Aujourd’hui je vous propose un nouvel extrait prélevé dans la culture cinématographique populaire. L’année 1986 sera marquée par plusieurs films Hollywoodiens inscrits dans la mémoire collective : Aliens, le retour, Cobra, La Mouche, Top Gun, Platoon ou encore Highlander constituent des exemples possibles parmi tant d’autres.
Pour faire suite à cette liste volontairement non-exhaustive, je souhaiterais aborder une œuvre dont tout le monde se souvient mais qui reste assez curieusement dans les placards. Il s’agit de la saga Crocodile Dundee et plus particulièrement du premier opus réalisé par Peter Faiman.
Des dents de la mer aux dents des marais
Tous les ingrédients typiques des années 80 étaient réunis pour que le film soit un succès : une belle journaliste blonde, un héros baroudeur, une histoire d’amour originale, des reptiles dangereux, des environnements pluriels, de l’humour et des méchants assez caricaturaux.
L’acteur Paul Hogan incarnera avec brio notre chasseur de crocodile australien. Désinvolture, malice et bravoure, voilà autant de spécificités qui rendront attachant ce personnage. Sur le plan analytique, on retrouve clairement un morceau d’A.D.N cinématographique, celui du film Les Dents de la mer (1975), où la menace provenait des eaux même si dans l’œuvre Crocodile Dundee celle-ci ne constitue pas l’axe principal.
Ceci dit, l’animal sauvage, qu’il soit un requin ou bien un crocodile, est littéralement indissociable d’un protagoniste. Ainsi Michael (Mick) J. Dundee portera les stigmates, au même titre que Bart Quint, d’un monstre aquatique qui a bien failli le dévorer. Ces survivants de l’impossible seront habités par une véritable âme de baroudeur expérimenté malgré des psychologies différentes. De la casquette au chapeau, de la machette au couteau, du squale au reptile, il n’y a qu’un pas de Quint à Mick.
C’est la taille qui compte
Le premier opus de la saga Crocodile Dundee réserve quelques scènes assez savoureuses, souvent très drôles. Parmi ces séquences, une a particulièrement marqué mon enfance, celle du couteau. Souvenez-vous du contexte qui mettait en scène Mick Dundee dans la ville de New York où ce dernier découvrait une faune non plus naturelle mais urbaine.
En effet, notre chasseur de crocodile, qui ouvrira d’une certaine manière la voie à Mimi-Siku (Un Indien dans la ville – 1994), sera pris à partie par des malfrats alors qu’il se promenait de nuit avec sa chère et tendre, Sue Charlton, interprétée par la sublime Linda Kozlowski.
Les voyous seront littéralement mis en fuite par Mick Dundee grâce à son couteau XXL. Une scène particulièrement jouissive qui renvoie en filigrane à l’œuvre Un Justicier dans la ville (1974). Sur le plan nominatif, le couteau utilisé par notre chasseur de crocodile est un Bowie. Une référence au colonel James Bowie, soldat américain, qui était un véritable aficionado de cette lame surdimensionnée.
Epilogue
Je garde un souvenir plein d’affection du film Crocodile Dundee de 1986 que je possédais en cassette vidéo durant mon enfance. Nous l’avions très certainement enregistré lors d’une diffusion télévisée. La scène du couteau traduit à la fois toute la démesure à l’américaine mais également une certaine ingénuité. Elle est surtout très amusante et j’apprécie toujours autant le traitement musical de celle-ci. A titre personnel, c’est un très beau souvenir du cœur des années 80.
Je vous laisse en lien ci-dessous l’extrait évoqué dans cette petite production en espérant que vous prendrez plaisir à le (re)découvrir. Je vous donne rendez-vous très bientôt dans votre rubrique FulguroTube afin de partager ensemble une nouvelle séquence cinématographique. Merci à tous pour vos lectures. Cette production est spécialement dédiée à Alexis Braconnier alias Sixelar.
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Excellent je l’avais oubliée celle-là !
