SH Figuarts Dragon Ball Z : Review Android 17 / C17 exclu SDCC 2020

Le contexte

Mon cœur bat plutôt pour C18, vous l’aurez compris lors de ma dernière review. Mais le frangin tire quand même bien son épingle du jeu. Je lui reprocherai d’être moins intéressant au niveau de l’évolution de son caractère. Quand C18 va drastiquement changer de comportement au fil de l’arc Cell et qu’on lui donnera une petite place dans l’arc Buu, C17 restera un petit con prétentieux, un bloc monolithique. Ne venez pas me parler de sa reconversion en garde champêtre dans Dragon Ball Super surtout ou je fais une crise de nerf. Par contre, c’est un monstre de charisme et de style, pour peu qu’on ne soit pas allergique au genre adolescent un poil efféminé dont les japonais raffolent. Mais bon, si on est là à se retrouver autour de notre passion des animes, normalement, c’est qu’on n’est pas trop allergiques à ce genre de personnage, tant ils pullulent dans les mangas. J’avoue que j’aurais aimé que Toriyama lui consacre plus de place dans l’arc Buu. Il aurait pu, lui et sa frangine, jouer un rôle intéressant en tant qu’entité que Buu ne pouvait pas absorber… tant pis. Je me suis toujours posé une question à son sujet par contre et si quelqu’un peut m’éclairer je suis preneur : A quoi son flingue peut-il bien lui servir ? L’épée de Trunks passe encore, mais là… Bon je chipote et puis faut avouer que ça le rend encore plus classe et sa figurine avec. D’ailleurs parlons-en.

Le packaging

Encore plus beau que celui de C18 car je préfère le orange au jaune. Orange, c’est quand même la couleur symbolique de Dragon Ball et on est là devant la plus belle boîte de figurine produite par Tamashii pour Dragon Ball. Le verso avec son dégradé de couleur sur fond noir en rajoute une couche. Sublimissime.

La figurine

Comme pour C18, il s’agit d’un recolo. Mais alors que la blondinette avait eu droit à un paintjob confinant à l’œuvre d’art (pour une figurine dans cette gamme de prix bien entendu), C17 se contente d’un weathering sympa sur le pantalon et son foulard mais sans atteindre le niveau de la frangine. Tout comme elle, les couleurs choisies lui permettent d’être bien plus accurate à l’anime. Mention spécial aux manches du t-shirt qui sont d’un blanc moins immaculé que pour le précédent, ça colle mieux au côté un peu destroy de sa tenue. C’est encore une fois au niveau des yeux que se joue la plus grosse évolution : il ressemble trait pour trait aux meilleures représentations du personnage : good job Tamashii. Voilà pour les différences avec son prédécesseur de 2014.

Pour les similitudes, on retrouve la pléthore d’accessoires dont l’ancien disposait déjà. Six paires de mains pour toutes les positions possibles. Les bras croisés. Une ceinture avec holster et une sans. Un holster avec flingue et un sans. Un flingue. Trois visages : neutre, souriant et regard de travers qui crie. Et comme pour C18, la chevelure style dans le vent pour les poses dynamiques et aériennes. Je la trouve encore plus réussie que celle de sa sœur d’ailleurs.

Concernant les articulations, c’est d’un bon niveau. On peut quand même noter une certaine limitation en écart latéral pour les jambes. Dommage. Le sculpt est excellent que ce soit pour le visage (rehaussé par le paintjob) ou le corps. J’adore particulièrement les baskets vraiment super bien rendues.

Verdict

Comme pour C18, tout dépend de si vous possédez ou pas celle de 2014. Dans le premier cas, cet achat est moins indispensable mais si vous aviez raté la première qui est maintenant hors de prix sur le marché de la revente, celle-ci est une meilleure alternative car le paintjob est plus accurate et surtout plus réussi avec ses nuances d’ombres très réussies. Toutefois, sauf réassort, il est maintenant bien difficile de se le procurer à un prix décent. A cet effet, je remerce à nouveau Mastu, notre lecteur qui commente parfois qui m’a cédé son exemplaire à un prix abordable. Merci encore à toi !

Je remercie aussi, comme toujours, mon fils, pour les poses et son aide globale. Et invariablement : Dragon Ball… C’EST LA VIE !!! Pour les adorateurs de C18 et C17 comme moi, je vous conseille vivement le visionnage du TV special sur Trunks du futur, si vous ne l’avez pas déjà visionné. Le meilleur OAV avec celui sur Baddack, à n’en pas douter. Et je vous laisse avec ce splendide artwork.

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Ayorsaint

Élevé au Club Dorothée, passionné par tout ce qui touche au Japon, collectionneur de figurines à mes heures et éternel enfant dans l'âme.

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