Il y a bien des années, jadis une période durant laquelle existait le Club Dorothée, j’avais mis la main sur une série télé qui scella mon sort à tout jamais. Car en effet, cette main avait été mordue par un reptile composé de quatre roues, un (gros) moteur et un volant. Le venin de la passion coulant dans mes veines depuis lors, vous comprendrez qu’aujourd’hui on va causer bagnole chez FulguroPop.
Dodge Viper ACR, le chant du cygne.
ACR pour American Club Racer dans sa version la plus extrême, et je ne parle pas des préparateurs tels qu’Hennessey. Du coup elle se verra dotée d’un diffuseur en carbone, un pack aéro capable de générer une tonne d’appui à 285 km/h, un système de freinage amélioré (c’est rassurant), des pneus spécifiques, et une puissance revue à la hausse pour atteindre la bagatelle de 654 chevaux (pour une respiration naturelle puisque dépourvue de compresseur et de turbo). Le tout homologué pour la route, histoire de ne rater aucune précommande, convention et accessoirement des apérotoys (eh les gars, il y a Julien qui est torchon, chiffon, carpette).
Oui mais voilà, les normes environnementales, sécuritaires, ainsi que son architecture désuette ont eu raison de la belle après 25 ans de bons et loyaux services. Les ventes furent en chute libre, et la dernière livrée en août 2017. Mais avant ça, elle s’offrira une dernière morsure sur l’enfer vert, la boucle nord du Nürburgring, l’une des nombreuses cathédrales automobiles dont le vin de messe comporte un indice d’octane et dont le chrono affichera le record de 7 minutes/3 secondes. Bye bye ma belle.
Sauf que si t’es comme moi, y a moyen de jouer les prolongations.
Booooorn in the USA, I was.
Née aux États-Unis oui, mais fabriquée au Japon via la société Autoart (retenez bien ce nom car il reviendra souvent) et livrée dans sa Commemorative Edition, à l’échelle 1/18ème. Tu comptes 24 centimètres de longueur pour 12 de large.
Je m’étais offert cette merveille pour mon anniversaire, et d’ailleurs je tiens chaleureusement à remercier mon compte bancaire pour ce cadeau, malgré le Grand Trourismo qui en a découlé.
Blague à part, à son arrivée je ne l’avais pas quitté un instant du regard. Personnellement je n’avais plus ressenti ça depuis mon enfance, tu sais quand l’un des parents, voire les deux, t’offraient le cadeau que tu convoitais lorsque tu te limais les yeux sur la télé ou le catalogue de jouet. Moi c’est pareil puissance 654.
La regrettable regrettée sera fournie avec une pièce en plastique, frappée du symbole d’Autoart, dont l’extrémité tout plat vous servira à ouvrir sans abîmer la carrosserie faite de composite.
Et tout d’un coup, les détails qui ne manquent pas sautent au visage.
C’est une orgie de détails qui s’amène, que ce soit les grilles d’aération, accoudoirs, poignées, volant, surpiqûres, les ceintures et leur boucles, tout y est, il ne manque rien. Même les perforations sur les disques de frein, il en sera de même pour les roues qui sont directrices.
Mais également la moquette sur le plancher et le coffre.
Vous aurez remarqué les vérins, autre petit détail qui fait la différence. Le dernier que vous ne verrez pas, c’est la cinématique du capot moteur car une fois légèrement relevé, il y aura une bascule vers l’arrière pour que l’ouverture s’exécute intégralement.
Pour le contenant, elle sera garée dans du polystyrène lui-même garé dans une belle boîte avec un magnifique dégradé de bleu. Histoire de la préserver des rôdeurs et autres curieux.
Goodbye.
C’est le clap de fin concernant cette revue, la toute première que je réalise sur une miniature automobile. Que dire si ce n’est que c’est du grand art que produit Autoart, d’ailleurs rares sont les fois où les déceptions se manifestent. Certes le prix est conséquent (220€ à peu près), mais cette Viper colle à sa version réelle et fourmille de détails. Et cette merveilleuse me rappelle des victoires Mancelles comme vidéo-ludiques, voire les deux.
Je vais dédier cette revue à Bilal qui m’a permis d’en faire l’acquisition à un excellent prix, mon cousin Raymond ainsi que Fury avec qui je partage cette passion pour l’automobile. Et pour conclure, laissez-moi vous présenter celui qui sera pour mes revues écrites sur les miniatures automobile ce que Satan Hercules est pour mes revues sur les figurines. Certains disent qu’il a récemment sorti un album sous le nom d’emprunt de Lady Gaga, et que sous sa combinaison de pilote il porte un string et des portes jarretelles rouges. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il s’appelle le Stig.
Bon allez, une petite vidéo promotionnelle s’impose.
- Exposition : Éric Bouvet au Paris Guitar Festival - 25 février 2024
- Review Dragon Ball Z: S.H. Figuarts Metal Cooler - 24 février 2024
- Hobby Genki: en route vers un nouveau Week-end Deals - 8 février 2024
Merci pour ce super article 🙂
Cette voiture est vraiment sublime.
Vraiment une belle pièce encore une fois, AUTOart pousse dans les détails.
De plus tu sais que j’adore cette version de la Viper (ACR) même si je mettrai le choix couleur bleue bandes blanches devant cette teinte, mais de peu.
Pour rester dans le sujet, cette ACR me rappellera toujours le plaisir (et les crises de nerf devant la difficulté) sur le jeu PC, Viper Racing. Des courses longues, IA difficile (aucune faute de conduite n’était permise) et surtout le moindre contact provoquait la casse d’une pièce.