Quel plaisir de te retrouver pour nous faire partager tous ces beaux moments de notre enfance. Merci, tout simplement merci.
Merci mon Aurel 🙂
Une excellente scène effectivement qui, encore une fois, incarne tout un pan de notre enfance. Il y a encore quelques séquences cinématographiques cultes – plus ou moins obscures – que je souhaite partager dans la rubrique FulguroTube. Je m’y emploierai prochainement. Je crois que le plaisir est pour moi dans le fait d’écrire encore un peu pour notre cher webzine. Par ailleurs, et toujours concernant les souvenirs de notre enfance, il y aura de quoi lire d’ici peu, spécifiquement dans le domaine des jouets vintage 😉
Alors oui, la scène du couteau « plus grand » est rigolote. Mais la chaleur de Mick face au maillot de bain est également un souvenir palpable ^_^
Je souscris de manière formelle à ta remarque Julien ! lol
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire 🙂
Ma mère m’avait emmené voir Crocodile Dundee au cinéma. Je l’avais ensuite enregistré en VHS, souvent revu depuis, et il reste un de mes films fétiches. Et dans ce film, la scène du couteau est l’une de celles qui m’ont le plus marqué, et à mon sens l’une des meilleures du film, mais pas pour les raisons que tu invoques. En effet, ce que je retiens surtout de cette scène est le sourire carnassier de Mick Dundee quand il brandit son arme, et sa remarque à Sue après que les voyous se soient enfuis : « ce sont des jeunes, ils s’amusent ». Je trouve cette posture très intéressante car elle illustre bien un tout autre rapport à la vie, et surtout à la violence qu’on peut y rencontrer. Car on voit bien dans le sourire et dans les yeux de Mick qu’il est prêt à aller jusqu’au bout, donc jusqu’à un combat à mort, et ce sans aucun stress. J’ai toujours pensé que c’était son attitude, encore plus que sa lame, qui avait fait fuir les voyous. Car brandir le même couteau en tremblant et avec une voix chevrotante n’aurait pas le même effet. Mais contrairement aux petites frappes qu’il affronte, qui jouent les durs et espèrent impressionner par des attitudes, Mick est un dur, un vrai, qui a l’habitude de vivre dans un milieu hostile, où la moindre faute d’attention peut être mortelle, et qui a réchappé à la mort en tuant un alligator avec un simple couteau, alors que celui-ci lui avait déjà happé la cuisse et l’avait entraîné dans l’eau pour le noyer. Comme les samouraïs, Mick a accepté la violence et la mort comme faisant partie intégrante de la vie. Il n’en a donc plus peur, car il les a reconnues comme une simple donnée de fait et les a intégrées. La remarque sur « les jeunes qui s’amusent » parachève de dédramatiser une situation montrée dans d’autres films (et dans la réalité) comme potentiellement très dangereuse et traumatisante, en la replaçant sur la véritable échelle de la violence. En qualifiant cette agression d’amusement, Mick nous interroge sur notre propre perception de la violence, dans notre monde moderne où l’on veut que tout soit sûr et aseptisé. A force de redouter la violence et la mort, au lieu de les accepter comme des composantes inhérentes au monde, ne leur donnons-nous pas plus de pouvoir et d’emprise sur nous qu’elles ne devraient en avoir ? Ne nous rendons-nous pas esclaves de la violence à force de vouloir constamment la fuir ? « Les lâches meurent mille fois avant de mourir. Le brave ne goûte jamais à la mort qu’une seule fois » écrivait Shakespeare. C’est à cela que me fait toujours penser cette scène.
