Dossier Vintage : Des Cosmocats à Isidre Monés (LJN 1985)

 

« Tout reste à faire concernant les jouets des années 80 ». Ceux qui me lisent régulièrement savent que je martèle cette phrase sans répit. La production que je vous propose aujourd’hui s’inscrit pleinement dans cette idée d’inachevé, de perspective infinie finalement si séduisante, si stimulante, si enthousiasmante.

Le petit dossier vintage qui va suivre constitue une occasion, celle de vous proposer un parallèle entre un artiste/illustrateur et des jouets appartenant à la décennie 80. Ce procédé par symétrie m’est familier et il permet de redécouvrir nos déclinaisons plastique d’enfance à travers le prisme de l’esthétique, de la culture.

Les références engagées seront les suivantes : d’abord la licence Cosmocats originelle avec la mise en lumière d’une action figure qui me tient particulièrement à cœur, celle de Krolor. Le design du Mutant de Plun-Darr me fascine et je ne manque pas une occasion de l’évoquer.

Après avoir abordé l’action figure de Krolor par LJN, je placerai celle-ci en perspective avec de superbes illustrations réalisées par l’artiste Isidre Monés. Les informations de ce dossier bénéficieront d’une structure en déroulement linéaire. Bouclez vos ceintures, nous partons ensemble pour la Troisième Terre ! Bonne lecture à toutes et tous.

 

 

La licence Cosmocats est fascinante à bien des égards. Visuellement, auditivement et matériellement, l’œuvre a livré de véritables pépites en termes d’animation, d’OST ou de jouets. Certains noms ayant contribué au développement de l’univers des félins de l’espace sont cruciaux, comme Michael Germakian, Bob Camp, Jim Meskimen ou encore Tsuguyuki Kubo.

Si on parle spécifiquement de jouets, on ne peut réduire la conceptualisation de ceux-ci à Ted Wolf. Pour rappel, la conceptualisation des déclinaisons plastique Cosmocats originelles s’est faite à partir des model sheets ayant servi au développement des personnages animés.

Ainsi, et comme je l’avais mentionné dans le dossier évoquant la carte Orli Jouet/AL.ES de Mumm-Ra, on retrouvera – entre autres – dans l’A.D.N des action figures Cosmocats le travail de Michael Germakian ou bien de Tsuguyuki Kubo. Les déclinaisons plastique articulées des félins de l’espace ont marqué les esprits des jeunes enfants de la décennie 80.

Et pour cause, même si des codes esthétiques – notamment anthropomorphiques – ont été repris auprès de précurseurs comme les Maîtres de l’Univers, de véritables qualités spécifiques ont su être développées et mises en avant : hétérogénéité des formats, action features plurielles (light up « Bague du Pouvoir » et motion arms avec le système Battle-Matic Action), sculptures originales, travail de texture sur les plastiques.

 

 

Krolor ou S-S-Slithe en V.O constitue un spécimen caractéristique. Le Mutant de Plun-Darr a toujours compté parmi mes action figures Cosmocats favorites, et ce avec Mumm-Ra. Commercialisé dès 1985 aux Etats-Unis sous carte LJN, il faudra attendre l’année suivante pour découvrir Krolor dans nos rayonnages Hexagonaux, lequel sera associé aux firmes Orli Jouet/AL.ES.

A titre personnel, les reptiles et autres amphibiens me fascinent depuis l’enfance. Il était évident qu’un personnage anthropomorphique à mi-chemin entre le batracien et le lézard ne me laisserait pas indifférent. La conceptualisation de Krolor est bien antérieure à 1985. On sait que le développement de la licence Cosmocats s’est opéré dès 1981. Je n’ai pas de datation précise quant à la création de Krolor, en revanche c’est Michael Germakian qui a majoritairement contribué à son façonnage sur papier.

Plusieurs model sheets appartenant aux productions Rankin/Bass ont été transmis aux sculpteurs qui ont travaillé pour LJN afin de produire l’action figure du Mutant de Plun-Darr. Krolor appartient à une espèce parfaitement définie dans le background des Cosmocats, en l’occurrence celles des Reptiliens (Reptilians en V.O). Ci-dessous, un premier model sheet extrait des archives de Rankin/Bass.

On soulignera l’orthographe transitionnelle « Reptillians«  avec deux L. Le design général des créatures évoque sans conteste celui de Krolor. Une dimension très primitive ressort des croquis avec des zones asymétriques. Les trois design différents des Reptiliens représentés font certainement référence aux versions Warrior, Brute et Guard.

