Méga review Macross : Arcadia et Yamato 1/60 VF4A et VF4G

 

Historique du VF4 Lightning III. 

Le VF4 Lightning III est certainement le Variable Fighter qui a été le plus attendu par les fans de Macross. Pourtant, son ratio temps d’écran / popularité a battu des records. Cet engin au design si particulier n’est en effet présent que très brièvement dans la série Super Dimension Fortress Macross. On ne le voit en tout et pour tout que quelques secondes sous la forme d’une maquette manipulée par le héros Hikaru Ichijo.

Par la suite, en 1987 une OAV reprenant les chansons de Minmay est sortie. Ce méga clip s’appelait Macross Flashback 2012. Il mélangeait des images connues reprises de la série et des images inédites parmi lesquelles, on pouvait voir Hikaru aux commandes d’un VF4A.

Cependant, aucune image en mode Gerwalk ou en mode Battroid n’existait. En effet, jamais on ne l’avait vu se transformer. Pourtant, tous les fans en voulaient un.

 

 

Ce n’est que bien plus tard, en 1997, à l’occasion de la sortie du jeu Macross VFX Digital Mission que le design du VF4 fut achevé et que des traits furent donnés aux versions Gerwalk et Battroid.

15 ans plus tard, Yamato mettait fin à l’attente des fans en sortant le VF4G en figurine. C’était en décembre 2012, soit peu avant de mettre la clef sous la porte. Pendant des années, c’était le seul VF4 à l’échelle 1/60 disponible sur le marché et son prix en occasion a atteint des sommets. Plus tard, en 2016, Arcadia a réédité le même jouet, puis, en 2021, Arcadia a sorti le VF4A piloté par Hikaru Ichijo en deux éditions. Une édition standard, ici présentée et une édition premium finish avec un line panel et des stickers directement peints sur la figurine. Bandai en a également sorti deux versions dans la gamme Hi Metal R. J’en avais présenté une sur ma chaine Youtube.

 

 

What’s in the box?

On aurait du mal à faire plus minimaliste en terme de ratio taille de boîte vs contenu. En effet, dans la boite du Yamato, vous trouverez la figurine en mode avion, un pilote, une paire de mains articulées et des supports pour fixer la figurine au stand Yamato. Rien de plus. Pas de missile à mettre sous les ailes, pas de fast pack, et même pas d’arme. En effet, les missiles sont incorporés au design d’origine du jouet. J’en parlerai souvent dans cet article tellement ils sont chiants en fait, étant donné qu’ils passent leur temps à tomber. D’ailleurs, petite astuce, je les ai collés sur le VF4G. Ça n’empêche pas la transformation.

Dans la boîte du VF4A de chez Arcadia, il y a juste en plus un fusil de VF1 qui peut se fixer sous la carlingue et le pilote est Hikaru Ichijo. (La poignée du fusil est un peu plus fine que sur les VF1 pour pouvoir s’accrocher)

Dans chacune des boites, vous trouverez également le mode d’emploi et une planche de stickers que vous n’appliquerez pas car d’origine, les détails peints sont suffisants). Notez, l’illustration au verso du VF4A présente la version « premium finish » avec les lignes de carlingue soulignées. Avant de l’ouvrir, j’ai cru bénéficier d’une erreur en ma faveur.

Les deux avions mesurent 29 cm de long pour une envergure de 25 cm. En mode Battroid, ils culminent à 23 cm de haut. Les couleurs du VF4G sont plus tristes et il y a moins de détails. Le VF4A, avec notamment les Jolly Rogers sur les ailerons semble moins terne. Le blanc contraste bien avec la couleur du nez beige. Les versions de chez Arcadia sont identiques aux versions de chez Yamato. Aucune amélioration ou modification n’a été amenée. A se demander pourquoi ils ont mis 4 ans pour les sortir.

