Pour cette review, je vous invite à découvrir la deuxième figurine sortie par 1000Toys pour la licence Hellboy, les comics de Mike Mignola édités par Dark Horse aux US.

Abraham (Abe) Sapien est un être amphibie qui apparaît en 1994 dès la première aventure de Hellboy, Seed of Destruction. Son origine a été racontée dans un comic book récent (BPRD : Plague of Frogs), mais sachez que pour la plupart de son histoire éditoriale, on a juste su qu’Abe avait été découvert dans une salle abandonnée d’un hôpital en 1978 et que son nom provient d’un morceau de papier placé sur son tube de stase portant la date de la mort d’Abraham Lincoln.

Son vrai nom est Langdon Everett Caul, un aventurier du XIXème siècle qui fut transformé en homme poisson lors d’une cérémonie rituelle de la Oannes Society en 1865. Depuis sa découverte en 1978, Abe est un agent du Bureau de recherche et de défense paranormale (BPRD). Contrairement à sa représentation dans les films de Guillermo Del Toro, Abe peut respirer de l’air comme de l’eau, comme tout amphibien, et il n’est pas médium.

 

Voilà pour le personnage, passons à la figurine.

Commençons par la boîte. Comme celle de Hellboy (lire la review), la boîte est relativement simple. Une enveloppe en carton dans laquelle coulisse une boîte à fenêtre. J’apprécie toutefois la délicatesse de citer les artistes japonais qui ont créé cette version d’Abe Sapien chez 1000Toys.

 

A l’intérieur, on trouve un plateau avec la fig et les accessoires.

 

La figurine d’Abe Sapien semble bien mieux dotée que celle de Hellboy du point de vue des accessoires. En plus de son gilet tactique, on lui voit dix mains supplémentaires, un pistolet avec holster et un poignard avec fourreau. Enfin, il a droit au harpon avec lequel il embroche Raspoutine lors de leur première rencontre. Que demande le peuple ?

La représentation d’Abe Sapien est fidèle à son apparence dans les comics de Mignola. On reconnaît notamment quelques rides caractéristiques.

 

La figurine est articulée sur charnières et pivots-boules. Le thorax est de la même nature que celui de Hellboy. Une double coque en plastique souple donne un effet seamless malgré la séparation du torse et de l’abdomen.

Un balljoint permet d’articuler le tout. Il peut sauter si l’on le force un peu, mais c’est facile à remettre en place voire à éviter en coinçant le bas de la coque en plastique souple avec le rebord du bassin (de la ceinture, en fait) quand on penche Abe en avant.

Le gilet du BPRD affiche une très belle décoration et une souplesse bienvenue pour ce type d’accessoire. J’aime beaucoup son système de fixation sur un côté. Il est très discret et bien conçu, bien mieux que je ne le craignais du fait de mon expérience avec des gilet de ce genre. Il s’ôte et se remet sans problème.

L’emblème du BPRD et l’insigne rendent super bien. On remarque que notre agent possède aussi une montre et qu’à sa ceinture se fixent le fourreau et le holster.

On peut les orienter pour qu’ils gênent le moins possible les poses.

 

 

Ses armes tiennent bien dans les différentes mains.

Il est sacrément bad ass, Abe !

 

Son harpon est un peu moins facile à faire tenir car le manche est un peu épais, mais il suffit de faire le glisser dans la main avant de la fixer au poignet.

 

C’est, je pense, l’arme la plus détaillée du lot. Avec cette esthétique très mignolesque et parfaitement rendue.

Les différentes mains permettent de varier les expressions plus ou moins détendues. Notez les ombrages.

 

 

Je ne regrette pas d’avoir craqué pour cette fig.

Abe fait une recrue de choix pour mon équipe d’enquêteurs du paranormal.