D’autre part, les annotations asiatiques font référence au studio japonais Pacific Animation Corporation, lequel a majoritairement œuvré sur le design des personnages de la série animée Cosmocats.

Si on calque les créatures précédemment illustrées sur le design des Reptiliens visibles dans l’œuvre animée Cosmocats, on retrouve des esthétiques extrêmement proches. Le model sheet se trouve très probablement dans la temporalité quasi définitive du développement concernant le DA.

 

 

Il existe cependant un autre support conceptuel qui représente des Reptiliens, toujours extrait des archives de Rankin/Bass. Nous sommes en présence d’un design early – davantage travaillé – malgré la bonne orthographe du dénominatif « Reptilians« . Ce model sheet appartient en fait à toute une série d’artworks préparatoires pour la série animée Cosmocats.

A titre personnel, les Reptiliens représentés sur le model sheet ci-dessous me renvoient partiellement à un style graphique, précisément celui de Frank Frazetta.

 

 

Krolor est le leader des Reptiliens/Mutants – en l’absence de Ratar-O – sur la planète Plun-Darr. Son design offre des éléments précis qui le différencient hiérarchiquement de ses congénères, notamment via son diadème. Cet ornement se retrouve historiquement dans les monarchies orientales en tant que symbole royal.

Ensuite il faut souligner la présence d’une boucle/amulette sur le torse de Krolor. Cet objet a pour fonction traditionnelle de protéger son propriétaire des mauvais esprits. Ceci pourrait expliquer pourquoi Krolor est moins intimidé par Mumm-Ra que ses homologues mutants.

L’amulette est un symbole typique dans la culture égyptienne mais également japonaise. La forme cylindrique avec une pierre précieuse au centre constitue une configuration trouvable dans la culture babylonienne, et ce toujours dans le but de protéger des mauvais esprits.

Ci-dessous un model sheet toujours extrait des archives de Rankin/Bass et illustrant Krolor sous sa forme définitive dans l’animé Cosmocats.

 

 

En termes de design, on soulignera sur le Krolor animé la notion d’asymétrie évoquée précédemment, notamment au niveau de son bracelet situé au poignet gauche et des lanières à son bras droit. Par ailleurs, la jupe en fourrure souligne l’aspect primitif du personnage.

 

 

Il existe un autre model sheet provenant des archives de Rankin/Bass et illustrant Krolor. Ce document est particulièrement intéressant sur le plan des annotations. On peut lire que le personnage est doté d’un « costume préhistorique ». Une précision qui rejoint les notions d’archaïsme et de primitif évoquées il y a quelques lignes.

Il est également mentionné que Krolor est « stupide ». Dans l’œuvre animé, il fera pourtant partie des Mutants les moins limités sur le plan intellectuel (avec Vultureman et Ratar-O). Enfin, il est précisé que Krolor est accompagné d’une « hache de combat » et d’un « bouclier ».

De mémoire, celui-ci n’apparaitra pas aux côtés de la version animée du Mutant de Plun-Darr . L’action figure de Krolor ne comportera aucun autre accessoire que la hache de combat.

 

Avant de parler déclinaison plastique, je souhaiterais évoquer un élément d’ordre orthographique. Si on se réfère au dénominatif originel de Krolor, celui-ci a été baptisé aux U.S. S-S-Slithe. On remarque immédiatement la répétition de la lettre S, précisément à trois reprises.

Ce gimmick orthographique est en fait une habile référence au zozotement du personnage dans le support animé. Si on remonte au premier synopsis rédigé lors de la création  de l’œuvre Cosmocats, S-S-Slithe ne comportait pas trois S mais bien 5.  Il était évident qu’un raccourcissement était nécessaire, pour des raisons évidente d’ergonomie.

Ci-dessous un prélèvement extrait du synopsis originel évoqué précédemment. On soulignera un autre dénominatif transitionnel, celui de « Mum-Ra » avec un M manquant.

 

 

Parlons jouet. L’action figure de Krolor est superbe. Le personnage articulé est massif, trapu, à l’image d’un crapaud recroquevillé sur ses pattes, bien qu’il soit officiellement assimilé à un lézard. Je souhaiterais aujourd’hui évoquer spécifiquement la version « regular » du Mutant de Plun-Darr, sans entrer dans la zone des variantes. J’aborderai celle-ci dans un autre dossier dédié.