Les trains d’atterrissages, bien détaillés sont malheureusement tristement fixes. Les roues ne tournent pas. Une fois repliés, ils sont bien intégrés et sont invisibles.

Il y a quelques « gimmicks ». L’aérofrein à l’arrière du cockpit peut être déployé. Les missiles fixés à la carlingue peuvent tous se détacher. Le problème, c’est qu’ils ont tendance à le faire sans qu’on leur demande. Les mains qui sont de base sur le fighter sont beaucoup trop petites et il faut les changer contre des modèles articulés pour avoir quelque chose de crédible en mode Gerwalk ou Battroid. Le cockpit s’ouvre.

Pour le passer en mode Gerwalk, il faut peu de temps. Il suffit de déployer les jambes et les bras et l’opération est assez facile. En revanche, lors des manipulations, je conseille d’enlever les missiles pour les remettre par la suite. Ça vous évitera de les ramasser toutes les deux secondes. Concernant le look en Gerwalk, on aura vite fait de se dire que les bras sont décidément trop courts et leur position dans ce mode et en mode Battroid les rend presque inutiles sauf pour tenir une arme. (Peut même pas se gratter les… enfin, vous voyez ce que je veux dire.)

A l’arrière des jambes, il y a des volets pour remplir l’espace vide.

Pour le passer en mode Battroid, il y a une belle cinématique à respecter. En effet, tout le cockpit se retrouve caché sous la tête du robot et il faut replier le nez vers le bas. Heureusement, le mode d’emploi explique bien la manipulation à faire. Assez de blah blah, place aux photos.

 

 

Les qualités et les défauts.

Au titre de ses qualités, on pourra voir le fait que c’est la seule version du VF4 au 1/60. La qualité est bonne mais pas formidable et ça manque un peu de métal.

Comme défaut, il y a d’abord la longueur des bras, insuffisante à mon goût. Ça limite les possibilités de poses. Il y a aussi le fait que seules les petites mains fixes sont compatibles avec la transformation. Les missiles qui se cassent la figure trop facilement et enfin, le mode Gerwalk qui n’est pas très équilibré est vite énervant. De plus, les joints des genoux perdant en fermeté avec le temps, on a l’impression que le nez de l’avion va toucher le sol lorsqu’il est dans ce mode. Malgré tout cela, c’est un must have absolu pour les fans de Macross.

Le tarif.

A leur sortie, ces deux modèles coutaient respectivement 27000 yen pour le Yamato et 29800 yen pour la version Arcadia. Je ne connais pas le cours du Yen en 2012 mais, ça devait faire dans les 250 euros. Comme beaucoup de jouets que je passe en revue ici, c’est introuvable en neuf sauf à y mettre des prix inconsidérés. On en trouve en occasion aux alentours des 200€ hors frais de port. Attention au jaunissement si vous en achetez un en boîte scellée, demandez à voir des photos du contenu.

5 comments

Nicko says:

Quel travail Fred, bravo !

Ram Dam Area says:

Merci Nicko. J’ai pris mon gros zob…jectif pour faire de belles photos.

jp says:

Ah bin je savais même pas que ce VF avait des mains additionnelles, je croyais qu’il gardait ses petites mains avec ses petits bras. Je viens aussi de me rendre compte avec tes photos de la différence de couleur entre le corps de l’avion et le nez. Cela ne me sautait pas autant aux yeux. La posabilité en Battroid à cause des bras est le seul truc qui me rebute. La Patafix n’était pas suffisante pour les missiles ?

Patafix = chimique = dégradation couleur, matériaux… 😉
Au pire, j’aurais testé dans l’encoche en mettant du vernis pour ainsi rajouter une épaisseur.

jp says:

Bonne idée. Ca le laisserait démontable, même si je trouve que si l’option de pouvoir enlever ou mettre les missiles est sympa, je ne me suis jamais amusé à enlever des missiles sur les grappes/paquets de 3 se trouvant sur mon 1/48 Yamato.

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