Après une première saison qui avait fait office de bombe technique, on était nombreux à attendre cette suite. Disons le directement, la qualité est toujours au rendez-vous. On a même peut être encore franchi un cap, si c’était possible. Le combat final de cette saison atteint vraiment le firmament des effets pyrotechniques. Tout en restant très lisible, ce qui est, selon moi, le véritable tour de force des réalisateurs. La CGI, que je déteste habituellement, fait vraiment des merveilles ici. L’animation atteint des vitesses supersoniques et les mouvements restent ultra réalistes. Les effets d’attaques sont toujours magnifiques. Les éléments naturels tels que le feu, l’eau, la nature semblent palpables. Bref, c’est un véritable sans faute et on peut regarder ces épisodes rien que pour cette débauche visuelle. Que je ne vais pas oublier cette fois de coupler à une OST magistrale car j’avais oublié d’en parler pour la saison 1. On a droit à une masterclass perpétuelle aux sonorités japonisantes. On en redemande.
Par contre, là où j’étais resté assez conciliant avec l’histoire de la saison 1 qui peinait à installer de vrais enjeux, je vais être plus critique avec cette saison 2 qui piétine. On reprend la même structure que pour le train de l’infini ou le passage de la saison 1 dans la forêt . Du coup, ce quartier des plaisirs devient parfois le boulevard de l’ennui, il faut bien le dire. Ce qui a sauvé cette saison à ce niveau-là, c’est vraiment le nouveau pilier en action. Usui Tengen est vraiment ultra charismatique et la relation qui se noue entre lui et les trois apprentis piliers, teintée d’irrévérence est particulièrement émouvante. Le gars se prend pour un avion, et il le peut, demande aux trois ados de le vénérer et ces derniers n’en ont cure. Inosuke, en particuliers, est désopilant, lui qui ne cesse de l’appeler « le vieux » alors que l’autre est un Dieu grec de la beauté. Je m’attache de plus en plus à ces deux personnages et quand leur pseudo mort a été mise en scène, j’avoue que ma gorge s’est serrée. J’espère que nous reverrons Usui un de ces quatre et que sa retraite avec ses trois épouses (sic) magnifiques ne durera pas…
De son côté, la nouvelle lune m’a plus ou moins laissé de marbre et son dédoublement de corps avec son frangin n’a pas suffit à faire de ce personnage une véritable menace. De plus, même si il est difficile de prévoir que c’est de son propre corps que va surgir le véritable opposant, on se doute très vite que ce n’est pas elle le danger. Et c’est là qu’on touche au souci des productions actuelles. My Hero Academia a le même problème et Jujutsu s’en sort sur ce point depuis le film mais la saison 2 devra enfoncer le clou. Où sont les big boss ??? On a déjà parcouru deux saisons et Musan n’a eu droit qu’à des apparitions… A mon sens, l’erreur réside dans le fait de présenter l’opposant principal très vite mais de ne rien en faire. Du coup chaque autre opposant qu’on met en scène perd de sa superbe puisqu’on sait que Musan les surclasse sans peine mais qu’il ne daigne pas se montrer.
Je terminerai avec un souhait : que la saison 3 sorte du schéma nouveau pilier VS nouvelle lune dans un nouveau lieu avec nos trois lurons qui s’améliorent un petit peu au travers de cette opposition sinon on va finir par s’ennuyer malgré la qualité indéniable de l’ensemble.
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Si je me souviens bien du manga, tu risques d’être déçu…La saison 3 suivra le schéma : ouveauX pilierS VS nouvelleS luneS dans un nouveau lieu avec nos trois lurons qui s’améliorent un petit peu au travers de ceS oppositionS. 😉
Voilà une bien mauvaise nouvelle…
Je continuerai quand même à regarder pour la qualité dont j’ai parlé et son côté épique à la Saint Seiya qui me plaît bien.