Les jouets du mercredi dans leur jus : Capitaine Flam

Celui-ci est très particuliers dans la forme et sur le fond. Je me souviens comme si c’était hier de la façon dont je l’ai acquis. J’étais parti rendre visite à ma famille aux Deux Alpes. Je me faisais une joie d’aller là-bas et de voir mes cousins. A un moment donné mon cousin qui avait presque 10 ans de plus que moi me propose de regarder ses jouets d’enfance. Il vide une caisse sur un tapis et tout un tas de trésors me tombent sous les yeux. Dont ce Capitaine Flam. A l’époque, j’adore le dessin animé, comme tout le monde ou presque. Surtout grâce à son générique devenu depuis une icône de cette période. Je me souviens qu’il passait souvent dans les bars ou les boîtes de nuit au début des années 2000 et chaque fois la piste se remplissait pour aller chanter en chœur ce reliquat de notre enfance évaporée depuis peu. « Capitaine Flam tu n’es pas… de notre Ga… la… xy… mais du fond de la nuit CA… PITAINE… FLAM !!! ». Il y avait aussi une variante chantée par Chantal Goya en version dance : sans commentaires.

Revenons à cette figurine, disons… particulière. Réalisée en plastique mou que l’on peut tordre mais pas étirer, son esthétique est pour le moins discutable. Des jambes à rallonge, des membres d’une maigreur inquiétante, Barbie a pris des procès pour moins que ça ! Mais Capitaine Flam ne craint pas les procès, comme tous les héros de la fin des 70’s début 80’s, il ne craint personne, ne pleure jamais, et se sort de situations désespérées en gardant toujours son sang froid. Et en plus, la belle est amoureuse de lui alors qu’il l’ignore dans les grandes largeurs, concentré qu’il est à sauver l’univers. Un homme, un vrai. Rappelez vous : « Au fin fond de l’Univers, à des années et des années-lumière de la Terre, veille celui que le gouvernement intersidéral appelle quand il n’est plus capable de trouver une solution à ses problèmes, quand il ne reste plus aucun espoir : le Capitaine Flam ! »

 

Bon, à l’évidence, quand on tient cette figurine entre les mains on a du mal à s’en convaincre tant elle est molle du genou. Impossible de la faire tenir en position debout. Obligé d’avoir recours à des stratagèmes. Par contre, il est tranquille pour les entorses. Bref, vous l’aurez compris, on ne peut que lister les défauts d’un tel produit. On pourra tout juste lui concéder une certaine ressemblance avec son homologue animé. Mais malgré cela, mon souvenir de ce jour ne sera jamais altéré, le cœur a ses raisons que la raison ignore. J’ai trouvé deux formats de blisters pour cette figurine en parcourant le web. Le premier assez conventionnel alors que le second s’apparente à une boîte de pop-corn… original !

 

Aujourd’hui, avec les progrès réalisés, on peut évidemment trouver mieux en termes de figurines… ou pas…

Ayorsaint

9 comments

Pika says:

Certes ces figs flexibles n’étaient pas des plus accurate, mais niveau jouabilité c’était top. J’avais Ulysse, Albator et Flam et c’était quand même extraordinaire, elles étaient malgré tout très ressemblantes et pleines de détails (on reconnaissait bien nos héros), mais les nombreuses batailles ont eu raison du revêtement plastique et les armatures métalliques avaient fini par saillir des articulations des miennes (en plus des classiques pistolets et épées qui se détachent).
On n’avait pas des jouets très safe à l’époque ^^

ayorsaint says:

J’avais les trois mêmes. Enfin mon cousin du coup… Les armatures plastiques sortent aussi sur les miennes je confime

J’ai adoré ces bend-ems. Je n’ai jamais Flam, mais j’avais Ulysse (quelle plaie ce communicateur que je perdais sans cesse), Joan et Albator.

Des heures de jeu, en tenant les figurines dans les mains, en effet. A l’époque ça ne me gênait pas.

Merci Aurél pour ce nouveau souvenir.

ayorsaint says:

Ce fut un plaisir, comme chaque fois…👍

LIKMUS says:

Pas trop d’accord avec toi concernant l’apparence des bendables.
Il s’avère justement qu’à l’epoque ces figurines étaient les jouets les plus conformes à leur homologues animés (si on fait abstraction du mannequin Ceij-Arbois pour Flam).
Ulysse, Télémaque ou Flam étaient largement mieux réalisés et plus ressemblant au dessin animé que les version die cast Popy qui étaient clairement laides pour la plupart ou dans certains cas n’avaient quasi rein a voir avec les persos du DA (Flam et Grag par exemple).
Pour les packagings le blister etait de rigueur en France que ce soit sous marque Popy (Flam) ou Ceiji-Abois (Ulysse 31, Albator), ce que tu appelles la boîte à pop-corn était l’emballage typique des versions italiennes.
Tous les bendables étaient vendus dans cet étui en Italie, d’ailleurs pour la petite anecdote Orli jouet qui distribuait le bendable Spiderman chez nous fin des années 70 a repris l’etui italien tel quel sans rien modifier. Ce qui fait qu’on a chez nous une figurine 100% italienne sur ce modèle avec le logo « Uomo Ragna » (l’homme araignée).

ayorsaint says:

Merci pour toutes ces précisions qui développent bien mon article. J’étais loin d’avoir toutes ces connaissances.

Pika says:

Le Spider-Man! Je l’avais oublié, un ami l’avait, et effectivement le format est parfait pour prendre des poses arachnéennes (temporaires, le temps que le plastique se remette en place ;D)
Bon du coup va falloir que je trouve un Flam pour mon fils, pour 3 ans c’est parfait (accompagné d’un vaccin antitétanique :D)

ayorsaint says:

Prépare toi à lâcher un gros billet…

LIKMUS says:

@PIKA prépare toi à sortir les biftons alors lol
Car les proders Capitaine Flam sont quasi les plus rares et les plus recherchés des jouets des années 80 et les bendables de cette gamme n’y échappent pas!
En loose, si tu le trouves bien évidemment, il faut compter plus de 70 euros. En étui italien une centaine d’euros et en blister français, bah c’est simple ça fait des années que je n’en ai pas vu.
Si a ce prix c’est pour qu’il finisse torturé par un enfant lol

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