Le film Se7en a sacré un cinéaste exceptionnel révélé par Alien 3 : David Fincher !
Venu du clip et de la pub, David Fincher a réussi à s’imposer dans le 7ème art avec des œuvres visuellement fortes et proprement angoissantes. Malgré son expérience très douloureuse sur la franchise Alien (il faudra qu’on reparle de cet incroyable imbroglio typique des grands studios), il accepte de réaliser un deuxième film, frappé par la puissance du script qu’on lui avait envoyé. Bon, il se trouve que la fin de cette version venait d’être rejetée par le studio, mais Fincher eu le dernier mot et put donner au trio Doe/Mills/Sommerset la fin qu’il souhaitait.

Mais plus que de la fin du film, je souhaite aujourd’hui évoquer son tout début.
En effet, dès ses premiers instants, Se7en frappe fort. Avant même que le film ne commence en fait. Dès le générique. Imaginez, la lumière se tamise dans la salle de cinéma et sur l’écran apparaît ceci :

 

 

Imaginé par Kyle Cooper, le générique élabore, avec en fond musical une reprise de Closer des Nine Inch Nails, autour de l’idée géniale des carnets manuscrits de John Doe. Visuellement, le générique s’apprécie et se comprend avec un deuxième visionnage du film.

Il marque cependant par son esthétique qui reprend certains codes de Se7en. Il se distingue aussi par la technique de réalisation puisqu’au lieu d’effets numériques, les gravures sont réelles et directement filmées. Un travail de fourmi pour un résultat exceptionnel ! Merci à tous pour vos lectures.