Un été en 1984 : 40 ans des Griffes de la Nuit

Cet été, la rédac vous propose une série de petits articles, des capsules temporelles dédiées aux films sortis en 1984.

Pour ma part, j’ai choisi de revenir sur un film culte (encore un!) qui aura traumatisé plusieurs générations de spectateurs, et lancé une longue franchise (pour le meilleur et pour le pire) : le tout premier épisode de Freddy, Les Griffes de la Nuit, ou A Nightmare on Elm Street de Wes Craven.

Ce qui distingue cette œuvre des autres « slashers » de l’époque, c’est la conjonction de plusieurs éléments, car les astres étaient parfaitement alignés pour ce film.

Tout d’abord, le mode opératoire du tueur : massacrer ses victimes dans leurs rêves, quelle idée de génie ! Partant de ce postulat, tout est possible pour Freddy Krueger, ce qui lui donne une dimension presque divine de tueur intouchable (heureusement, il a tout de même des faiblesses).

Évidemment, la présence de Robert Englund qui incarne à merveille ce croque-mitaine terrifiant sublime le film, de part sa stature horrifique, et également grâce à ses punchlines dévastatrices disséminées tout du long.

On saupoudre le tout avec une réalisation aux p’tits oignons signée Wes Craven, et pour finir, des éléments terrifiants comme les petites filles et la fameuse chanson « 1, 2, Freddy te coupera en deux.. ». Tout ça nous donne un film qui reste toujours aussi efficace 40 ans après, alors que le genre a été sur exploité depuis !

A titre personnel, pendant longtemps je n’ai pas eu droit de voir ce genre de films, le concept de « tueur dans les rêves » me fascinait et je bavais dans les vidéo clubs devant les magnifiques illustrations des jaquettes.

Quand j’ai enfin vu Les Griffes de la Nuit, je n’ai pas été déçu du voyage et j’ai été littéralement possédé par le personnage. Pour ce qui est des films suivants, c’est malheureusement très variable et il y a à boire et à manger…

Larvozor

4 comments

KissFan says:

Merci pour ce témoignage. Un excellent film … Et le seul de la franchise que j’apprécie dans son entièreté (la séquence de descente dans la chaufferie du lycée, lorsque Nancy s’endort en classe, est particulièrement stressante!) car Freddy ne cabotinait pas encore et le scénario était original. Concernant les autres opus, je n’en retiens que quelques séquences parfois très efficaces, et des chansons parfois bien troussées (Dream Warriors de Doken, ou Nightmare interprétée par Tuesday Knight) mais je me suis lassé … C’est le syndrome des licences prolongées à l’excès. Quelque chose de bien connu en matière d’action-figure.

Salut Kissfan!
De mon côté si je dois reprendre les épisodes un par un, hormis le 1 qui est très au dessus, je retiendrais surtout le 7 pour le retour de Wes Craven et tout le côté « méta », et le 3 pour l’ambiance comics books 😉
J’ai bien aimé le concept introduit dans le 5 de posséder les cauchemars d’un gamin qui se trouve dans le ventre de sa mère, c’était vicieux 👍
Le 4 je ne m’en souviens plus de tête, le 2 est plutôt à part dans la série mais avait une bonne ambiance dans mes souvenirs, le 6 je l’avais adoré au ciné à l’époque (avec les lunettes 3d!) mais c’est peut être le moins bon au final 😅
Sinon j’ai adoré le côté décérébré du Freddy vs Jason, et j’ai détesté le remake, voili voilou!😉

Julortk says:

L’idée de génie de ce film. Être pourchassé dans ses rêves, dans son sommeil, c’est à dire pendant le moment où en principe son est en sécurité et en même temps le plus vulnérable, mais surtout un moment par lequel on est obligé de passer. Il a dû cause bien des trauma d’endormissement chez beaucoup de monde.
Quand j’étais gamin, je me rassure de façon rationnelle. Je me disais que les conditions dans lesquelles les films d’horreurs se passaient n’étaient pas réunies. Mais là, dans ton sommeil …..

Lanace says:

Superbe époque, au ciné ou en VHS, enfantant de véritables « monstres » sacrés du cinéma fantastico-horrifique qui traumatiseront les gosses que nous étions.
Les années aidant, nous avons eu, comme tu le fais remarquer, des épisodes plus ou moins réussis mais nous étions toujours contents de retrouver ces tronches.
La dernière scène m’avait laissé sur le cul. A tel point, que je me la repassais image par image sur le vieux magnétoscope familial pour savoir comment ils avaient fait?

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *