“Le 21ème siècle ! C’est parce qu’un couple de passionnés étaient amateurs de challenges et nostalgiques d’une époque d’un autre temps, qu’ils imaginèrent l’invincible robot TALOS 30XX.”
C’est par ces mots qu’on pourrait décrire le début de l’aventure TALOS 30XX, à prononcer «Trente XX », et pas « Trois mille XX » pour les amateurs de syntaxe toyesque 😉 .
Ce magnifique robot a été réalisé par KOMOREBI JOUETS, un couple de fous furieux qui s’est donné pour défi de concevoir un robot 100 % maison qui fleure bon les années 80, avec de multiples hommages et des superbes finitions, le tout emballé dans un magnifique écrin et limité à 25 exemplaires.
C’EST PARTI POUR L’UNBOXING !
A l’ouverture du paquet, on peut déjà souligner l’effort fait pour protéger et préserver proprement l’intégrité du paquet, la boîte du TALOS 30XX est ainsi parfaitement protégée, du bon boulot !
En plus d’un petit mot sympa des créateurs, on notera la présence d’un goodies en cadeau bonux : un mini-TALOS (qu’on peut également se procurer dans la boutique de Komorebi). Même sur ce mini-robot, on remarque le soin apporté aux détails du conditionnement, avec un petit texte qui nous tease un peu les grandes lignes de l’histoire de ce guerrier intrépide, un cadeau qui
fait toujours plaisir.
UN PACKAGING DE TOUTE BEAUTE !
Pour ce qui est de la boîte du robot : c’est un sans-faute côté design ! Celle-ci est imprimée sur tous les côtés et semble tout droit sortie des années 80, que ce soit au niveau des visuels ou des polices utilisées pour les différents textes.
La petite cerise sur le gâteau étant l’étiquette de prix sur la face avant qui rajoute encore plus de cachet à l’ensemble, une idée géniale !
A l’arrière de la boîte, on retrouve les dessins des 5 véhicules qui composent notre TALOS 30XX (car oui, il s’agit bien d’un Combiner!) avec des noms exotiques comme la « Canonnière Stymphale » ou le « Silure 2 », décidément, les créateurs ont une imagination très fertile !
On peut également découvrir le numéro de son robot (je le rappelle, il n’y en aura que 25 en tout !), ainsi que les informations d’usage plus techniques, le tout dans une composition qui, là aussi, nous renvoie à nos plus belles heures d’enfance pour ceux qui ont grandi dans les 80’s.
Enfin, petit détail qui a son importance, l’emballage est scellé en haut et en bas comme pour un « vrai » jouet manufacturé.
OUVERTURE DU PAQUET
On attaque les choses sérieuses, il est temps de montrer à quoi ressemble ce nouveau guerrier des temps modernes.
Une fois sorti de sa boîte, le premier détail qui nous téléporte instantanément dans des temps
anciens est la présence de protection en polystyrène ! Taillée pile poil aux dimensions du robot et de
ces accessoires, encore une fois le sens du petit détail qui fait toute la différence avec les productions
actuelles.
Avant de découvrir enfin le robot « pour de vrai », passons en revue la notice technique.
Là aussi, ça doit vous rappeler quelque chose, on se rapproche vraiment des manuels de beaucoup de jouets de l’époque (notamment des MASK), que ce soit par le type de dessin ou la police utilisée.
Le rendu est assez bluffant et ce feuillet pourrait facilement être confondu avec une notice produite 40 ans en arrière, si la date n’était pas indiquée en bas.
J’ai volontairement dévoilé ici uniquement le recto de la notice, le verso (que vous ne verrez pas ici afin de le découvrir vous-même) nous relate notamment l’histoire du TALOS 30XX. Celle-ci comprend de nombreuses références à la Grèce antique (on pense évidemment très fort à notre copain Ulysse) et tout un tas de dédicaces à nos chanteurs d’animes préférés.
