A la table des chimères : gastronomie & fiction (5ème partie)

La gastronomie de fiction dans les œuvres populaires

(cinquième partie)

 

Au menu de cette avant-dernière partie, où il s’agira de passer par la pop music pour revenir au cinéma grand public : les Beatles et Police, la baraque à frites, Indiana Jones et les Pirates des Caraïbes, pour finir sur le sushi opposé au beurre de cacahuète

 

The Beatles et The Police : la gastronomie de poésie

les Beatles costumés en bouchers et Andy Summers avec des oeufs

Les Beatles se font bouchers pour une compilation américaine, tandis qu’Andy Summers ne se contente pas de marcher sur des œufs pour le dernier album de Police
(crédits photographiques : Genius Media Group Inc., Kalporz)

Les champs de fraises et le thé au Sahara s’adressent tous deux, malgré les sept années qui séparent la fin des Beatles et le début de Police, au spectateur plus directement que les œuvres fondées sur l’entremise d’un personnage, et les vivres comme évidence partagée peuvent aussi bien servir d’appel que d’amorce. Mais si le second fait bel et bien référence au thé car il ramène au roman Un thé au Sahara de Paul Bowles, le premier n’a rien de commun avec les fraises car il renvoie à un orphelinat liverpuldien, ce qui n’interdit pas de comparer la discographie de Police aux cinq meilleurs albums des Beatles selon New Musical Express, d’autant que les deux groupes partagent une culture commune et que Sting cite ses aînés dans Born in the 50’s. Les pochettes de leurs disques font rarement référence au boire et au manger, mais quand elles le font, il s’agit du début d’une controverse pour les Beatles et de la fin d’une carrière pour Police, sans parler du logo choisi par les Fab Four pour leur label. Et si ces derniers se sont posés la question « Will you still feed me/When I’m sixty four? », Sting y a peut-être répondu en disant : « Don’t like the food I eat/The cans are running out/Same food for years and years/I hate the food I eat. »

une pochette pour Good morning good morning et une cannette avec Sting

Une pochette imaginée par Todd Alcott et une cannette en hommage à Sting, preuves que l’officiel ne vaut pas toujours l’officieux
(crédits photographiques : Touch of Modern, LiSting)

Le langage plus lyrique que narratif des paroles de musique, qui elle-même peut renforcer le sens d’une phrase quand un accord suspendu souligne le mot « sweet » dans Bombs away ou un accord mineur le mot « sour » dans Savoy truffle, peut aussi être très prosaïque, et tout à coup citer Coca-Cola ou les « rice crispies », qui font le lien entre les deux groupes si ces « crispies » apparaissant dans Synchronicity II sont bien ceux de Kellogg’s car leurs Corn Flakes ont inspiré le titre Good morning good morning. Il n’est donc pas surprenant de voir apparaître plusieurs fois du vin chez les Beatles, qui font par ailleurs référence au miel de façon récurrente, mais aussi du café chez Police, du sucre et du pain, tandis que les « drinks » suggérant des alcools forts sont communs aux deux, même si les Fab Four sont les seuls à citer le gin indissociable de l’histoire britannique depuis la Gin Craze. Ce langage rappelle aussi les origines des deux groupes en empruntant des poncifs à la gastronomie anglo-saxonne, à commencer par le thé et ses « cups » dans les deux cas, mais aussi le bacon dans le premier, et les œufs brouillés ou le sandwich dans le second. Cependant, il fait abstraction des fournisseurs, hormis le « market place » d’Ob-la-di, ob-la-da ou le saloon de Rocky raccoon, alors qu’il intègre les produits non transformés avec le « grain » de Revolution 9 et la « harvest » de Visions of night, et qu’il évoque par ailleurs les outils de la table, qui deviennent objets magiques avec la cuillère en argent dans She came in through the bathroom window, ou sésames dangereux avec le couteau situé harmoniquement un ton au-dessous du pistolet dans Low life.

la compilation Glass onion et le quarante-cinq-tours avec Friends

Le « glass onion » est devenu le titre d’une compilation, quand les Friends se cachent sur une face B pour éviter de se retrouver au menu
(crédits photographiques : Discogs, 45cat)

