FulguroPix : Mickey Mouse Castle of Illusion (Sega 1990)

 

Voici un  jeu de plateforme tout simple. Un jeu que je considère comme l’un des plus réussis de la Sega Master System. C’est aussi l’un des derniers jeux que j’ai achetés sur cette console avant de passer à la Super Nintendo.

 

 

Castle of Illusion starring Mickey Mouse m’a tenu en haleine des heures durant avec ses passages parfois énervants (Grrr ce boss en forme de plaque de chocolat !).

 

 

La licence Disney réussit à Sega, on se souvient des magnifiques Quackshot et Aladdin sur Mega Drive… Le jeu sur Master System n’en était pas moins réussi malgré les capacités limitées de la console 8-bits.

 

 

Le pitch est simple : sauver Minnie des griffes d’une sorcière jalouse, Mizrabel.

 

 

Pour ce faire, Mickey va traverser différents niveaux plus ou moins oniriques : une forêt, une monde de desserts, le pays des jouets… le tout menant au château de la sorcière.

 

 

Les couleurs franches et riches, l’animation parfaite (les moulinets des bras quand Mickey se trouve en équilibre !), Castle of Illusion s’avère un régal pour les yeux !

 

 

C’est comme le dit souvent Nicko un atout de la Master System par rapport à sa concurrente NES. La démonstration est à chaque fois bluffante.

 

 

Au final Castle of Illusion Starring Mickey Mouse s’impose comme un classique de 1991, un beau jeu agréable à jouer. Que demander de plus ?

Blaster
A suivre

17 comments

Un superbe jeu comme beaucoup de Disney de cette époque quelque soit la console.
J’ai emprunté je ne sais combien de fois à un ami ce Castle. Pareil pour Land of Illusion et Lucky Dime Caper, que de bons temps passé dessus.

De mon côté je n’ai que Le Roi Lion, bien sympa même si loin des versions 16bits.
Pour en revenir à Castle, il reste une belle prouesse technique (sprites, framerate, taille des boss, musiques). N’oublions pas que la SMS était plus puissante que la NES mais Nintendo a intégré des puces supplémentaires pour rattraper ses jeux afin de dépasser les limitations techniques.

ayorsaint says:

J’ai la version Mega Drive qui vaut franchement le détour aussi. Sa suite jouable en coop avec Donald est bien également. Celui-ci je l’ai fait sur Game Gear à l’époque et j’en garde un très chouette souvenir.
Concernant les capacités techniques, finalement Nintendo n’a été devant ses concurrents qu’avec la Super Nes et le Game Cube. Ce qui les caractérise c’est le gameplay plutôt que la puissance des machines.

Nicko says:

Est-ce qu’on peut considérer Aurélien que la Nintendo 64 était aussi en avance techniquement lors de sa période d’existence en France ? J’ai des souvenirs plus que mitigés concernant la qualité graphique des jeux Playstation 1. La console était dans la catégorie des 32bits il me semble. Je ne suis pas spécialiste donc je ne sais pas si une Saturn par exemple était plus puissante qu’une Nintendo 64. Puis il y avait aussi la Néo Geo mais qui était plus adapté pour la 2D de mémoire.

En tout cas je garde des souvenirs impérissables de titres comme Goldeneye 64, Turok 2, Mace the Dark Age ou encore Perfect Dark. L’Expansion Pack de la N64 permettait aussi d’améliorer les textures de certains jeux.

Sur le papier, PS1/Saturn étaient 32bits et la N64 à 64bits. Après comme dans tout, c’est côté programmeurs que tout ce joue.
La Saturn avait été pensée pour être 2D et modifiée au dernier moment pour contrer Sony en rajoutant une puce dédiée 3D. Ce qui a causé énormément de soucis de programmation. Très peu de personnes savaient correctement la programmer (et surtout comprenaient le bordel). Elle est parfaitement capable de gérer de la transparence contrairement à la légende urbaine et gérait des polygones cubiques et non triangles comme les autres technologies de l’époque.
La PS1 proposait un bon cpu ce qui était son point fort. Après les textures carrées permettaient de proposer des détails contrairement à BigN qui proposait un « simple » remplissage mais cela à très mal vieillit visuellement.
Au final malgré son cpu « lent » (même avec l’extension pack) de nombreux jeux avaient leur framerate bas, voir pire sur la 64.

Pour faire un parallèle plus « récent » la PS3 avait sur le papier un cpu de fou avec le Cell, mais tellement compliqué à programmer que cela à mis beaucoup de temps aux développeurs pour l’apprivoiser.

La Neo Geo est très proche d’une Mega Drive, pour simplifier on dira que le cpu est « fréquencé » plus haut. Le Motorola 68k étant à la base de nombreux système.

Bref, il y a des hits sur chaques plateformes, tout dépend des goûts de chacun. Le seul point noir reste les premiers jeux en 3D de cette 5ème génération qui pour la plupart ont mal vieilli graphiquement (ce qui n’empêche pas de les aimer et d’y jouer, ce qui est mon cas).

