Nous y sommes. Après le film dont nous allons parler aujourd’hui, il ne restera plus que Ant-Man and the Wasp, et nous serons prêts pour aller voir Avengers : Endgame dès la semaine prochaine. Mais pour l’heure, penchons-nous sur le film qui a scotché une bonne partie du public : Avengers – Infinity War.

Il y a à peu près un an – le 25 Avril 2018 – sortait sur les écrans français Infinity War. Nous retrouvons à la réalisation les frères Russo, à qui nous devons déjà The Winter Soldier, Civil War et qui sont aux commandes de Endgame.

 

 

Au niveau du casting, nous avons le droit à toute la galerie de Héros que l’on a eu la chance de rencontrer au cours des dix dernières années.

Robert Downey jr. , Chris Evans, Scarlett Johansson, Tom Holland, Mark Ruffalo, Chadwick Boseman, Chis Hemswoth, Chris Pratt, Zoe Saldana, etc …

Très difficile de faire la liste de tous les personnages présents. En gros, il y a quasiment tout le monde. Même des personnages « secondaires » comme Wong, Pepper ou Maria Hill. Même Ned, le pote de Peter Parker est là. Les seules absences notables sont celles de Ant-Man (et les personnages déjà vus dans le premier film)  et de Clint Barton/Hawkeye.

Parmi les nouvelles têtes, il y a bien sûr Josh Brolin (Cable dans Deadpool 2), qui prête ses traits au Titan Thanos. On a aussi l’agréable surprise de découvrir Peter Dinklage (Game of Thrones, X-Men Days of Futur Paste) en forgeron, grand créateur du Gant de l’Infini. Nous avons même le droit au retour de Crâne Rouge, même si ce n’est plus Hugo Weaving qui l’incarne comme dans le premier Captain America, mais Ross Marquand (Aaron dans The Walking Dead).

 

 

Infinity War attaque directement à la fin de Thor : Ragnarök. Et on découvre donc que le vaisseau qui aborde celui des Asgardiens est celui du Titan fou, qui est en quête des Gemmes de l’Infini.

Thanos et son ordre Noir – troupe de combattants d’élite – rentrent donc en conflit avec les Gardiens de la Galaxie, les Avengers (toujours scindés suite aux événements de Civil War), le Dr. Strange, Spider-Man et le Wakanda afin de mettre la main sur l’ensemble des Gemmes de l’Infini.

Son but est de préserver les ressources de l’univers en éliminant la moitié des êtres vivants, et ce n’est qu’une fois en possession des six Gemmes qu’il en sera capable. Il est donc impératif pour lui de mettre la main sur les joyaux détenus par Strange et Vision, que l’ensemble des héros vont tenter de protéger.

 

 

Infinity War est un film vraiment hors normes. Il n’y a aucun temps mort. Il se passe toujours quelque chose, et quelque chose d’important. Le fait que nous ayons toute une palette de personnages nous permet de vraiment faire la différence entre les Avengers et les Gardiens de la Galaxie, entre Strange et Stark.

 

 

Mais le personnage le mieux mis en avant et le plus réussi est sans aucun doute Thanos. Nous avons eu Loki, dans les différents Thor et le premier Avengers, et Erik Killmonger dans Black Panther, comme méchants réussis. Mais Thanos joue dans une autre catégorie. Le but qu’il s’est fixé et les moyens dont il se dote pour y parvenir font qu’il n’est pas un vilain comme les autres. Et on pourrait presque « comprendre » sa démarche, sans pour autant admettre qu’elle soit envisageable.

Les scènes d’actions sont époustouflantes. Dans les affrontements eux-mêmes, qui sont vraiment bien chorégraphiés. Mais en plus de ça, Infinity War nous offre non pas une seule, mais plusieurs scènes épiques. Ces fameuses scènes que l’on peut voir à maintes reprises mais qui procureront toujours chez le spectateur ce même frisson.

Il y a par exemple l’entrée de Captain America, qui intervient pour sauver Vision et Wanda, avec l’aide de Black Widow et Falcon.

On peut aussi parler du « sacrifice » de Groot, qui fait littéralement don d’une part de lui-même pour sauver Thor, et ainsi permettre à Eitri de finaliser son oeuvre et d’offrir une nouvelle arme au fils d’Odin.

 

 

Et bien évidemment, on ne peut pas parler de scènes marquantes sans évoquer l’entrée de Thor, Rocket et Groot au Wakanda, qui débarquent pour sauver la mise aux héros en difficulté face à l’armée du Titan. Le « Bring me Thanos » que crie Thor en chargeant … Rien que d’y repenser en écrivant ces lignes, c’est … WAOUH !

 

 

Puis c’est sans parler de la fin. Nous ne sommes pas sur un happy ending classique, comme l’Univers Marvel au ciné nous y a habitué. Nous sommes vraiment très loin de ça. Et là encore, cela place Infinity War en dehors du cadre auquel nous avions l’habitude d’être confrontés. Malgré toutes ces qualités évoquées, le film souffre malheureusement d’un mal inhérent à la nature même du MCU : il est impossible d’apprécier, de comprendre, Infinity War sans avoir vu le reste.

 

 

Alors pour certains, il est évident que l’on ne peut pas « attaquer » le MCU avec Infinity War, parce que justement, nous ne sommes pas dans un film qui introduit les personnages – qui sont très nombreux, comme les lieux. Mais pour d’autres, un film doit se suffire à lui-même, avoir un début, un milieu, une fin identifiables qui font que l’on n’a pas besoin de voir ce qui s’est passé avant ou ce qui se passera après pour l’apprécier pleinement. Et clairement, ce n’est pas le cas d’Infinity War, qui est une sorte de passerelle entre ce qui est et la conclusion de tout cela.

 

 

Il n’en reste pas moins un divertissement excellent, avec des thèmes musicaux prenants et des scènes véritablement touchantes. Et si un cinéma pas loin de chez vous le diffuse mardi soir, juste avant la séance de minuit pour Endgame, je vous conseille fortement de vous le refaire, car il vaut vraiment le coup d’être vu sur grand écran. Moi, j’y vais.

La semaine prochaine, nous parlerons donc de Ant-Man and the Wasp, qui au premier abord peut faire l’effet d’un « en attendant Endgame« , mais qui s’avère être une surprise plutôt plaisante et une suite meilleure que le premier opus.