Celui-là, ça fait un moment que je l’ai dans un coin de ma tête et que je ne me décidais pas à vous en parler. Mais avec l’annonce de Sephiroth, je me suis dit que je ne pouvais définitivement plus faire l’impasse sur ce monument de la culture vidéo ludique nipponne.
La petite histoire
Au début, Smash Bros se voulait être un simple jeu familial au gameplay sans faille et addictif de type Mario Kart ou autre Mario Party. Mais c’était sans compter sur le génie de son concepteur et sa boulimie de travail, j’ai nommé le divin Masahiro Sakurai. Non content de créer un jeu de combat réunissant toutes les icônes de Nintendo, il va créer un genre à part entière, le brawler. Episode après épisode, il ne va cesser de peaufiner son système de jeu dans les moindres détail et c’est ainsi que les compétiteurs du monde entier vont se mettre à parler de frame, de neutral, de tilt et de cancel à chaque bout de phrase comme un mantra. Mais il ne va pas s’arrêter là et va faire gonfler son roster de façon exponentielle jusqu’à atteindre un nombre de combattants indécents.
Le jeu
C’est ainsi qu’en décembre 2018, il va accoucher du petit bijou ultime qui porte si bien son nom. 74 personnages au lancement et depuis une dizaine de persos supplémentaires sous forme de DLC. Le casting regroupe tout ce qui se fait de plus connu dans le monde du jeu vidéo nippon. Nintendo bien entendu mais aussi Sega, Capcom, Konami, Square… Ils sont tous là pour des combats aussi cultes (Link VS Cloud) inattendus (Pikachu VS Snake). Et surtout accessibles à tous. Du novice complet au plus hardore gamer des jeux de VS fighting, tout le monde en aura pour son argent. Et si vous jouez solo, pas de soucis, le mode histoire vous tiendra en haleine une trentaine d’heures. Mais, il va sans dire qu’un Smash, ça atteint son apogée à plusieurs. Que ce soit en famille ou avec une bande de potes, pour des rixes foutoirs à 4 contre 4 où tous les coups sont permis sur des stages remplis de plate formes et d’embûches en ramassant des objets dévastateurs. Ou bien alors en 1vs1 sur un stage épuré ou seule la technique et la psychologie (oui oui c’est pire qu’une partie de poker parfois) des adversaires fera foi. Dans tous les cas, ce sera fous rires garantis mais aussi parfois crises de nerfs mis à rude épreuve. Alors quoi de mieux pour se réconcilier qu’une petite coop en mode classique pour aller foutre une tanné à Bowser, Ganon ou Dracula en guise de derniers boss à la classe intemporelle ?
Le mot de la fin
S’il ne fallait en garder qu’un sur une île déserte (en compagnie d’une autre personne quand même), ce serait sans conteste celui-ci. D’une richesse à toute épreuve, offrant un contenu gargantuesque (je n’ai pas parlé des 90 musiques réorchestrées?) et avec son système de combat donnant la possibilité de progresser sans cesse avec de l’entraînement, nul doute que vous n’en ferez jamais le tour complet.
Merci maître Sakurai pour ce morceau de bravoure, pour toute l’énergie dépensée depuis des années et pour cette lettre d’amour adressée à tous les gamers de la planète.
Je dédie cet article à mon fils et aux centaines d’heures passées à se mettre sur la gueule mais en se réconciliant toujours à la fin, car c’est bien l’amour qui doit ressortir vainqueur d’une telle expérience, cela va sans dire.
Oh oui, c’est du jeu, il y manque un mini manuel pour expliquer les bases tout de même je trouve. La nostalgie des jeux old gen avec notice dans les boîtes.
J’ai mis du temps à l’acheter ce jeu, et le fait de jouer en équipe contre l’ordi est aussi un bon mode pour éviter de se fâcher avec son enfant. Il faut aussi souligner qu’il existe de nombreux pass season pour obtenir des personnages supplémentaires (contenu téléchargeable payant).
J’aurai aussi une question. Est-ce que certains personnages ne sont accessibles que via des figurines amibo?
Non non les amiibos c’est juste pour des bonus mais tu n’as pas d’autres persos avec.
J’ai bien parlé de la coop en mode classique.
Par contre j’ai parlé de 90 musiques alors que c’est bien 900. Erreur de frappe.