Le boire et le manger pourraient s’associer à la thématique de la drogue, déguisée ou non dans un titre comme Lucy in the sky with diamonds, mais cette thématique assez présente ne s’accompagne jamais d’une description même ébauchée de la « junk food », sachant qu’elle peut tout de même mener à explorer les régions des « tangerine trees » et des « marmalade skies », alors que les quartiers rouges de Police restent des lieux sans vie donc sans vivres. L’intention ironique mène à inventer des légumes utilitaires comme le « glass onion » qui s’oppose à l’« onion soup » très littérale, ou à rappeler le sens figuré du mot « peanuts » tandis que l’intention humoristique aboutit à des résultats allégoriques comme le Sgt. Pepper ou Mr. Mustard. Quant à l’anthropophagie poétique, elle mène à consommer le sang par amour ou à faire de ses amis un plat de résistance dans Friends, qui s’inspire du roman En terre étrangère pour justifier les causes et conséquences de la pratique par le principe « to know you is to eat you », alors que cette dernière est ignorée des Beatles jusqu’à Happiness is a warm gun, où une épouse sert de nourriture mais laisse un goût de savon. L’anthropophagie animale n’apparaît cependant que chez les Fab Four, quand un homme souhaitant mourir dans Yer blues laisse un aigle piquer ses yeux et un ver lécher ses os, alors que la sustentation devient impossible avec le « dead salmon frozen in a waterfall » de King of pain.

de l'inspiration de George Harrison au quarante-cinq-tours Spirits in the material world

L’inspiration de George Harrison, présenté par un « bootleg » en plein repas, et sous un titre emprunté à un quarante-cinq-tours de Police
(crédits photographiques : Bandcamp Inc., Discogs)

Le boire et le manger vivent aussi à travers les locutions et autres conventions, même si cela peut être biaisé par ce phénomène qui rend les termes anglais plus conceptuels qu’ils ne le sont pour un francophone, et que cela rejoint souvent la thématique de l’amour quand il est question d’avoir « toujours faim de toi » ou de demander à sa mère « don’t devour me. » Il s’agit aussi de ces mots qui font les expressions consacrées comme « the world’s my oyster », les faux amis et le double sens, quand « take the biscuit » ou « cheap tarts » n’ont rien à voir avec la pâtisserie chez Police, alors que les termes « honey pie » et « piggies » sont respectivement associés à l’aimée et aux nantis chez les Beatles. Mais ce qui est sans doute inutile aux Spirits in the material world est indispensable à l’amateur de « marshmallow pies » ou au « bec sucré » de Savoy truffle, qui est l’un des titres les plus gastronomiques des Fab Four car il part de la liste des saveurs de l’assortiment Mackintosh’s Good News pour dresser un véritable catalogue, allant du dessert le plus commun avec la tarte aux pommes à la friandise la plus française en citant une saveur baptisée Montélimar, le tout sur une harmonie qui hésite entre majeur et mineur en renforçant l’effet d’avertissement initié par la maxime « what you eat you are. » Il ne faut cependant pas donner à ces paroles le sens qu’elles n’avaient pas, d’autant que Paul McCartney et Sting deviendront tous deux végétariens, et que Savoy truffle a été écrit par le premier des Beatles à avoir choisi ce régime.

Sting avec un verre de vin à côté de McCartney

Sting et McCartney quand le premier boit peut-être à la santé du second, dont il avait dit qu’il ferait de meilleures choses s’il avait moins d’argent en banque
(crédit photographique : Stephanie Methven/WENN)

 

« Eul’baraque à frites »…

la baraque à frites 'Momo'

…est à la « street food » ce que le « Repas gastronomique des Français » est au patrimoine culturel immatériel de l’humanité
(crédit photographique : Merveilleuse Line Renaud)