Rentrons enfin dans le vif du sujet et découvrons ensemble notre combattant robotique.
Avant de le libérer de sa cage en polystyrène, ce qui frappe d’emblée est l’harmonie des couleurs, elles ont été très bien choisies et font instantanément penser aux grands robots de notre enfance, notamment un grand cornu cher à notre Alex national.
Le design a un rendu globalement assez massif, on sent que le TALOS 30XX est puissant et veut en découdre avec les forces du mal. Les lignes sont toutefois bien arrondies par endroits afin de ne pas avoir un rendu trop « monolithique ».
Mention spéciale pour les chromes qui donnent vraiment l’illusion d’être face à des pièces de métal, que ce soit les canons au niveau des jambes, la lance ou le bouclier. A noter la présence d’une vraie bille en métal sous la tête, alors que tout le reste est en résine.
Les autocollants aussi collent (c’est le cas de le dire) parfaitement à l’ensemble, j’apprécie tout particulièrement les motifs de type antique au niveau des épaules.
TALOS 30XX, A L’ATTAQUE !
Voilà enfin à quoi ressemble le TALOS 30XX en position de combat.
La première surprise est le poids de la bête, j’imaginais l’ensemble beaucoup plus léger au vu des matériaux employés. Le robot est très stable sur ses appuis, et ce peu importe la position des bras, on sent le gros travail d’ingénierie derrière pour l’équilibrage.
Le casque me fait vraiment penser à celui des spartiates du film 300 (on retrouve toujours l’inspiration grecque), et comme nous le verrons plus tard, celui-ci est mobile. Les bras sont effectivement articulés comme l’indique la notice, au départ on a un peu peur de les abîmer en les manipulant, mais au final c’est très solide, et ils restent bien en place une fois tournés. La lance s’insère parfaitement dans l’une des mains grâce à sa démarcation centrale, ce qui est une idée assez ingénieuse, on remarquera au passage que le TALOS 30XX semble être droitier car il tient naturellement son bouclier côté gauche.
Pour ce qui concerne son autre arme, le lance-missile, celui-ci peut au choix s’insérer dans une des mains ou sur le toit du vaisseau « bras gauche », la Cannonière Stymphale. A l’aide d’un ressort, il permet de tirer des missiles sur une cible ennemie, 6 missiles se trouvent dans la boîte afin de pouvoir éradiquer un maximum d’ennemis. Ce qui en fait d’ailleurs une caractéristique particulièrement intéressante du TALOS 30XX car les lance-missiles à ressort manquent cruellement dans les gammes de jouets modernes.
Passons maintenant à la dernière partie de cette petite review : le mode combiner !
Pour séparer les différentes parties, rien de plus simple car tout est aimanté ! Ce qui était clairement la meilleure solution technique à choisir pour simplifier au maximum la transformation, et également pour que l’ensemble tienne bien en place une fois monté.
Au niveau des jambes, les Silure 1 et 2, les ailes se déploient pour former 2 vaisseaux lourdement armés et ainsi compléter l’escadron volant.
Pendant ce temps-là, au sol, le casque se replie sur lui-même et la partie centrale devient un tank de combat ressemblant furieusement à celui d’une bande de guerriers félins très connus. Etant fan absolu du design du Tankattack depuis tout petit, là aussi je valide complètement ce choix ! Et si vous voulez faire la course avec vos Hot Wheels, sachez que ce tank est équipé de 4 roues et qu’il roule vraiment.
Dernier détail : on retrouve gravés sous le tank les copyrights d’usage ainsi que le numéro
d’identification de note robot. Là aussi, c’est le genre de petit détail qui fait toute la différence et vient consolider le côté « pro » de la réalisation globale.
CONCLUSION
Quand j’étais môme, on trouvait des gammes de robots de toute sorte. Il y avait évidemment les Gobots, les Transformers, et ceux qu’on qualifie de « robots de bazar ».
