Certaines licences de jouets ont su traverser les décennies avec un succès remarquable. G.I.Joe, les Maîtres de l’Univers ou encore les Tortues Ninja constituent autant de références devenues intemporelles. Les Transformers peuvent assurément rejoindre cette liste non-exhaustive.
Les robots de chez Hasbro ont marqué plusieurs générations, des enfants du milieu des années 80 jusqu’à ceux d’aujourd’hui. Certains modèles sont de véritables institutions. Parmi ceux-ci, les petites cassettes audio transformables qui pouvaient se loger dans le lecteur de Soundwave.
Historiquement, les Transfomers proviennent d’une autre licence, celle des Diaclone. C’est en 1980, au Japon, que le concept de véhicules transformables en robots va naître. Dans la culture nippone, les géants de fer sont souvent déshumanisés, dans le sens où ils n’ont pas de conscience (Grendizer, Macross, Gundam, Patlabor etc…) Un pilote est nécessaire pour les animer. Hasbro, dès 1984, reprendra la licence Diaclone en apportant une autonomie aux robots, un nouveau background et de nouveaux noms. La suite, nous la connaissons tous.
Condor est l’ancêtre de Laserbeak. J’ai toujours apprécié ce modèle que j’ai eu la chance d’avoir durant mon enfance. Le design est remarquable et le code couleurs, simple, fonctionne à merveille. Les stickers apportent le relief nécessaire, le « corps » en métal est une vraie plus-value qualitative. Pour information, le dénominatif Laserbeak provient d’un petit jeu de mots, laser beam, littéralement « faisceau laser ».
La carte Diaclone qui illustre ce dossier est remarquable pour plusieurs raisons. D’abord l’artwork du front card, absolument superbe, a été réalisé par les frères Brizzi. Ces artistes talentueux ont également signé les petites BD promotionnelles Diaclone. Ensuite la couleur rose sur les blisters est un choix audacieux. A l’époque, cette chromatique était représentative de gammes pour filles.
C’est Joustra, une filiale de Ceji, qui se chargera de la distribution en France des jouets Diaclone. L’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas connaitront également les robots transformables de chez Takara. L’Italie verra ses conditionnements frappés du logo GIG. On peut parler de carte européenne concernant l’exemplaire de cette petite production.
J’ai toujours pensé que le concept du robot autonome avait été, en grande partie, démocratisé dans les années 80 via des œuvres comme Blade Runner (1982) ou encore le premier Terminator de 1984. Une thématique passionnante que j’aborderai très bientôt un peu plus en détail. Il est temps de refermer notre petite parenthèse récréative du mercredi après-midi.
Les Diaclone constituent un véritable héritage en termes de robots transformables. La longévité que la gamme Transformers connaît est pleinement justifiée. L’originalité et la pluralité des modèles sont à souligner.
Je reste cependant très attaché aux références des années 80. Ce sont des fondamentaux qui comportaient du métal, même pour certains modèles de petites tailles. De nos jours, c’est malheureusement devenu un matériaux en voie de disparition. Merci à tous pour vos lectures. Cette production est spécialement dédiée à Ryuzo, FurySanctuary et Christophe C. anciennement monsieur Diaclone.
KissFan
•3 ans ago
« Condor », c’est quand même un nom utilisé dans plusieurs gammes de jouets: Diaclone, M.A.S.K, et SilverHawks me viennent à l’esprit. Un beau blister encore une fois. J’aime les reflets métalliques sur la cassette mais Joustra aurait quand même pu fournir un crayon pour la rembobiner 😛
Nicko
•3 ans ago
Oui Pascal c’est un nom très utilisé, même pour moi mais l’orthographe diffère : con d’or ! 😀
Plus sérieusement, je reste en admiration devant les illustrations des frères Brizzi. Quel talent ! J’avais eu la chance de publier leur interview du temps de ToyzMag. C’était Christophe du site diaclone.com qui m’avait contacté et partagé l’itw. Condor/Laserbeak est un jouet tellement ingénieux. La transformation, astucieuse, offre une résultat convainquant et ce peu importe la forme. Une réussite absolue.