La Friterie ‘Momo’ est une synthèse de toutes celles du Nord voire des « fritkots » de Belgique, même si le succès de Bienvenue chez les Ch’tis a poussé plus d’un spectateur à la chercher à Bergues, sachant qu’elle existe bel et bien mais qu’elle est mobile par définition. Elle s’inscrit dans une sorte de truculence calculée, où la sauce picalilli redirige vers la « petite restauration » belge, et la frite-fricadelle vers le sketch « A s’baraque » car Dany Boon y présente la recette comme un secret régional, mais aussi vers Dikkenek car François Damiens y donne sa propre version de la fabrication. La frite elle-même est un sujet cinématographique depuis quelque temps et au moins depuis Le cave se rebiffe, mais plutôt de films comme Poule et frites ou Les Tuche, par opposition à Rosetta dont le levier scénaristico-gastronomique est la gaufre de Liège, ou même à Super size me et Le fondateur dont l’intention est plus didactique. La baraque n’en est pas moins une porte d’entrée vers la cuisine de rue, si traditionnelle en Asie comme le montre Le voyage de Chihiro, mais aussi vers son croisement avec la cuisine rapide, à savoir les « food trucks » apparus aux Etats-Unis et plus récemment dans #Chef. Son avenir cinématographique n’est donc pas lié au cinéma régional, comme l’ont d’ailleurs prouvé son absence dans la La ch’tite famille et sa présence dans Camping 2, et sans doute pas plus à la chanson populaire, où la frite l’annule en la remplaçant sauf dans le titre folklorique J’ai min nez qui goutte.

 

Indiana Jones et les Pirates des Caraïbes : le fond de sauce

le menu du dîner à Pankot et la cuisinière menaçant un pirate
Le menu du dîner à Pankot fabriqué pour le coffret « Indiana Jones The complete adventures » et l’arroseur arrosé de l’attraction « Pirates des Caraïbes »
(crédits photographiques : JayRayMix, Dave DeCaro)

Le dîner au pavillon des Plaisirs du palais de Pankot, autrement dit le repas central d’Indiana Jones et le temple maudit et de ce qui fut longtemps la trilogie Indiana Jones, l’emporte dans les mémoires sur des scènes comme le pirate menacé par une cuisinière et son rouleau à pâtisserie dans l’attraction « Pirates des Caraïbes » d’Anaheim, d’autant qu’il ne l’était pas pour avoir volé de la nourriture dans la version d’origine. C’est que les passages obligés ne sont pas rares dans les deux univers, que ce soient les milk-shakes et autres sodas du « diner d’Arnie » dans Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal, le chewing-gum du jeune Demi-Lune ou le rhum des boucaniers aguerris, omniprésent au point d’être devenu la seule ressource d’une île dans La malédiction du Black Pearl. Dans le même ordre d’idées, le gruau offert par les miséreux de Mayapore vaut le crustacé croqué par Bootstrap Bill Turner sur le Hollandais Volant en matière de répugnance, alors que la bière apparaît surtout chez les pirates et qu’un réfrigérateur ne pouvait apparaître ailleurs que chez Indiana Jones. Mais les deux univers souffrent des mêmes approximations en raison des fruits et légumes indéfinis, comme de l’alcool indéterminé du zeppelin dans Indiana Jones et la dernière croisade, d’autant qu’il s’agit d’un soda dans la novélisation, ou des noix de coco du Secret du coffre maudit et de La fontaine de jouvence, car elles sont rares dans les Caraïbes.

les fruits de Pankot et les pirates qui boivent

Les fruits de Pankot vus par Marvel, qui confond d’ailleurs la pomme avec l’orange, et les buveurs conçus par Marc Davis pour l’attraction « Pirates des Caraïbes »
(crédits photographiques : Viewcomics, Disney)

Le boire et le manger servent à la fixation contextuelle par la localisation induite, malgré des anomalies comme l’absence de poisson chez les pirates ou des facilités comme la vodka associée aux Soviétiques, et les piments aperçus dans les rues péruviennes d’Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal ont la même fonction que la banane entraperçue à la taille de Jack Sparrow dans La malédiction du Black Pearl, ou que les dattes dominant la gastronomie égyptienne dans la novélisation des Aventuriers de l’arche perdue et le caviar fléchant le cabaret dans celle d’Indiana Jones et le temple maudit. Au contraire, les fruits trouvés par Indiana Jones au palais de Pankot paraissent hors de contexte alors qu’ils ne sont pas hors de propos, quand le vin traversant la cage thoracique du pirate squelettique dans l’attraction « Pirates des Caraïbes » est un gag repris tel quel dans La malédiction du Black Pearl. Car l’exotisme s’accompagne de l’humour pour fluidifier le vraisemblable ou élever le niveau de tolérance du spectateur à l’invraisemblable, comme le prouve l’usage du paprika par Sparrow au moment où il est retrouvé par les anthropophages pelegostos, voire la surenchère que représente la soupe aux globes oculaires pendant le dîner au pavillon des Plaisirs. Et pour le capitaine comme pour Indiana Jones, boire peut dès lors prendre une signification tout à fait neuve, surtout quand il s’agit de boire dans les calices de Ponce de Léon ou à même le Graal.

