Bonjour à tous, aujourd’hui Nicolas nous présente les jouets de son enfance.

 

Nous le remercions pour cette merveilleuse madeleine de Proust.

 

« Bonjour, je m’appelle Nicolas. J’ai partagé il y a peu ma collection d’adulte de figurines sur ce merveilleux site qu’est Fulguro Pop. Aujourd’hui c’est ce qu’il reste de mes trésors d‘enfance que je souhaite partager avec vous.

Je pense avoir eu la chance d’avoir grandi à l’âge d’or du jouet : les années 80 (je suis de 1976). Une période où l’on s’abreuvait jusqu’à plus soif de pubs de jouets en regardant RécréA2, Croq Vacances ou le Club Dorothée. Où les catalogues de Noël des 3 Suisses et de la Redoute étaient des bibles ô combien attendues. Où les jouets étaient encore en partie en métal.

Mes plus vieux souvenirs concrets concernant mes jouets (cad où je me rappelle parfaitement leur acquisition ) sont mon vaisseau Sankukai et mes premiers Gobots. L’un a été acheté juste après Noël, à une époque où les magasins bradaient les jouets un peu esquintés et invendables neufs (et que mes parents n’auraient jamais pu m’offrir). Une des ailes était cassée et mon père l’avait réparée (le Robot Bioman 1 a été acquis de la même façon). Les Gobots sont mes premiers achats « seul » avec l’argent donné par mes grands parents (j’en avais acheté 3 pour 100 Frs). J’étais clairement de la Team Gobot.

Les robots (et la Sci Fi) ont été les univers que j’ai préféré. Je me suis nourri des catalogues Mask jusqu’à ce que l’adolescence m’emporte (et où la notion de la « magie de jouer » cesse). Mais je n’ai jamais cessé d’aimer l’univers du jouet et le magasin que j’ai le plus fréquenté à ce jour est sans les Toys R us (que j’ai arrêté de visiter religieusement depuis peu : mes propres enfants sont eux-même devenus ados et la pauvreté de leur offre ne satisfaisait plus le collectionneur que je suis devenu).

 

Bref j’ai conservé 75% de ce que j’ai jamais eu. Il manque pas mal de Big Jim (moto, cheval, figurines), les Lego et quelques classiques donnés à la famille (Maître de l’univers). Pour le reste, j’ai tout transmis à mon fils qui a fini de les rincer. Malgré tout,  maintenant que j’ai tout re-récupéré pour plus tard (petits-enfants ?), je suis toujours ému de voir ces idoles de mon enfance malgré certaines pièces en piteux état.

 

Pour les nostalgiques de cette époque, je ne saurait trop que conseiller les merveilleux ouvrages Nos jouets 70.80 de Sebastien Carletti et Vincent Dubost (fabuleux) et Made in Toys de Romain Cheval et Stéphane Lapuss. L’occasion, en les feuilletant, de repenser à ces jouets qui me faisaient rêver et que je n’aurais jamais pu avoir tels que les véhicules Inspecteur Gadget ou ceux de la Bataille des planètes.

 

J’espère que vous apprécierez ce partage. »