La déclinaison plastique de Krolor se différencie du portage animé par l’absence de deux éléments. Le diadème n’a pas été moulé sur la tête du personnage. La jupe en fourrure n’est pas représentée. Des raisons économiques et/ou techniques ont certainement eu raison de ces éléments ornementaux. C’est regrettable.

Pour autant, d’autres particularités subliment littéralement l’action figure de Krolor. D’abord la sculpture, particulièrement réussie à mes yeux, avec un travail de texture remarquable. En effet, un aspect craquelé de la peau suggère clairement celle d’un crocodile avec des zones granuleuses évoquant plutôt un batracien. Les doigts crochus, les longs bras et les pattes courtes contribuent également à l’originalité de ce Krolor de plastique.

 

 

Toujours en termes de design, les yeux du personnage sont intéressants. Celui de droite est davantage fermé que celui de gauche avec un rendu qui n’inspire pas l’intelligence. Une évocation subtile de l’échec qui caractérise globalement les Mutants dans l’œuvre animée.

La jouabilité est un autre point notable du Krolor par LJN. On relève 5 points d’articulation et une action feature. En effet, un bouton-poussoir situé dans le dos de l’action figure permet d’actionner les bras. Ce système a été breveté sous le dénominatif Battle-Matic Action (évoqué dans la partie introductive du dossier).

Le code couleur de notre Krolor de plastique est également une réussite. Les teintes se marient à merveille avec un aspect relativement réaliste qui évoque encore à la fois un batracien ainsi qu’un reptile. Enfin il faut souligner la présence d’un accessoire fourni avec le jouet, une grande hache de combat.

 

 

Celle-ci affiche un manche en bois à l’aspect torsadé, une particularité propre à la déclinaison plastique de Krolor. La version animée de l’arme proposera quant à elle un manche lisse. Le portage en jouet de la hache de combat renvoie davantage à quelque chose d’archaïque, de primitif, pour notre plus grand plaisir.

Avant d’évoquer l’artiste Isidre Monés à travers Krolor et la licence Cosmocats, je souhaiterais partager une remarque d’ordre symbolique. Les Mutants de Plun-Darr, par opposition aux félins de l’espace, sont – sur le plan anthropomorphique – associés à des animaux peu nobles : un chacal, un primate, un rat et un lézard.

Les Cosmocats sont, quant à eux, corrélés à une faune dont l’aura apparait très valorisante : un lion, un tigre, une panthère ou encore un guépard. Ci-dessous un prélèvement extrait du catalogue professionnel Orli Jouet de 1986 et mettant en scène Krolor aux côtés de Pantero.

 

 

Nombre de gammes de jouets des années 80 ont bénéficié de supports promotionnels que j’appelle « périphériques ». Coloring books, story books, activity books, posters, voilà autant de configurations qui tendent à rendre davantage visibles des licences destinées à un jeune public.

En ce sens, les Maîtres de l’Univers constituent un véritable cas d’école, avec de sublimes croquis réalisés notamment par Earl Norem. Cet artiste de génie a également œuvré – entre autres – sur les zones promotionnelles périphériques des licences Sectaurs et Visionaries.

D’autres illustrateurs de renoms ont apporté leur savoir-faire illustratif aux gammes de jouets des années 80 et 90 comme Paul Kirchner, Neal Adams ou Mark Texeira. La licence Cosmocats ne dérogera pas à la règle avec des story books mettant en scène les aventures des félins de l’espace. Parmi les illustrateurs ayant travaillé sur ces ouvrages – car ils sont très nombreux – je souhaiterais évoquer Isidre Monés.

Voilà un artiste qui excelle dans les représentations en aquarelle et autres acryliques même s’il réalise aussi des crayonnés. Isidre Monés a illustré – entre autres – un story book estampillé ThunderCats et intitulé Attack of the Mutants. L’ouvrage, publié aux Etats-Unis en fin d’année 1985 par l’éditeur Random House, comporte des textes rédigés par Ann Hodgman. Ci-dessous la couverture du story book Attack of the Mutants réalisée par Isidre Monés.

 

 

Au-delà de la qualité de l’illustration, on soulignera immédiatement la nature de la mise en scène, en l’occurrence une bataille royale. Voilà une configuration très présente dans les années 80 et une nouvelle fois nos chers Maîtres de l’Univers constituent une référence. Je pense spontanément aux travaux réalisés par Earl Norem pour le magazine officiel U.S. He-Man and the Masters of the Universe, lequel a été publié en 1985 et 1988.