les pastèques chez Indiana Jones et le thé chez les pirates

La pastèque et le thé en passe de devenir des défouloirs
(crédits photographiques : Lucasfilm Ltd., Disney)

Le boire et le manger sont aussi des outils-pivots, comme l’alcool familial de René Belloq dans Les aventuriers de l’arche perdue car il permet de passer du comique au tragique en créant les conditions d’une évasion impossible, au contraire du chou à la crème de La fontaine de jouvence qui symbolise la récompense de l’évasion réalisée, ou même du « sens des œufs qui tombent » qui permet à Indiana Jones d’être vigilant même endormi dans la novélisation d’Indiana Jones et le temple maudit. C’est plus particulièrement la fonction du vin, qu’il s’agisse du Champagne empoisonné de l’Obi Wan Club ou de la coupe offerte par Hector Barbossa en accompagnement d’un festin dans La malédiction du Black Pearl, voire de celui qui revigore pendant le combat dans La fontaine de jouvence. C’est surtout le cas des dattes jugées « mauvaises » par Sallah à point nommé dans Les aventuriers de l’arche perdue, alors que les cochons de Tortuga ne sont qu’un rappel d’une scène de l’attraction, qui a d’ailleurs son pendant dans la scène coupée d’Indiana Jones et le temple maudit où une laie et ses petits sont servis en entrée. Et c’est aussi un procédé utilisé pour souligner le changement des rapports de force, entre Will Turner et Davy Jones quand le second arrache la tasse de thé des mains du premier à défaut de pouvoir dominer, ou entre Dietrich et Indiana Jones quand le premier jette rageusement une pastèque pour avoir manqué le second, voire un moyen de compléter le film par la novélisation comme c’est le cas dans celle d’Indiana Jones et le temple maudit, où la séquence du club est doublée par l’attente de Demi-Lune et son repas de poisson-lune.

les pommes d'Indiana Jones et de Barbossa

Les pommes pleines de sens d’Indiana Jones et de Barbossa
(crédits photographiques : Lucasfilm Ltd., Disney)

Le boire et le manger sont des marqueurs comme ailleurs mais ils ont parfois une fonction symbolique, comme la pomme qui représente le savoir pour Indiana Jones et la vie pour Barbossa, même s’il s’agit visiblement d’une Granny Smith dans les deux cas et qu’elle a été inventée après l’époque des « Pirates des Caraïbes. » Ils éclairent sur les intentions des personnages ou sur leur état d’esprit, ce qui est le but de la cacahuète de Sparrow car elle est unique comme sa solitude ou sa folie, et de l’alcool ambré de Marion Ravenwood car il se révèle moins fort que sa ténacité lors du « concours à boire. » C’est aussi le but de la feuille de thé de Sao Feng ou des biscuits de Demi-Lune, qui prouvent respectivement l’originalité et la candeur, car l’une ne se consomme pas mâchée en principe alors que les autres n’ont rien à voir avec des gâteaux secs. Et l’alcool est plus particulièrement le vecteur du doute ou le compagnon du désespoir, comme la bouteille de rhum que vaut son compas à Sparrow dans La vengeance de Salazar, ou le bourbon qu’Indiana Jones s’offre au Caire quand il croit avoir perdu Marion, voire la tequila dans le jeu Indiana Jones and his desktop adventures, car elle ne sert à rien si ce n’est à dégrader la santé du héros, sauf si elle donnée à un personnage qui offre en échange de quoi se restaurer.

l'alcool de Marion et la cacahuète de Sparrow

L’alcool ne fait pas forcément autant de dégâts que la cacahuète, comme le prouvent Marion dans une scène coupée et Johnny Depp en plein tournage
(crédits photographiques : Lucasfilm Ltd., Disney)

 

