Houston, we have a problem.
Cette phrase est prononcé par Tom Hanks dans le rôle de l’astronaute Jim Lovell pour le film Apollo 13 de Ron Howard (je vous raconte pas ma tête le jour ou j’ai compris que ce réalisateur était la même personne que Richie Cunningam dans Happy Days). Un de mes films favoris : une justesse scénaristique impressionnante, un réalisme bluffant, une bande originale envoutante et des acteurs émouvants.
Ron howard aura à cœur dés le début du projet d’être le plus précis possible dans son sujet, par exemple les scènes reproduites en apesanteur à l’aide d’un avion qui effectuera plus de 1500 paraboles pour environ 600 scènes tournées. La séquence de lancement est si réelle que l’astronaute Buzz Aldrin demandera la permission à Ron Howard d’utiliser les images de cette séquence pour la communication officielle de la NASA. Les dialogues vont eux encore plus loin. Tous les échanges en VO entre l’équipage et le centre de contrôle sont des transcripts direct des dialogues réels fournis par la NASA.
Tout sauf cette phrase : Houston, we have a problem. La vraie phrase sera prononcée par le pilote Jack Swigert et sera en réalité OK Houston, we’ve had a problem here. Une phrase au passé que répétera Jim Lovell sous la forme Houston, we’ve had a problem. Toujours au passé. Pour le film la phrase sera donc transformé au présent afin d’ajouter au coté dramatique de la chose. Un changement somme toute assez banal parmi d’autres dans le film et qui au final n’entache en rien la véracité du récit.
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Très bon film. Cette célèbre phrase n’existe donc pas sous sa forme la plus connue. Je crois qu’on appelle ça l’effet Mandela. Une chose connue et reconnue de tous n’est en réalité qu’une variante de la vérité. Comme le « Luke, je suis ton père » pour rester dans le cinéma, le but de la main de Thierry Henry contre l’Irlande, le bout noir de la queue dz Pikachu.