Nicko says:

Merci pour tes lumières Furynette. Tu veux pas faire des FulguroPix ???? <3

Je laisse à ceux qui sont motivés et permettre à tout un chacun de faire découvrir leurs pépites 😉

Nicko says:

Même si je te ressors mon cosplay de Sleipnir ?! Lol

ayorsaint says:

Oui la Saturn c’était le top de la 2D. Elle n’a pas eu le succès qu’elle méritait car la mode est vite passée à la 3D… Mais les jeux de VS fighting 2D sur la Saturn c’était juste excellent.

ayorsaint says:

Le truc c’est que la N64 comme son nom l’indique c’était une 64 bits donc c’était logique qu’elle fasse certaines choses mieux qu’une PS1 ou une Saturn 32 bits. La Neo Geo aussi incroyable que cela puisse être n’était qu’une 16 bits boostée aux hormones. Le souci de la N64 c’était ce flou constant qui lui valait des critiques à l’époque. Aujourd’hui finalement ses jeux 3D ont mieux vieilli que les jeux 3D de la PS1 qui piquent sévèrement les yeux. Et ceci grace à ce fameux flou qu’on lui reprochait mais qui permettait de cacher les textures degueulasses des décors dans ses jeux.

Nicko says:

Je comprends Aurélien, merci pour tes précisions. Je me souviens parfaitement de ce « flou » que tu évoques à propos des jeux N64. Perfect Dark m’a vraiment marqué, tout comme GoldenEye 64 ou encore Mace the Dark Age. Je compte bien aborder ces jeux dans la rubrique FulguroPix.

ayorsaint says:

De rien. Je lirai ça avec plaisir. J’ai toujours kiffé les consoles et les jeux de BigN. Aujourd’hui encore je kiffe ma Switch plus que toutes les autres. Et ce n’est pas du fanboyisme. Juste j’adore ce que BigN propose en termes d’univers et surtout de gameplay. Je resumerais ces deux facettes en un seul mot : FRAIS.

Nicko says:

Alors je te rejoins concernant cette idée de gameplay original et de jeux rafraîchissants. Ceci dit je reproche (c’est un bien grand mot) à Nintendo de resservir beaucoup de déclinaisons différentes de certaines licences à succès qui reviennent inéluctablement sur chaque nouvelle machine estampillée Nintendo, pour le meilleur comme pour le pire. Je trouve que le catalogue Nintendo souffre quand même d’une certaine restriction en termes de titres et de styles, et ce depuis plusieurs consoles. Ca n’enlève rien aux qualités de certains jeux qui sont majeures. Sony par exemple a un catalogue tellement varié que l’on s’y perd parfois. Encore une fois je n’y connais pas grand chose dans le domaine vidéoludique. Ces considérations ne sont qu’un ressenti d’hérétique.

Il existe maintenant des possibilités logiciel et matériel pour enlever le Blur (flou), ce qui rend mieux sans non plus avoir un rendu trop agressif façon certains filtres d’émulateur.

ayorsaint says:

Non tu as bien cerné le truc. Ceci dit la variété manquante sur Wii et WiiU n’est plus vraiment un souci sur Switch. Mais il n’y a pas encore et sûrement jamais le même catalogue que chez Sony. Mais eux leur souci je trouve c’est de proposer des AAA qui changent sur la forme (alors que Mario et ses amis c’est moins varié) mais dont le gameplay n’est que trop rarement innovant.

Nicko says:

Je vois ce que tu veux dire. Nintendo est finalement indissociable d’une certaine originalité mais avec un catalogue restreint. Là où Sony sera plus consensuel mais aussi plus éclectique. La Super Nintendo restera dans tous les cas ma console favorite. La Nintendo 64 est en deuxième position, mais c’est totalement subjectif et directement lié à l’affect ainsi qu’aux souvenirs.

ayorsaint says:

La Super Nintendo est aussi ma console préférée. A cette époque Nintendo c’était un peu le meilleur des deux mondes que nous avons décrit avant. A la fois les jeux Nintendo et leur gameplay si atypique et addictif mais aussi les grosses productions des éditeurs tiers.
Ceci dit la Switch lui ressemble un peu toutes proportions gardées car elle est à la rue techniquement et ce sera encore plus vrai avec la nouvelle gen en fin d’année. Mais c’est enfin redevenu une console pour gamers alors que la Wii et tout son motion gaming à outrance faisait plus casual sans vouloir être condescendant.

Quel jeu fantastique ce Castle of illusion! Tout chatoyant, avec une animation épatante et un gameplay d’une précision diabolique! Et les musiques! Les musiques!!!
Les décors sont variés, il y a de l’inventivité à revendre et c’est très difficile de lâcher la manette (même quand on jouait « à deux » en se passant la manette avec son frère par exemple!)
Un très grand jeu de la Master System et même un très grand jeu tout court! Et qui passe encore très bien visuellement aujourd’hui qui plus est.

D’ailleurs, même si on lit très souvent le contraire, je trouve que cette version Master System est bien supérieure à la version Megadrive. Forcément, la version Megadrive est beaucoup plus solide techniquement mais je trouve que la direction artistique beaucoup moins agréable à l’œil. De même, les musiques sont selon moi moins en phase avec le jeu et manque de peps.

Chose peu banale à noter, le jeu dispose d’un mode « practice » qui, tout en reprenant le « hub » à base de portes dans le château (tiens ça ne vous rappelle rien ça?), ne propose que des versions light des 3 premiers mondes. Après quoi, c’est la victoire! Et tout ça sans affronter aucun boss! Mais pour autant, vous finissez quand même le jeu « pour de vrai » puisque la sorcière vous rendra votre bien-aimée en promettant de ne plus y revenir! Un vrai mode casual avant l’heure!

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