Sans licences officiels, évidemment moins chers que leurs cousins à licence, la plupart du temps largement inspirés (mais pas toujours) de modèles existants, les robots de bazar avaient souvent une finition plus cheap, mais possédaient un intérêt ludique aussi prononcé que les « vrais » modèles.
Avec mon frère, nous avons possédé énormément de ces robots de bazar dans nos jeunes années, notamment parce que les Transformers coûtaient cher, j’ai donc une affection toute particulière pour ce type de produit.
Si j’évoque ces souvenirs, c’est parce qu’au premier regard, le TALOS 30XX m’a fait penser à tous ces vieux copains robotiques, avec l’ensemble d’hommages qui est rendu à tout un tas de licences, on se croirait vraiment face à un robot de cette époque-là.
Pour ce qui est du prix, il est de 84,90€ frais de port compris, ce qui est très correct au vu de la montagne d’énergie déployée pour son développement et de la qualité de sa finition.
A noter qu’une base pour l’exposer et ranger ses accessoires (type Soul of Chogokin) est disponible également au tarif de 25€, mais je ne la possède pas encore.
Pour le commander, contactez par message privé Komorebi Jouets sur Facebook ou Instagram et tout vous sera expliqué.
Comme nous l’avons vu tout au long de cette review, la finition est exemplaire pour un produit fait maison, et ce jusque dans son conditionnement, et les tonnes de références parsemées ça et là viennent réchauffer nos cœurs de quarantenaires.
Je conseille vivement à toutes les personnes qui ont connu cette époque de se jeter sur ce produit de toute urgence, d’autant qu’encore une fois, il n’y aura que 25 exemplaires en tout et pour tout du TALOS 30XX.
J’ajouterais que le « lore » autour de TALOS 30XX semble déjà bien établi, tout cela est très prometteur et on attend vivement de futurs projets qui prendraient place dans cet univers !
Pour conclure, je vous renvoie à la vidéo consacrée du poto Monsieur Toys, qui comprend notamment un long entretien avec ses créateurs.
Je dédicace justement cette review à Mr Toys, déjà parce que j’adore son travail que je suis depuis des années, et aussi parce que, sans le savoir, c’est lui qui m’a indirectement fait rentrer dans la galaxie Fulguropop suite au visionnage de sa vidéo Toy Cast #1 avec Nicko Slipman , et pour cela je lui en suis éternellement reconnaissant, merci !
Bisous à tous et que la Force soit avec vous !
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Merci mon cher Larvozor pour cet unboxing et cet excellent article ! Je suis tombé également raide dingue de ce robot dont je possède le numéro 08.
Merci également de ton témoignage qui nous fait retomber en enfance et qui touchera, tout comme moi, de nombreux collectionneurs.
Longue vie à Komorebi et à Fulguropop !
Une belle réalisation jusqu’aux détails impensables, j’adore.
Pour les robots de bazar, je possède aussi un Orguss, les 3 qui forment Battle SkyHawk et aussi Topspin (moins criard en bleu).
Salut FurySanctuary, celui que tu appelles « Topspin » c’est le nom du robot avec l’affichage cristaux liquides au milieu ? Je cherchais son nom justement 😎
Un article a la hauteur de son sujet ! Bravo et merci pour la dédicace.
Quelle maîtrise ! Un plaisir à lire cette revue super poussée.
Magnifique review!
Merci de mettre en lumière le travail d’un couple de passionnés qui a su raviver la flamme nostalgique d’une certaine époque à travers leur œuvre.
Beau boulot, hâte de lire les prochaines productions.
Au top Jean-Yves ! Une superbe review pour un super projet qui se concrétise en vrai via ce Talos 30XX.
C’est un bel hommage aux robots de la fin des années 70/début 80 qu’on a pu avoir aussi en France.
Je pense notamment au Multiforce 14 qui était un super combiner. Ici, le détail est poussé à l’extrême, c’est top !
Franchement félicitations à Komorebi Jouets.