Bon, puisque j’ai commencé, autant mener cette tâche à bien. Je poursuis donc la chronique de cette nouvelle série HBO diffusée sur OCS, House of the Dragon. J’étais relativement enthousiaste cet été et impatient de découvrir ce spin-off/prequel de Game of Thrones. Las les trois premiers épisodes m’ont fait déchanter et ce quatrième n’a pas réussi à m’embarquer dans l’histoire non plus.
Pour faire simple, l’absence de bataille et des jeux de pouvoirs simplistes pèse lourdement sur une série qui peine à proposer quelque chose de neuf et de d’intéressant.
Dans l’ordre du déjà-vu, citons cette princesse Rhaenyra insoumise dont les vaticinations nocturnes dans le donjon rouge rappellent Arya Stark ; Mysaria, Mistress of whisperers, ex-prostituée (et femme délaissée par Daemon), informatrice et fouteuse de merde à la cour, qui n’est pas sans rappeler un mélange entre Little Finger, ses pensionnaires et Varys. L’inceste, les scènes de copulation dans des bordels et les spectacles dans les bas-fonds de King’s Landing, tout cela pourrait se dérouler dans une dimension parallèle de GOT, on ne s’en rendrait pas compte.
Bref, après avoir fait duré le plaisir de manière déraisonnable (et au détriment du produit au final) avec GOT, HBO semble avoir perdu son mojo et s’enferme dans une House of the Dragon qui peine à susciter l’intérêt.
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