De même, un autre dialogue que j’adore est lorsque Mick et Sue parlent du petit-ami de celle-ci, il me semble, et qu’elle explique à Mick à quoi sert un psy. De mémoire, ça donne quelque chose comme « c’est quelqu’un qu’on paye pour nous aider à résoudre nos problèmes. On va le voir, on met nos problèmes sur la table et il nous aide à les résoudre. » Ce à quoi Mick répond « nous, quand on a un problème, on va voir Wally. On met des verres sur table, et il n’y a plus de problème ». Là encore, on voit bien la différence entre deux approches et la dénonciation de notre mode de vie moderne, tellement solitaire et égoïste qu’on est obligé de payer des gens pour qu’ils nous écoutent et nous aident à y voir clair, alors qu’il est tellement plus simple d’avoir des amis sur qui on peut compter et qui nous comprennent.
En bref, merci Nicko pour cette évocation d’un film sans doute un peu oublié ou ringardisé de nos jours, et qui me semble bien plus profond qu’il n’y paraît.
C’est moi qui te remercie Mindmaster pour ce message pertinent, qualitatif et intéressant 🙂
Lorsque j’écris spécifiquement dans la rubrique FulguroTube, j’essaye d’apporter un contenu accessible, rafraîchissant, avec quelques symétries amusantes. Par opposition aux dossiers sur les jouets vintage où, parfois, les analyses comme les correspondances sont très travaillées. J’ai quelques remarques à émettre concernant certaines idées que tu développes :
D’abord je ne suis pas certain qu’il faille réduire le fait de consulter un psychologue à une conséquence provenant d’un mode de vie égoïste/égocentrique. L’humain est un être vivant complexe sur le plan mental et certaines souffrances psychologiques peuvent générer une détresse aussi incompréhensible qu’ingérable pour celui/celle qui la vit. Je n’ai pas de considération particulière pour les psychologues, loin de là. Je crois plutôt en la capacité de notre intellect à analyser et comprendre une souffrance qui nous ronge afin de la contrôler, de la dompter. Ceci dit, je pense qu’il faut accepter le fait que certains d’entre nous n’aient pas ces compétences et qu’ils aient besoin d’aide, d’accompagnement. La problématique est toujours la même, celle du bon et du mauvais chasseur, ou du bon et du mauvais psychologue. Parfois une écoute amicale bienveillante est insuffisante là ou l’analyse par un professionnel aura peut-être ses chances. Rien n’est certain mais je te rejoins pleinement concernant l’importance des valeurs de cohésion, d’entraide et d’amitié. L’avènement des réseaux sociaux dans notre monde moderne, où tout le monde est en contact avec tout le monde, ne semble n’est pas toujours suffisant/efficace pour créer un tissu relationnel qui soit durable et profond.
Seconde remarque, la phrase de Mike Dundee « c’est des gosses qui s’amusent » me renvoie inéluctablement à un certain déni de réalité que nous vivons concernant la violence qui sévit dans notre pays depuis quelque temps. La Guerre des mondes d’H.G. Wells a laissé place à la guerre des mots et bien souvent il semblerait que le réel n’ait pas eu lieu. Les « sauvageons », qui ont voulu brûler vifs des policiers, ne seraient-ils pas des barbares ? Une « attaque au couteau à la gorge » ne se nommerait-elle pas un égorgement ? Il semblerait que la dédramatisation que tu évoques, même si elle est subtilement expliquée par ton analyse, soit un mal du siècle. Je me permets cette transposition dans le réel car tu fais référence à celui-ci (dans la réalité).
Le premier opus de la saga Crocodile Dundee, comme tu le suggères très justement dans ton intervention Mindmaster, est autant une critique indirecte de notre monde moderne urbanisé qu’une comédie romantique.
Je te remercie infiniment pour ta grille de lecture passionnante comme pour cette magnifique citation de Shakespeare 🙂
C’est moi qui te remercie pour ta réponse qui, une fois de plus, vient apporter précision, nuance et approfondissement à un commentaire un peu trop rapide. A ma décharge, je l’ai rédigé d’une seule traite pendant ma pause déjeuner, à peine ton article lu, et n’ai donc pas pris le temps de poser tous les développements qui auraient été nécessaires.