Le sushi contre le beurre de cacahuètes

les mets préférés de Columbo
Brillat-Savarin ne sachant pas qu’il s’adressait à Columbo : « dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es »
(crédit photographique : MeTV)

Le sushi du Frelon Vert dans l’adaptation de Michel Gondry vaut bien les « california rolls » de Runaway : L’évadé du futur, car ni l’un ni l’autre ne sont japonais et le premier n’est pas même du poisson, alors que le sandwich au beurre de cacahuètes est le réconfort de Mad Max et l’objet d’un véritable débat dans Hurricane. Le traitement des deux par le cinéma américain grand public est diamétralement opposé, car le premier apparaît comme la marque de l’ailleurs dans des films comme Blade runner ou du luxe dans des films comme Sex and the city : Le film, alors que le second est pour ainsi dire le snack refuge, hormis les extrêmes que représentent le placement produit et le film inédit en France The peanut butter solution. Le sushi est autrement inévitable dans les jeux vidéo à succès, comme ceux des licences Pokémon ou Cooking Mama, et sert à Neneh Cherry dans Raw like sushi à surligner sa ténacité comme à Jean Reno dans Wasabi à souligner son endurance, alors qu’un personnage comme Columbo va rarement abandonner son chili avec crackers, si ce n’est pour des œufs ou un sandwich au beurre de cacahuètes avec raisins secs. Mais le « nigirizushi » et ses variantes n’ont pas la meilleure place dans la gastronomie japonaise, comme le prouvent les mangas culinaires ou Ian Fleming avec On ne vit que deux fois, dans lequel il donne à James Bond l’occasion d’explorer les spécialités nippones en préférant décrire le sashimi de fugu, alors que la mythologie de la cacahuète apparaît entre autres dans l’épisode « C’est la faute à « Fonda » » d’American Dad! Cela dit, l’enthousiasme provoqué par le cuisinier du Kobe dans L’aile ou la cuisse, qui ne fait d’ailleurs pas de sushi mais du « teppanyaki », vaut bien celui de la Mort devant son premier pot de beurre de cacahuètes, quand elle est incarnée par Brad Pitt dans Rencontre avec Joe Black.

4 comments

Nicko says:

Une cinquième partie toujours aussi captivante. Cette idée d’association entre la musique et la gastronomie me fascine. Des sucettes d’Annie à la menthe à l’eau d’Eddy jusqu’aux Garçons bouchers en passant par le Banana Split de Lio et le chocolat de Sabine Paturel, les exemples Hexagonaux ne manquent pas et rappellent à quel point la culture française est intimement liée à la gastronomie.

Merci Nicolas pour ce nouveau voyage nourri de nombreuses références/porosités très pertinentes. Enfin bravo pour ce talent d’écriture qui rendrait intéressant et digeste n’importe quel texte.

Merci pour ce commentaire si positif ! Et pour tout dire, j’ai hésité à aborder la pop music. J’ai cru un temps limiter le corpus aux oeuvres narratives, d’autant que certains films s’imposent au point d’écraser les autres sources. Mais toutes les pistes que tu évoques dans la variété française me convainquent maintenant que le sujet reste encore largement à explorer !

elcaballerodelcancer says:

Tu as bien fait d’aborder la Pop Music!! J’ai trouvé cela hyper intéressant (bien que certains des titres abordés me soient totalement inconnus) et Nicko a prouvé grâce aux nombreux exemples qu’il a proposés qu’un dossier « Gastronomie et Musique » avait tout à fait sa place dans la ligne éditoriale de FulguroPop!! Mais, je ne vais pas te mentir, je me suis surtout délecté de la partie concernant nos deux baroudeurs que sont Indy et Jack!! Tout bonnement génial!! Quel travail de recherche!! Bravo et merci Nicolas pour ce chouette moment à déguster de la cervelle de singe, j’en ressors plus intelligent!! 😉

ps: le passage au fritkot m’a ouvert l’appétit!! Je reprendrai bien une fricadelle!!

C’était avec plaisir, d’autant que le passage sur Indiana Jones était une promesse ! Et après la frite-fricadelle, que je commanderai pour ma part avec mayonnaise, il sera question d’un cocktail inévitable pour finir, mais aussi d’un acteur en particulier.

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