Review Megazone 23 : Proto Garland de chez Arcadia

Mais de quoi il nous parle encore celui-là ?

Megazone 23. Ce titre ne doit pas dire grand-chose à grand monde. En effet peu de gens le connaissent hormis les fans de japanimation et potentiellement ceux qui s’intéressent à Shinji Aramaki, le mecha designer qui a notamment travaillé sur Mospeada, Bubblegum Crisis et à qui on doit le film Albator sorti en 2013. Les personnages quant à eux sont du même chara designer que ceux de Macross dans l’épisode 1. Dans l’épisode 2, le chara design change, et il est bien moins beau à mon goût. Le Proto Garland est issu de cet épisode 2.

Pour résumer rapidement, Megazone 23 est une OAV en quatre parties. Ça raconte l’histoire d’un jeune motard, Shogo, qui tombe sur un prototype de moto (le Garland) qui a été dérobé par un de ses amis qui en était pilote d’essai. Cette moto se révèle être lourdement armée et recherchée par la police. En cherchant à leur échapper, il fait la rencontre d’un militaire qui lui explique que Bahamut, un super ordinateur doté d’ une intelligence artificielle est au coeur de tout ce qu’il voit, que la terre a été désertée il y a 500 ans et qu’ils vivent dans une simulation au coeur d’une station spatiale (le Megazone). On trouve ici tout ce qui fait que Megazone 23 a été considérée comme la première oeuvre d’animation cyberpunk.

Bon c’est bien beau tout ça Fred, mais d’habitude, on parle quand même de robot, pas de moto.

Eh bien justement, cette moto peut se transformer en « Esclave », un robot commandé par son pilote.

Et celui-là, c’est lequel ?

Celui-ci est le Proto Garland tel qu’on le voit dans le second épisode de l’OAV. Il a un design un peu différent du Garland que l’on voit dans le premier épisode de l’OAV. C’est une figurine qui a été mise sur le marché par Arcadia en janvier 2020. Bien plus tôt, en 2006, Yamato avait également vendu des Garland, mais ils étaient bien plus grands. D’ailleurs, je vous invite à lire la revue de Fury à ce sujet. On peut donc dire ici qu’Arcadia a entièrement revu sa copie. La taille est plus petite, mais le jouet contient plus de métal que les versions Yamato. La qualité ressentie est meilleure.

Dans la boîte, joliment illustrée, vous trouverez la moto, une arme dont on peut changer le canon pour y mettre un lance-filet et dont le chargeur est amovible, un personnage (Shogo) en position assise qui se positionne sur la moto et un buste sans jambes (Lightning) qui se met dans le Garland en mode esclave pour rappeler une scène de l’animé. Les deux personnages sont immobiles hormis la tête de Shojo et ne peuvent pas changer de position, dommage.

Il y a également une petite note qui indique qu’il faut faire attention lors des manipulations car le jouet est entièrement peint.

Une figurine hyper détaillée et articulée.

En terme de détails, on notera les mains entièrement articulées, les moteurs dans les jambes que l’on peut révéler et l’application de la peinture très propre, sans bavures. Même les compteurs de la moto sont détaillés. De plus, la figurine est très bien articulée. C’est rare les robots que l’on puisse vraiment mettre dans la position un genou à terre. Ce qui, en revanche, est étonnant, c’est que les yeux de Shojo, le pilote ne sont pas peints. En revanche, sa tête est sur balljoint et peut pivoter. Contrairement a Yamato, ici, aucun aimant, tout est maintenu par des ergots divers et variés.

 

La taille, ça compte.

Le jouet mesure 19cm de haut en mode robot. Il est à l’échelle 1/20 environ. Les versions de chez Yamato étaient au 1/15. En moto, il mesure également 19 cm de long. Comme je le disais auparavant, en mode esclave et en mode moto, on a deux personnages/pilotes différents.

 

Combien ça coûte cette affaire ?

Comme souvent, les joujoux que je vous fait découvrir ne sont plus disponibles neufs mais uniquement sur le marché de la seconde main. Neuf, le proto Garland coûtait 28944 yen, soit, 212 euros. On peut encore le trouver pour le même tarif sur les sites japonais spécialisés.

Je vous laisse admirer d’autres photos.

La transformation est assez facile, le mode d’emploi est bien fait. Pour information, je l’ai depuis un peu plus d’un an, et pour le moment, je n’ai pas abimé la peinture. Ouf. Prenez donc vos précautions si jamais vous vous procurez cette figurine qui est essentielle si vous êtes fan de Megazone 23 ou juste de méchas originaux.

Je vous remercie de m’avoir lu et je vous dis à bientôt pour un prochain article sur FulguroPop.

2 comments

jp says:

C’est le 1/24 de Arcadia que tu as là? Je savais pas que tu l’avais aussi celui-ci dans ta collec, je croyais que c’était le yamato uniquement que tu possédais. Je n’arrive toujours pas à me faire une idée sur ces beaux bestiaux, car je me pose toujours la question de la friction des articulations des épaules pour maintenir le pistolet dans certaines poses, car il n’y a pas de ratchet et le yamato avait déjà tendance à avoir des épaules assez laches .

Ram Dam Area says:

Oui c’est le 1/24 ème. Concernant le friction des articulations, elles sont bien fermes pour le moment mais ce n’est pas un jouet que je manipule trop souvent.

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