J’ai eu la chance de participer à l’avant-première du film Donjons & Dragons : l’honneur des voleurs organisée par Paramount Pictures France dans le cadre exceptionnel du cinéma parisien Le Grand Rex mercredi dernier.
Je dois avouer en prémisse à cette critique garantie sans spoilers que j’avais plutôt un a priori négatif tant le projet me semblait à la fois ambitieux et risqué. La crainte de vouloir profiter d’un effet d’aubaine et de la notoriété retrouvée du jeu grâce à la série Stranger Things me taraudait autant que le spectre des échecs passés d’adaptations de jeux et de jouets Hasbro. G.I. Joe (deux fours et demi), Touché coulé (Battleship), Transformers… On se dit qu’on a déjà donné, même si une bonne surprise à la Cluedo n’était pas à exclure. Il s’agit cependant d’un exemple tellement vieux qu’il ne parlera qu’aux vieux grincheux qui hantent parfois ces colonnes et les limbes du Discord où sévit la rédaction.
Mais je me suis assez rapidement trouvé sous le charme de cette joyeuse bande d’aventuriers. Si le personnage de Chris Pine peut crisper (héhé) le spectateur, il forme avec ses compagnons de route une belle brochette d’archétypes modernes et très attachants : la transformation physique de Michelle Rodriguez lui permet des performances impressionnantes. Les scènes de combat sont à ce propos très plaisantes et bien chorégraphiées. Il se dégage notamment de la première séquence du film une impression de Gardiens de la galaxie version James Gunn. On y retrouve en effet l’humour et le décalage bien dosé qui ne nuit pas à l’immersion. Les personnages sont également assez proches, au final, de l’équipe des Gardiens.
Le titre promet des donjons et des dragons (et des voleurs, mais ne dévoilons pas l’histoire), et il ne vous trompe pas sur la marchandise, vous aurez droit à votre dose de dragons (avec des incarnations assez originales du terme). Par contre, amis médiévistes francophones, ne jugez pas trop sévèrement les donjons du film. Le terme dungeons en anglais est un faux-ami. Enfin, il l’est devenu au fil des siècles. Le terme emprunté au XIVème siècle au français pour décrire la tour majeure d’un ensemble fortifié s’est transformé en synonyme de prison souterraine. Et dans le film, on va en explorer quelques souterrains grâce à nos amis archétypaux.
Malgré la modernité du propos et de certaines représentations, le film ne se prend pas les pieds dans le tapis politico-sociétal. Il prend cependant la peine de multiplier les hommages, caméos et easter eggs plus ou moins subtils. Certains devraient cependant vous faire jubiler si vous avez grandi dans les années 80 et êtes un brin sensible à la nostalgie.
Les séquences s’enchaînent avec une fluidité et un entrain bienvenus au regard des blockbusters sortis depuis 2-3 ans. La qualité effets visuels numériques est assez inégale alliant le pire (sur certains plans larges notamment) et le meilleur.
On ne s’ennuie pas une seconde. En tout cas, j’ai vraiment été très agréablement surpris. Un sentiment que je n’ai pas connu depuis quelques années au cinéma.
Le film sortira en France le 12 avril prochain. Les jouets sont d’ores-et-déjà disponibles, l’ami Seb en a proposé une review que vous pourrez lire en cliquant ici.
Et les commander directement ici.
Dungeons & Dragons Golden Archive Edgin
Dungeons & Dragons Golden Archive Holga
Dungeons & Dragons Golden Archive Simon
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Et même pas un petit mot pour le comparer au précédent film? (ou carrément auX précédentS filmS 😀 )