Avertissement

Cette review concerne un personnage du film Star Wars Episode VIII : Les derniers Jedi. Le texte qui suit peut contenir des éventuels spoilers.
Si vous voulez lire nos critiques (sans spoiler du film), vous pouvez cliquer ici et là.

 

Rey est certainement la révélation de la nouvelle trilogie. On ne peut que saluer le coup de génie de Lucasfilm quand ils ont créé ce personnage incroyablement fort, autonome et décidé. Un véritable coup de poker pour une saga jusqu’ici très masculine (si l’on excepte Leia, bien entendu).

S.H. Figuarts est la marque de figurines 6″ créée par le studio collector de Bandai, Tamashii Nations. Leurs figurines Star Wars ne sont pas officiellement disponibles en Europe pour des raisons de partage des droits d’exploitation de la licence. Hasbro détenant les droits pour les figurines à cette échelle (1/12) en Europe et en Amérique.

La figurine est parfaitement articulée. Le design S.H. Figuarts se prête magnifiquement aux positions de combat autant qu’aux positions neutres.

Plutôt qu’un paint job appliqué sur le visage comme le fait par exemple en général Hasbro, Tamashii Nations utilise une technique d’impression. Le visage est imprimé sur le plastique sculpté ce qui donne des effets particulièrement réussis pour les yeux ou les lèvres. Il se peut qu’en très gros plan apparaissent les micro-points d’impression, mais au naturel, c’est quasi imperceptible et le résultat est souvent magnifique. Quand on le compare aux tentatives très moyennes de Hasbro sur le personnage, on est pas mécontent d’avoir eu recours à l’import depuis le Japon. Le seul bémol réside dans la délimitation des cheveux et du front, on  regrette le manque de précision qui n’est pas propre à Tamashii Nations cependant.

La tenue de Rey semble aussi très bien reproduite par Bandai. Alors que Hasbro s’échine à qualifier cette tenue de « Jedi Training Rey », on remarque qu’elle ne la porte qu’après son départ d’Ahch-To. Les teintes sont plus sombres et le vêtement plus complexe (avec notamment ses bandes qui pendent et qui rappellent la tenue qu’elle portait sur Jakku.

 

Les accessoires de Rey sont nombreux et plutôt bien fichus comme souvent avec les S.H. Figuarts : plusieurs jeux de mains (jeux de vilains ?) pour réaliser autant de poses que vous le souhaitez ; le sabre d’Anakin en deux versions, éteint et allumé ; son pistolet reçu d’Han Solo dans le film précédent (et qui va dans le holster, yeah !) ; le sac que Rey porte en bandoulière…

 

Rey bénéficie également d’une tête alternative avec la mâchoire crispée qu’elle arbore souvent. C’est bienvenu car les fans ont souvent regretté la faible variété des expressions de visages dans les têtes bonus offertes avec les S.H. Figuarts.

Le visage se démonte assez facilement. la ligne de démarcation est habilement dissimulée dans la coiffure.

Pour faciliter le montage, le sabre s’ouvre en deux (mais en version allumée, pas possible de recréer facilement l’accessoire dans l’état final du film).

Bonus : Review S.H. Figuarts BB-4

BB-4 est un droïde astro-mécano de classe BB servant la Résistance à bord du croiseur calamarien Raddus.

La figurine est un bonus pour les commandes groupées des figurines de Rey et d’un Elite Praetorian Guard [dont la review arrive bientôt, vous l’aurez compris]. Elle est livrée dans une boîte simple en carton.

Le petit robot sphérique se distingue de BB-8 par son dôme qui pour le coup est tronqué et arbore un senseur et une antenne posé sur le sommet aplati.

 

Le montage est simple.

 

La figurine en soi n’est pas exceptionnelle. Elle est même très basique, le paintjob notamment est minimaliste si ce n’est quelques effets d’aérographe. En se référant au BB-4 du film, on remarque qu’il porte un symbole de la Rébellion/Résistance.

Mais pour un bonus, c’est assez sympathique d’autant plus qu’il est livré avec un socle qui manque à pas mal de versions des droïdes BB.

 

 

Alors que la Rey Black Series semblait très décevante (la version Resistance/Ahch-To qui va bientôt arriver devrait corriger notamment la faible qualité de la peinture du visage), Bandai signe un joli coup.