S’il bien un acteur qu’on a adoré voir les personnages se faire humilier dans les années 80, c’est probablement William Atherton. Sans être abonné aux rôles de personnages antipathiques, il a connu à l’époque deux (trois) moments de gloire sur grand écran où il a fait les frais de héros charismatiques.

Dès 1984, on l’a découvert dans SOS Fantômes. Il y incarne Walter Peck, un fonctionnaire pointilleux de l’agence de protection de l’environnement (EPA) qui cause bien du souci aux casseurs de fantômes avant de provoquer l’événement pyscho-kinétique de grande ampleur qui propulsera le retour de Gozer sur Terre.

Antagoniste parfait pour le sémillant Peter Venkmann, on prend un sacré plaisir (à peine coupable) dans son humiliation finale dans le bureau du maire de New York City.

Son autre grand rôle des années 80, le journaliste Richard Thornburg dans les deux premiers opus de la franchise Die Hard suit une trajectoire similaire.

Archétype du sale type, bien amené par  son côté underdog du journalisme. Journaliste arriviste et prêt à tout pour un scoop, il croise trop souvent Holly Genero/McClane à son goût. En mettant en danger la famille de John McClane, il s’expose aux foudres immédiates de la dame. Un coup de poing dans le nez en direct à la TV ou un coup de Taser dans les  toilettes d’un avion en perdition…

 

Pendant que j’y repense, les deux films dans lesquels Atherton triomphe (à peu près) partagent aussi la particularité de mettre en avant les gâteaux Twinkies de chez Hostess. Un détail dont on aura l’occasion de reparler un jour sur FulguroPop.