Il faut également mentionner les posters promotionnels façonnés par William George, toujours pour la licence des hommes en slips de Mattel. Ci-dessous, l’un d’entre eux produit par le maître, très certainement autour de 1984.

 

 

Lorsqu’on parcours le story book Attack of the Mutants, on découvre des illustrations d’Isidre Monés plus séduisantes les unes que les autres. La seconde de couverture offre un visuel à caractère collégial qui permet notamment de présenter nominativement les protagonistes de l’œuvre Cosmocats.

Le rendu est sublime avec un effet à mi-chemin entre le crayonnage et la peinture. Les personnages représentés sont très fidèles à ceux que l’on peut observer dans le support animé. Ci-dessous, la reproduction de cette seconde de couverture.

J’ai la chance d’avoir à disposition une partie de ces visuels à l’état préparatoire, précisément ceux qui impliquent Mumm-Ra et les Mutants. L’illustration, signée de la main d’Isidre Monés, apparait davantage comme une réalisation à la peinture.

Le nom de chaque personnage est manuscrit, ce qui rejoint la dimension conceptuelle du document. On regrettera cependant que Krolor et Shakal (Jackalman en V.O) n’aient pas leur arme respective, à savoir la fameuse hache de combat et un gourdin.

 

 

Ci-dessous d’autres visuels extraits du story book Attack of the Mutants mais qui n’impliquent pas Krolor. Je ne résiste pas au plaisir de les partager tant je les trouve réussis. J’apprécie particulièrement le travail d’Isidre Monés concernant les proportions des personnages, leur mise en scène et les chromatiques choisies.

 

 

Il existe bien d’autres story books estampillés ThunderCats qui impliquent des illustrateurs plus ou moins connus : Fernando, Martin Sauri, Esteban Maroto, Colin Petty, Amador ou encore Stephen Berger. Je prendrai le temps dans une autre production de détailler ces artistes à travers leurs travaux, toujours sous le prisme de la symétrie avec les jouets Cosmocats.

Si vous souhaitez découvrir d’autres illustrations des félins de l’espace par Isidre Monés, vous pouvez examiner les story books Visitors from Space et Lion-O walks the Plank.

 

Epilogue

L’action figure de Krolor symbolise toute une époque à mes yeux. Je me souviens parfaitement l’avoir emmené avec moi à l’école primaire, précisément à la fin de l’année scolaire 1989. Un moment proche des grandes vacances où il était autorisé de manipuler des jouets en salle de classe.

Il m’est impossible d’oublier le visage du professeur remplaçant que nous avions durant cette période, monsieur Lambelet. Interloqué, à la limite du rejet, il me lança ces mots : « Encore un monstre ! ». Oui, depuis l’enfance, les action figures à l’aura horrifique me subjuguent et j’ai toujours préféré les factions maléfiques à celles des héros. Comme dirait mon acolyte Patrick de la chaine YouTube Toykitch : « Les méchants ont la classe ! ».

Aborder la licence Cosmocats à travers l’action figure de Krolor était aussi un prétexte afin d’évoquer l’illustrateur Isidre Monés. J’apprécie réellement son coup de crayon/pinceau et dès la semaine prochaine je reviendrai sur cet artiste à travers un dossier spécifique. De manière plus globale, il existe mille et une manière de redécouvrir nos jouets d’enfance. C’est à nous d’utiliser ces chemins au quotidien afin de maintenir en vie nos trésors du passé. Merci à toutes et tous pour vos lectures.

Cette production est spécialement dédiée à Rocco alias Hachiman, Xavier alias Zabitsuko, Pascal alias KissFan ainsi que Grégory Eche.

22 comments

Lanace says:

Un dossier bien complet comme on les aime, félicitations.
J’adorais le design de Krolor dans le dessin animé de l’époque (c’était mon préféré même si un peu teubé de souvenir), il se démarquait clairement des autres malandrins.
Les dessins conceptuels sont superbes (mention plus que spéciale à ceux évoquant Frazetta, ils sont à tomber).
Concernant l’artiste Isidre Monés, il m’est totalement inconnu. Ses dessins ont ce charme des productions des années 80. Le trait est magnifique et me rappelle tout de suite certaines illustrations que l’on pouvait retrouver dans des produits dérivés MOTU. Illustrations que je dévorais des yeux, m’emmenant dans différentes parties d’Eternia.
Encore bravo pour la somme d’informations délivrées à travers cet article mon Nicko.

