la maitrise est totale !
NIveau dessin et hommage, on ne peut que se rendre sur le site de DBMultiverse qui présente un tournois qui croise plusieurs univers de DBZ.
Les auteurs de la trame principale ont un sacré talent.
Je suis assez mitigé sur multiverse. C’est bien dessiné mais moins bon que Toyotaro quand même. L’histoire est sympa au début avec du fan service bien senti puis ça part quand même sacrément en vrille. Mais bravo aux mecs qui font ça avec les moyens du bord, ça c’est une prouesse.
Article génial et débordant d’une passion communicative !!! Merci Ayorsaint !!!
Ps: Maître Toriyama nous propose de parcourir des mondes géniaux où son amour de la Pop culture s’est invité tout naturellement et c’est ça que j’adore !!! Dr Slump, c’est aussi la vie !!! N’cha !!! 😉
Il faut que je le procure les mangas à tout prix… enfin non justement j’attends une bonne occase 😂
J’ai vu et surtout lu Dragon Ball et Dr Slump. Les 2 produisent le même phénomène : quand je veux revoir une partie, c’est impossible de s’arrêter, chaque page appelle la suivante et je me retrouve à avoir ressorti 7 tomes alors que je voulais juste voir si Goku avait sa queue dans ce chapitre.
Je rejoins complètement sur la cohérence. Elle est dingue. Comment faire coller un vieux conte chinois avec une histoire d’envahisseur extraterrestre jusque dans le moindre détail ?
Je reprends le parallèle avec Saint Seiya où Kurumada nous jette nombre de « nouveautés » sans préavis et sans collerai reste de l’histoire. Je prends 2 personnages introduits en cours de route : Trunks et Orphée.
– Trunks, le génie tient à l’idée pourtant casse gueule de le faire venir du futur et de le faire découvrir en même temps aux autres personnages et nous même.
– Orphée, qui vient tout ruiner. Chevalier d’argent légendaire dont la force est équivalente aux golds. Légendaire on vous dit, le pire est que c’est Seiya qui nous l’apprend lui même. Eux, qui ne savaient pas qu’il y avait 12 chevaliers d’or, connaissent la légende d’Orphée. Pire, sa force est équivalente aux chevaliers d’or. On a passé TOUS les tomes précédents à être émerveillés parce que les Bronzes réalisent car TOUS les intervenants disent qu’il est impossible pour un chevalier d’en battre un autre d’une caste supérieure. Et là, calmement, on te dit que « si, un argent aussi fort qu’un gold, ça existe ». Je ne parlerais même pas de Next Dimension.
Je trouve également que l’apogée du manga est le combat Cell Gohan. En effet la suite pâtit des défauts cités mais aussi dans sa cohérence. Les 2 gamins que sont Trunks et Goten en sont l’exemple. Goku SSJ3 aussi. Mais là où Toriyama est fort, c’est qu’il se rend compte du problème et le justifie par l’humour ( Végéta qui dit que ce sont les soldes chez les SSJ) ou par une phrase bien placée ( Goku qui dit qu’il aurait pu se transformer avant mais qu’il voulait que les jeunes prennent la relève ).
Superbe article en tout cas. Merci beaucoup.
Ps : j’adore Saint Seiya, mon manga préféré mais je crois que je pourrais faire une libre antenne « Saint Seiya, c’est de la m***** » tellement il y a de trucs qui clochent dans cette œuvre.
Clair que Saint Seiya c’est un peu la foire à la saucisse niveau cohérence. Même si je suis un grand fan de cette oeuvre, je ne peux être qu’horripilé par Seiya tête à claque et la cruche Saori.
Ce sont 2 grandes oeuvres que j’adore voir et revoir mais ça ne m’empêche pas de reconnaître leurs torts ou de ne pas adhérer à tout à 100%.
Seiya et Saori la cruche et la cohérence sont deux choses bien distinctes. La première est très subjective quand la seconde peut facilement être prouvée par a+b. Mais force est de constaté que beaucoup ont ces deux persos en horreur. Moi ce ne sont pas mes préférés mais je leur trouve quelques qualités. Seiya est quand même l’exemple même de l’abnégation.
Vas y je t’encourage dans ton projet de libre antenne sur ce sujet car c’est tellement vrai… mais parle aussi un peu des qualités que peu d’autres oeuvres ont aussi fortement que saint seiya 👍
Le sens du devoir, le pouvoir de l’amitié qui élève les amis au rang de frère sans oublier (quasi) qu’aucun ennemi n’est foncièrement mauvais à 100%.
Pour la libre antenne je préfère rester en retrait en regardant de loin ce qui se passe et laisser à meilleur que moi pour cet exercice.
Edit – OK 😉
Je parlais à julortk fury 😁😘
Sion, par rapport à mon autre commentaire, je suis plus fan de DB que de one piece, concernant l’histoire et surtout la longueur de l’oeuvre qui traine bien trop longtemps sur l’équipe du chapeau de paille. Je me revois pas lire un vieux tome de one piece, alors que je n’ai aucun soucis pour me remettre sur un tome de DB, sauf l’arc Buu.
« Je suis assez mitigé sur multiverse. C’est bien dessiné mais moins bon que Toyotaro ». Ah ah ah ah aaah ! C’était une blague ? ^^
DBS, ce n’est que incohérences, que bastons, il n’y a plus le côté aventure de la recherche des boules de cristal. Les combats se suivent sans avoir besoin de prétexte.
Dans DBM, il y a une trame générale, les combats s’enchainent, oui, mais ils suivent un fil directeur. D’ailleurs, je soupçonne DBS de s’être inspiré de DBM pour l’arc avec Trunks (mais en moins bien). Les chapitres « alternatifs » (avec un style graphique différent de l’oeuvre originelle) sont parfois aussi très intéressants, montrant ce que DB aurait donnée avec un style graphique proche du comics (souvent).
Côté héritier de Toriyama, je lorgnerais du côté de ONE et Yūsuke Murata pour le manga « One Punch Man ». Ce manga reprend à la fois les codes du shonen, mais il les découd en même temps : le héros est le plus fort, point barre. Pas d’entrainement, pas de progression par palier du héros ; héros pas forcément au centre de chaque chapitre…
Pour les décors de DB, ils sont MA.GNI.FI.QUES ! Par contre, ce n’est pas forcément le « maître » qui les as dessinés, mais le « Studio Bird », ce qui n’est pas pareil.
Tu aurais pu parler aussi des jeux de mots sur les noms de tous les personnages (ce qui n’est plus le cas dans DBS).
Dommage que Toriyama ait vendu son âme : en approuvant les suites (DBS est vraiment ridicule, peut-être pire que GT pour moi) ; la facilité scénaristique des boules de cristal qui ressuscitent tout le monde ; les transformations pour montrer la hausse de puissance des personnages ; les tournois ; etc.
Tout ce que tu critiques sur DBS est vrai. Moi j’ai juste dit que le dessin (le trait uniquement d’ailleurs) de Toyotaro est bon. Avant de rire au nez des gens, lis ce qu’ils écrivent 🙏
Ha! Et tant que j’y suis « One punch man découd les codes du shonen » est faux c’est juste un seinen en fait. Mâtiné à la sauce sentai si je peux me permettre. 🙏