Mes propos visaient simplement à rendre compte de la critique que je percevais dans le film, et sont donc aussi caricaturaux que cette dernière. On ne peut être aussi rapide dans un échange entre personnages, surtout sur un sujet aussi complexe et intime, sans tomber dans une certaine caricature. Loin de moi donc l’idée de stigmatiser ou de ridiculiser les personnes ayant recours aux services d’un psychologue. Au contraire, j’ai le plus grand respect pour cette démarche, qui m’apparaît même plutôt comme une marque de lucidité et de courage. Lucidité d’admettre qu’on a un problème, et courage de chercher à le résoudre vraiment en en parlant plutôt que de le nier ou de le recouvrir sous des comportements de substitution, qui ne sont que des palliatifs. De même, un ami peut vous écouter et vous soutenir, mais un professionnel peut vous accompagner. Et même s’il est animé des meilleures intentions, un ami peut être d’une efficacité limitée, car il n’a pas les ressources ou les connaissances que seules la formation et l’expérience du professionnel permettent d’acquérir. Ma lecture de ce passage du film comme étant une critique de l’égoïsme inhérent à notre mode de vie moderne me vient également d’un parallèle avec une autre séquence, un peu plus tôt dans l’histoire. Quand Mick apprend que 6 millions de gens habitent à New York, il s’exclame « Waoh ! 6 millions de personnes qui ont décidé de vivre ensemble ! 6 millions de potes, ça doit faire chaud au cœur. » Du coup, quand il marche dans la rue, il dit bonjour à tout le monde, et ne récolte en retour qu’indifférence.
Sans transition, concernant la réplique « c’est des jeunes, ils s’amusent », je ne pense pas qu’elle soit issue d’un déni de réalité de la part de Mick, mais plutôt du fait qu’il évalue la violence sur une échelle bien plus large que la nôtre, et que ses gradations ne sont donc pas les mêmes. Quant au parallèle que tu fais avec notre actualité, j’ai réagi comme toi à l’appellation de « sauvageons » qui apparaît pour le moins un euphémisme maladroit. J’ose espérer cependant qu’elle ne résulte pas, ou pas seulement, d’un déni de réalité de la part des politiques ou d’une volonté de masquer un tableau peu engageant. Car si les qualificatifs de « barbares » ou d’« ennemis de la république » seraient sans doute plus appropriés pour nommer les auteurs des faits que tu évoques, ils placeraient ces mêmes personnes en tant qu’opposants symboliquement à égalité de force avec le système qu’ils combattent. Ces gens seraient alors plutôt tentés de faire de ces qualificatifs des titres de gloire (pensez donc : comme « l’ennemi public numéro 1 », ils font trembler la nation toute entière, qui les reconnaît comme des adversaires dangereux), et cela pourrait même encourager d’autres à les imiter pour tenter à leur tour de « mériter » ces qualificatifs. On sait que, comme certains mauvais élèves font des concours entre eux et cherchent à être les pires cancres possibles, des bandes de délinquants et de criminels se font une gloire de leurs méfaits et mesurent leur importance respective à la manière et à la fréquence dont on parle d’elles aux informations. En traitant ces personnes de « sauvageons », j’ai l’impression qu’on cherchait (maladroitement, j’en conviens) à les ravaler au rang de « sales gosses », et donc finalement à les discréditer en évitant de leur donner trop d’importance. De plus, employer les qualificatifs que j’ai énoncé accréditerait certaines voix qui réclament toujours plus de fermeté, voire le recours à l’armée dans certaines banlieues pour rétablir l’ordre. Or la fonction de l’armée n’est pas celle de la police. Les policiers sont formés pour enquêter et arrêter, les militaires pour éliminer (dites « neutraliser » en politiquement correct).