Nicko says:

Merci mon Abdel pour ta lecture et ton retour enthousiasmant ! 🙂

Je te l’assure, on est très loin du dossier complet. Evoquer l’action figure de Krolor, c’est à mes yeux nécessairement aborder les variantes. Et c’est un véritable sujet ! C’est pour cela que je rédigerai une production spécialement dédiée.

Krolor est également mon Mutant favori, et ce depuis l’enfance. Son design est incroyable et ses chromatiques parfaitement harmonisées selon une sensibilité personnelle. Concernant Isidre Monés, je t’invite Abdel à te pencher sur la licence BraveStarr pour laquelle l’artiste a produit de superbes illustrations. J’en parle ce mercredi dans FulguroPop si tout va bien 🙂

sith says:

Monsieur Lambelet est passé à côté de quelque chose, comme malheureusement beaucoup d’adultes de cette époque : Tatie Jeannette qui a jeté tous les Strange, Papy Pétou qui a confisqué Boba Fett ou encore Maîtresse Sylvie qui a rendu Pied blindé à un autre enfant après l’avoir, elle aussi, confisqué. Oh vie injuste !

Nicko says:

Ah ah ! 🙂

Ludosith says:

Comme à chaque fois, du très bon boulot Nicko avec un dossier ultra complet !
Le seul jouet Cosmocats que j’ai eu c’était Vultureman en miniature que m’a mère m’avait pris dans un Foir’fouille.
Il y avait très peu de choix tellement la distribution était difficile.

Nicko says:

Merci beaucoup Ludo pour ta présence et ta lecture ! 🙂

Je te rejoins formellement concernant la distribution des Cosmocats plus que chaotique en France. Un autre sujet à part entière pour lequel je rédigerai un dossier spécifique avec toutes les informations que j’ai pu accumuler.

sith says:

Ah oui, très bonne idée ! Ca manque trop souvent ces infos. Personnellement je n’ai jamais croisé un seul Cosmocats en rayon à l’époque…

Nicko says:

C’est un sujet et tous les témoignages sont les bienvenus !

MacGivre says:

« Les Cosmocats sont, quant à eux, corrélés à une faune dont l’aura apparait très valorisante : un lion, un tigre, une panthère ou encore un guépard. »
Il est en safari ?
https://www.youtube.com/watch?v=m0edLLXFBoc

Nicko says:

Merci MacGivre pour la découverte de la vidéo ! J’ai beaucoup apprécié ! 😀

Rider says:

Ca y est ! Encore un dossier de fou mon Nicko ! T’es Fada de faire des trucs aussi prenants et denses !!
C’était un dossier superbe ! Bravo !
J’avoue que Krolor avait une gueule pas possible !
Très bon !
Bravo !

Nicko says:

Merci mon Tibo pour ton retour favorable ainsi que pour ta lecture ! 🙂

Comme je l’ai écrit à Abdel, on est loin d’un dossier exhaustif, vraiment. Krolor mériterait encore bien des lignes, ne serait-ce qu’à travers le prisme de la variante. Tout vient à point à qui sait attendre : dès que le temps me le permettra, j’aborderai ce thème précis dans FulguroPop.

Merci encore pour ta bienveillance ! 🙂

Enjoyjp34 says:

J’aime énormément les chara-design des années 80 de manière générale, dans les livres, comics, manga, animation.

Je ne suis évidemment pas déçu des illustrations que tu nous partages aujourd’hui.

J’ai toujours préféré l’univers et la beauté du chara-design des Cosmocats à ceux des Motu.

Même si Earl Norem ou William George (entre autres) ont magnifié cette licence.

Bravo une fois encore pour ce dossier qui fut un vrai plaisir à parcourir.

Nicko says:

Merci beaucoup Enjoyjp34 pour ta lecture et ton retour favorable 🙂

A chacun sa sensibilité, et je comprends tout à fait que tu puisses préférer l’esthétique de l’œuvre Cosmocats à celle des Maîtres de l’Univers. Pour ma part, si on parle strictement jouets et conditionnements, les hommes en slips de Mattel l’emportent haut la main. Les illustrations de William George, Rudy Obrero, Errol McCarthy ou encore Bruce Timm me laissent rêveur pour la plupart. Parallèlement, Earl Norem a produit des visuels promotionnels estampillés Maîtres de l’Univers qui sont réellement exceptionnels.

