Fulgurobook : Teenage Mutant Ninja Turtles, les origines

39 ans après leur première parution, j’ai enfin lu ces fameux numéros qui introduiront pendant quasi 40 ans des personnages iconiques de la pop culture : les Tortues Ninja. Je me suis procuré l’album TMNT Classics tome 1 paru chez Hi comics et qui contient donc les numéros 1 à 7 plus la micro série Raphael. Un bon gros bouquin de 350 pages en hard cover à quasi 40 euros, oui c’est cher. Je passerai sur le concept, tout le monde le connait.

 

 

Ma première stupéfaction après avoir lu le livre fut que Shredder n’est qu’un simple figurant. Il apparait dans le premier numéro avec l’origin story qu’on lui connait, se prend une branlée et hop, terminé. On ne le voit plus du reste du livre. Deuxième chose, April n’est pas journaliste mais assistante de Baxter Stockman. OK, je prends mais ca chatouille mes souvenirs tout ca. Et ce n’est pas fini, le comics introduit aussi les mêmes aliens que le Krang du DA sauf qu’il sont plutôt cools et on rencontre très rapidement les Triceratons et le Fugitoïde. La personnalité des tortues n’est que peu développé au départ et il faudra attendre les numéros dédiées à chaque tortue pour sentir une différence. Casey Jones reste plus ou moins le même que dans le DA, Splinter est toujours aussi chiant et April est elle totalement inutile. En fait le DA est un viol total du comics d’origine. Et j’accroche totalement à cette version, c’est bien plus adulte, ca avance vite, sans se prendre la tête et on sent clairement que les auteurs ont principalement voulus se faire plaisir.

 

 

Niveau dessin, le premier numéro est quand même bien daté, on sent l’amateurisme des débuts et le physique des personnages change facilement. April est particulièrement moche au départ mais cela s’améliore. J’ai eu quelques soucis avec la forte utilisation des trames, je ne suis pas fan de ce procédé. Plus on avance dans les numéros et plus le dessin se précise. Les tortues ont vraiment la classe dans le numéro 7, les Tricératons sont réussis dés le départ et quelques planches valent vraiment le coup d’œil.

 

 

Coté bonus, chaque numéro est suivi d’un petit debrief pas les auteurs Kevin Eastman et Peter Laird, j’apprécie le petit texte de rappel mais les explications de chaque case m’échappent complètement. Quelques crayonnés sont aussi présent en fin de livre. C’est vraiment le mini pour une édition de ce type.

 

 

Finalement je comprends la hype qu’il y a pu a voir à la sortie, c’est un très bonne lecture, à resituer dans son époque bien évidemment, mais j’ai passé un bon moment et la suite est actuellement en cours de lecture.

 

Olivier

5 comments

Ryuzo says:

Top article Olivier, bravo.

jp says:

Très intéressant de savoir qu’April était moche au départ. C’est ça l’adolescence . Je suis surtout surpris que pour un comics il n’y ait pas de couleurs, surtout datant de cette époque. Shredder mon méchant badass qui se fait éjecter rapidos de l’histoire, ça aussi ça me surprend 😭 .

mindmaster says:

Le noir et blanc est plus facile à faire et surtout bien moins cher à imprimer, ça compte quand on est 2 étudiants fauchés qui sont en auto-impression.

Julortk says:

J’hésitais à me le prendre. Je pense que je vais franchi et le pas avec cette critique.

Olivier says:

Jai fini le quatrième tome cette semaine et c’est vraiment bien, les auteurs testent plein de choses et ça fonctionne vraiment bien, mon seul regret c’est l’abandon du dessin par laird et eastman, vraiment dommage

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