Enfin d’après ce que j’ai entendu, la justice a suivi son cours, et les peines finalement retenues sont tout de même assez lourdes, puisqu’elles vont si ma mémoire est bonne jusqu’à 10 et 11 ans de réclusion pour les principaux auteurs. Et si ces condamnations peuvent paraître trop clémentes aux yeux de certains, il faut les mettre en balance avec le jeune âge des condamnés : car écoper de 10 ans de prison quand on a 18 ou 19 ans, c’est au final partir dans la vie avec 10 ans de retard, perdre également 10 ans de jeunesse, et cela me semble bien plus handicapant qu’un « trou » dans un CV qui aurait lieu entre 30 et 40 ans, voire au-delà. Évidemment, cette vision peut se discuter, mais je sens que nous nous éloignerions alors sans doute trop du propos premier, qui était de rendre hommage à un film qui, tout en étant éminemment divertissant, réussit à avoir un contenu propre à nous faire réfléchir sur notre mode de vie et notre manière d’appréhender les choses et les gens.
Ton commentaire n’était pas caricatural Mindmaster, sois en certain, et j’apprécie particulièrement échanger avec toi, essentiellement vis-à-vis de la nuance dont tu fais régulièrement preuve. C’est une véritable qualité de mesure, de bienveillance et de sagesse qui est précieuse. Pardonne-moi concernant ma remarque sur les psychologues en lien avec ta première intervention, je ne cherchais absolument pas à te prêter des propos radicaux ou bien à te déstabiliser, et tes précisions à ce sujet rejoignent fondamentalement ce que je pense. J’ai une tendance à la mesure comme toi et je m’emploie quotidiennement à penser contre moi-même afin justement de ne pas céder à la facilité de certains cheminements.
Lorsque j’ai émis un parallèle avec le réel concernant la phrase de Mick »c’est des gosses qui s’amusent », je ne souhaitais pas produire une interprétation de celle-ci. Essentiellement – et logiquement – parce que nos problèmes sécuritaires contemporains n’avaient pas nécessairement la même dimension durant la temporalité du premier film Crocodile Dundee. Non, ma volonté était de partager, concomitamment à ta référence au réel, une considération vis-à-vis d’une tendance lexicologique moderne que m’évoquait la scène.
La finesse de ton analyse concernant ce thème de la sémantique, dans ta première comme dans ta seconde intervention, est remarquable, précisément dans le contexte scolaire. Je ne suis pas certain, à tort peut-être, que la nature de la violence évoquée dans mon message permette une retenue/nuance à caractère pédagogique. On sort du cadre de l’éducation pour entrer dans une tout autre configuration qui, à mon humble avis, nécessite que l’on nomme les choses avec clarté. Pour une raison simple d’ailleurs : comment faire face efficacement à ce que l’on désigne de manière inappropriée ou même erronée, à travers notamment des euphémismes qui résonnent parfois comme de la peur ou de la lâcheté ? Des barbares/ennemis de la République nécessitent-ils les mêmes moyens que ceux destinés a neutraliser des »sauvageons » ?
Et là on sort du cadre de mes modestes compétences car la politique est un domaine auquel je m’intéresse quotidiennement, mais dans lequel je ne me retrouve pas ou très peu. Sans entrer dans le tous pourris, car je sais qu’il y a des gens dévoués et intègres, il semblerait que des considérations électoralistes, une peur de l’embrasement, une crainte d’être assigné à l’extrême ou encore un maintien à tout prix de la paix sociale aient conduit des responsables politiques à faire les autruches (Emeus d’Australie pour faire le lien avec le film !). Je n’affirme rien catégoriquement mais j’ai un peu ce sentiment comme quelques autres.
Finalement Mindmaster – et c’est ce que je retiens au-delà du plaisir de te lire – je suis heureux que nous nous retrouvions autour d’une œuvre que nous portons au cœur et à laquelle tu as notamment associé ta maman lors de ta première intervention. Ces souvenirs d’enfance à l’aura familiale me sont également chers. Aussi je te donne rendez-vous (ainsi qu’à nos lecteurs) lundi prochain pour évoquer une séquence d’un autre film des années 80 qui se situe dans un tout autre registre. J’espère que tu prendras plaisir à la (re)découvrir. Je te remercie encore une fois pour la qualité de l’échange.