The Marvels sauvent les meubles dans un MCU en déroute

Attention cette critique contient des SPOILERS à propos du nouveau film Marvel Studios, les Marvels.

 

L’élan perdu du MCU

Après une Phase IV déprimante et un début de Phase V inquiétant, The Marvels est sorti au cinéma cette semaine dans une incroyable indifférence pour un film Marvel. La magie ne semble plus opérer au box office. Je dois avouer avoir un peu participé à cette indifférence. Je n’avais vu aucune bande-annonce du film. J’avais juste suivi l’ensemble des productions Marvel Studios en lien avec cette prod : Ms. Marvel ou Wanda Vision, par exemple.

Girl Power : la martingale perdue de Marvel Studios

Le concept d’enpowerment féminin était plutôt plaisant dans le film Captain Marvel. J’ai toujours un petit frisson enthousiaste quand Carol libère ses pouvoirs face aux Kree sur fond de Just a girl de No Doubt. Malgré tout j’ai un peu tiqué sur l’arrivée de l’A-Force dans Avengers : Endgame. Mais là j’étais prêt à donner sa chance aux Marvels. Malgré l’ennui profond dans lequel m’a plongé la série Miss Marvel l’an dernier.

Et pour la plus grande partie du film, je dois admettre que ça fonctionne. Kamala compense le charisme faiblard de ses aînées par un charme adolescent un brin pénible, mais c’est le jeu. L’idée des permutations offre de jolies scènes pendant toute la première partie du film.

Le côté fangirl de Kamala – pour irritant qu’il soit – offre aux amateurs des super-héros des années 80 un joli clin d’œil. En voulant à tout prix, trouver un nom de code à Monica, elle nous rappelle combien la 2ème Captain Marvel a connu de pseudonymes : Photon, Pulsar, Spectrum… On observe ainsi un autre jeu de permutation entre les identités de ces héroïnes Marvel : Carol passe en 2012 de Miss Marvel à Captain Marvel alors que le titre de Miss Marvel maintes fois assumé par d’autres personnages est transmis à Kamal Khan. Carol a elle aussi connu d’autres noms : Binary (tiens, tiens) et Warbird.

J’ai aussi souri en regardant la scène sur Aladna, entre l’expression par le chant et la transformation de Carol en véritable princesse Disney. Voilà qui sans correspondre à mes attentes pour le film apportait un peu de légèreté au propos incohérent du film.

Oui, parce que niveau histoire, j’ai eu l’impression que c’était encore plus le foutoir que d’habitude. Heureusement que Dar-Benn a un plan, parce que sinon tout le monde naviguerait à vue… C’est là où le film se perd entre combats mal filmés alors que les permutations demandaient une plus grande clarté et longueurs étranges dans un film pour une fois ultra-court !

 

Place aux jeunes

Le fait de Kamala lance une équipe de jeunes (avec Kate Bishop et potentiellement Cassie Lang) répond à une théorie des Young Avengers que j’avais développée en début d’année.

Un pas de plus dans le Multivers Fox/Disney/Marvel

A quelques mois de la sortie de Deadpool 3, la marche vers l’unification des univers cinématographiques Marvel se poursuit. La scène post-générique nous plonge dans les films X-Men de la Fox. Fauve (incarné par Kelsey Grammer) et Binary (incarnée par l’actrice qui joue la mère de Monica) assistent au réveil de la super-héroïne qui s’est sacrifiée pour sauver sa réalité. Sacrifice qui l’a entraînée dans une autre réalité. On sait cependant que ce n’est pas l’univers que visite Dr Strange dans son second film puisque Le Pr X meurt dans l’attaque de Wanda alors qu’ici le dialogue ne laisse aucun doute planer sur le fait qu’il est bien vivant.

En plus on a droit en note finale à la fois à la B.O. de Days of Future Past et à celle de X-Men 2. 

1 comment

Lanace says:

Un film que je n’irai surtout pas voir, pas envie de conforter Disney dans leur connerie.
Merci pour le spoil de la scène post gen, c’est ce qui semble le plus intéressant dans ce truc.

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