Notre rubrique A première vue est l’occasion de revenir régulièrement sur des œuvres de la culture populaire. Films, séries, livres, dessins animés, tous les supports sont bons pour créer des liens et des symétries parfois originales.
Aussi je vous propose aujourd’hui à travers cette succincte production une mise en correspondance entre le film Matrix et la série animée Jayce et les Conquérants de la Lumière. En espérant vous divertir, bonne lecture à tous.
Matrix, une œuvre politiquement incorrecte ?
Avant d’évoquer la petite symétrie amusante entre le monde de Jayce et celui de Neo, je souhaiterais aborder très sommairement le film Matrix. Les frères (devenus sœurs) Wachowski lâchent une bombe en 1999 dans l’univers cinématographique. L’arrivée du 21ème siècle s’accompagne du désormais mythique film Matrix.
Bien au-delà de l’action (d’inspiration asiatique) et des effets spéciaux (avec le célèbre Bullet Time), les Wachowski ont réalisé une œuvre qui bouscule les esprits mais surtout qui aborde des thèmes sensibles : le complotisme, les manipulations gouvernementales ou encore le conditionnement et le conspirationnisme sont indissociables de Matrix. Dans le domaine du développement personnel, le film des Wachowski est parfois cité.
De manière plus concrète, la dualité des deux mondes, onirique/virtuel et réel, nous renvoie fatalement à Lewis Caroll et Les Aventures d’Alice au Pays des Merveilles. Mais les symétries sont infinies encore. De Terminator à Fight Club, Matrix s’inscrit dans une tradition No Future à la sauce modernisée/cybernétisée.
De Oon à Cypher
Il m’arrive encore fréquemment aujourd’hui, même si je ne regarde pas la télévision et que je fuis les plateformes de type Netflix, d’être interpellé par une voix dans un film. C’est ce qui s’est passé lorsque j’ai entendu pour la première fois la voix française de Cypher.
Les afficionados de la saga Matrix connaissent bien ce personnage. Cypher qui résonne nominativement comme Enfer ou Lucifer, est un personnage incarné par l’acteur américain Joe Pantoliano qui campe avec brio un traitre. La scène du repas avec la pièce de viande est anthologique.
La voix française de Cypher a immédiatement fait écho dans ma tête lorsque je l’ai entendu pour la première fois. C’est le comédien de doublage Gilles Tamiz qui assurera l’interprétation vocale Hexagonale. Cette voix ne m’était pas inconnue, pire, elle a bercé mon enfance. Et en effet, c’était celle de Oon, le fidèle écuyer de Jayce.
Je souhaitais partager cette petite symétrie avec vous même si je sais que les fines lames de la Pop Culture avaient déjà fait le rapprochement. En espérant que ce petit moment de lecture fut agréable, nous vous donnons rendez-vous mardi prochain dans votre rubrique A première vue !
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Perso, j’étais à 1000 lieues d’avoir fait le rapprochement alors que je connais assez bien les 2 personnages. Bon, ça fera un peu de culture à étaler dans une conversation. Merci.
Merci Julien pour ta lecture et ton message 🙂
C’est une symétrie amusante et un article que j’ai rédigé en « coin de table » dans une optique de simple divertissement. Il n’y a que très peu de fond. Je suis plus à l’aise lorsque je parle des jouets des années 80 je crois bien.
Ah ben tu vois je n’avais pas fait le rapprochement, effectivement ! Cela dit, ton billet n’a pas besoin forcément de fond puisque c’est surtout informatif, et en cela tu as bien rempli ton rôle d’éditorialiste. Evidemment qu’avec les jouets vintage tu es dans » ta zone de confort » et la passion nous fait pousser des ailes ! Mais justement, et c’est là que ta place dans ce magazine n’est pas » volée » c’est que même hors zone de confort, tu parviens à nous captiver gràce à ton expérience et ta curiosité sur beaucoup de sujets.
Merci infiniment Jérôme pour ce retour plus qu’encourageant ! 😀
J’ai tout à apprendre mais je suis effectivement curieux de nature. Je m’intéresse à de nombreux domaines, parfois depuis l’enfance : entomologie, géologie, philatélie, sports de combat, jouets anciens, musique, histoire, biologie, philosophie etc… Aussi je n’ai pas le temps de m’ennuyer même si selon les périodes j’ai des séquences plus ou moins denses qui ne me permettent pas forcément d’être aussi productif que je le voudrais. Mais je me débrouille toujours pour bouquiner, écrire, prendre des notes, même à petites doses. Ceci dit et encore une fois, j’ai tout à découvrir.
Je suis comme les lecteurs précédents, je n’avais pas du tout fait le rapprochement, bien vu. Et il est vrai que dans son rôle de traitre, il joue très bien.
Merci JP pour ta lecture et ton intervention 🙂
Je te rejoins complètement, le rôle est parfaitement interprété.