Ceci dit, si on se place du point de vue de l’animation, je te rejoins pleinement. L’œuvre animée Cosmocats est une pure réussite, sur le plan visuel comme auditif. Je pourrais revoir un épisode du DA Cosmocats sans trop de difficultés aujourd’hui. Ce n’est pas le cas concernant le support animé originel des Maîtres de l’Univers. Encore une fois, chacun sa sensibilité.

Merci encore Enjoyjp34 pour ton intervention 🙂

Enjoyjp34 says:

Si on parle strictement de jouets, je suis d’accord, les boites MOTU sont celles dont les illustrations sont parmi les plus belles à ce jour.

Pour les figurines, idem, tu prends le premier Musclor et tu le compares à Starlion, le Starlion est beaucoup plus grossier dans la sculpture et les proportions.

Après il y a de magnifiques réussites avec le Krolor et chez les félins, le plus réussi à mon goût, c’est Pantero. Même s’il n’est pas exempt de defauts.

Au plaisir de te lire.

Nicko says:

Je souscris de manière absolue à toutes tes remarques Enjoyjp34. Starlion est très convoité en carte FR Orli Jouet/AL.ES parce qu’il est peu courant et que c’est un « héros » iconique. Mais objectivement, c’est une action figure qui aurait pu être beaucoup plus réussie, et de loin. Mon ami et acolyte Rocco/Hachiman sera d’accord avec moi je pense.

Pantero est aussi mon félin de l’espace favoris. Pour de multiples raisons d’ailleurs : du sculpt au code couleur en passant par le profil du personnage jusqu’à son doublage français, tout est parfaitement harmonisé.

Au plaisir de te lire également ! 🙂

Enjoyjp34 says:

Le blister de Starlion, j’aimerais bien le posséder étant donné que c’est le premier que j’ai eu à l’époque (acheté par mon père dans un bureau de tabac).
C’est iconique pour moi et chargé en émotions comme en souvenirs, évidemment.

Mais pas pour le garder éternellement, car comme toi, je fais tourner ma collection. Mes pièces, je ne les garde pas indéfiniment, surtout les choses neuves. Je ne conserve qu’en loose et complet.

Nicko says:

Et bien on se retrouve une fois de plus Enjoyjp34. J’en parlais d’ailleurs dans le dernier live. J’ai de très belles pièces qui sont éparpillées aux quatre coins du monde. Et en France, j’ai pu faire plaisir à plusieurs collectionneurs de jouets des années 80. C’est très bien que les jouets « circulent ». Concernant le blister de Starlion, patience, tout n’est qu’une question de temps 🙂

Enjoyjp34 says:

Concernant la distribution, sur Béziers, il y en avait dans les supermarchés, JouéClub, bureaux de tabac. Je me souviens encore en avoir vu au Mammouth en quantité.

Nicko says:

Merci à toi pour ces précieuses informations ! 🙂

KissFan says:

J’aime beaucoup ce que propose Isidre Monés pour la licence Cosmocats. Le talent du bonhomme est immense et l’on peut se réjouir qu’autant d’artistes de génie aient œuvré sur nos licences d’enfance. Mention spéciale pour sa représentation de la transformation de Pumm-Ra en Mumm-Ra ! Je te cite Nicko : « J’apprécie particulièrement le travail d’Isidre Monés concernant les proportions des personnages »… C’est un ressenti que l’on ne partage pas toujours à l’examen de la ligne de jouets. C’est très bien de proposer des proportions différentes parmi les personnages (un exemple du contraire : les figurines de Cindarr et de Cryotek dans la gamme Visionaries qui manquent de stature), encore faut-il conserver une certaine crédibilité lorsque l’on place une figurine à côté d’une autre. Je trouve par exemple Starlion trop grand ou Pantero trop petit (c’est selon).
Enfin, les trois « S » de S-S-Slithe me donnent une idée : Pourquoi ne ferais-tu pas pareil avec ton second pseudo, celui de S-S-Slipman ?? 😛

Nicko says:

Merci Pascal pour ta lecture et ton intervention 🙂

Oui, c’est un fait, certaines proportions concernant les action figures Cosmocats seraient à revoir. Ceci dit, on est quand même sur quelque chose de très hétérogène, par opposition à des gammes originelles des années 80 comme celle des Maîtres de l’Univers.

J’accepte de me rebaptiser S-S-Slipman si tu deviens Ki-S-S-S-Fan ! 😀

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