Enseigner ce n’est pas un choix de carrière, c’est un choix de vie

 

– « Qu’est-ce que tu veux faire comme métier quand tu seras grand ? »

– « Professeur. »

 

Aussi loin que je me souvienne, voilà ma réponse lorsqu’on me demandait quel métier je voulais exercer. Nous sommes plusieurs enseignants au sein de la rédaction de FulguroPop. Aussi je prends les devants et je souhaite rédiger ce papier en mon nom tout en espérant que mes collègues souscriront à la démarche comme à la teneur de celle-ci.

Mon chapeau sous forme de citation, comme vous l’aurez compris, fait sciemment référence à la notion de vocation. A titre personnel, j’ai toujours pensé qu’être enseignant c’est avoir un lien viscéral à la culture, à la découverte, à l’intéressement. Si la pédagogie est l’outil de transmission, le capital de connaissance ne peut exister sans cette espèce de flamme inextinguible qui brûle dans les professeurs dévoués. Une condamnation inexorable à la découverte, à la curiosité et par définition, à la transmission des savoirs.

Enseigner c’est d’abord aimer. Aimer ses élèves, la matière ou la discipline que l’on transmet, aimer susciter le questionnement, la découverte et finalement nourrir intellectuellement, humainement. En ce sens, il m’est arrivé de lire dans l’espace des commentaires du magazine ce genre de messages : « Comment rendre un sujet qui ne me parle pas plus que ça hyper intéressant ? Demandez à Nicko. » « Tu as l’art de rendre passionnant ce qui de prime abord ne l’était pas »

Ne voyez pas dans ces prélèvements de l’égocentrisme, certainement pas. Ces phrases définissent parfaitement la vision suprême que j’ai de l’enseignant : celui qui arrive à susciter de l’intérêt, à générer de l’inspiration, de l’engouement et pourquoi pas de la passion. Il faut parfois beaucoup de courage, certaines conditions d’enseignement sont difficiles. Pourtant, la plupart des collègues que j’ai rencontré dans mon modeste parcours étaient déterminés à transmettre un savoir et à donner la possibilité aux élèves de se construire.

Ce long chemin apporte son lot de réussites mais aussi d’échecs. Et il faut composer avec les contraintes du quotidien, les déceptions, les joies. Voilà la vie d’un enseignant dévoué, animé par une passion, une vocation.

FulguroPop est un magazine dédié à la culture populaire. A titre personnel je n’ai pas la prétention ni la volonté d’enseigner quoi que ce soit à travers mes productions. Non, les lecteurs ne sont pas des élèves. Mais ma posture, mon ADN d’enseignant selon le titre de cette production, façonnent nécessairement mon approche de la Pop Culture. En ce sens, les analyses, dont je suis friand, constituent un outil de décryptage qui, je l’espère, génère de la curiosité, de l’intéressement et pourquoi pas de la (re)découverte.

Nous savons tous aujourd’hui pourquoi j’écris ce texte. Le corps enseignant a été foudroyé ce vendredi 16 octobre 2020 par un acte d’une violence inqualifiable. Il m’était impossible, à mon microscopique niveau, de ne pas rédiger quelques lignes dans notre magazine qui est un point de rendez-vous culturel. Le plus beau métier du monde, selon Gérard Lauzier (1996), ne mérite pas un tel sort.

Le siècle des Lumières avait offert une certaine vision du monde. Les connaissances, le savoir, la science, la philosophie, la littérature, la critique, le débat devenaient des outils intellectuels indispensables. L’enseignement et le professeur s’inscrivent dans cette démarche historique, dans ce passé qui a ouvert une voie à la réflexion. Oui, enseigner c’est aussi indiquer de possibles directions sans nécessairement dire de manière claire ce qu’il faut y voir. Enseigner peut être une invitation à penser, à se questionner de manière commune.

Je souhaiterais conclure en vous disant que je souffre de voir l’école, le temple du savoir et de la transmission, si durement heurté. Aussi ces quelques lignes sont dédiées à tous les enseignants dévoués qui, chaque jour, exercent du mieux qu’ils le peuvent un des plus beaux métiers du monde.

16 comments

Cédric says:

Un grand merci pour ce texte que l’on sent venir des tripes.

L’horreur de ce qui vient de se produire est une atteinte de plus à nos valeurs, à commencer par notre liberté. Cet enseignant, à qui personne ne pourra reprocher le moindre prosélytisme, avait à cœur d’enseigner, justement, nos valeurs, sans choquer (il a demandé aux élèves musulmans de quitter la salle pour ne pas les gêner).

Outre l’indignation et la tristesse que cela m’inspire, je suis convaincu d’une chose : le seul rempart contre ces fanatiques est de continuer à vivre libres. Libres de nos choix, de nos pensées, de notre croyance ou de notre incroyance. Libres d’aimer qui on veut. Libres de marcher la tête haute.
Tuer cet enseignant, c’est évidemment montrer une volonté de faire tomber toutes nos valeurs. Qu’ils le comprennent ou non, ils ne nous anéantiront pas, j’en suis persuadé.

Aujourd’hui, je suis de tout cœur avec la famille de cet homme et avec le corps enseignant dans son ensemble. Que cette horreur nous rende encore plus forts pour lutter contre la barbarie sans jamais tomber dans la même haine que ces assassins. Nous leur serons toujours supérieurs. Nous sommes le pays des lumières et nous le resterons.

elcaballerodelcancer says:

Abasourdi…. Dans quel monde évolue-t-on?

D’un enseignant à un autre enseignant, d’un être humain à un autre être humain, je te remercie pour ce texte, Nicko…

ayorsaint says:

Merci pour ce papier. Rien n’est à jeter mais je vais retenir un mot. Amour.
Aujourd’hui sort mon papier sur la Figuarts Goku et aujourd’hui plus que jamais Dragon Ball c’est la vie, FulguroPop c’est la vie, la culture c’est la vie, nos proches c’est la vie, la vie c’est la vie. Ce qui s’est passé hier par contre ce n’est pas la vie et mes pensées vont tout droit vers les proches de la victime. En tant qu’enseignant mais surtout en tant qu’être humain je suis très touché par ce malheur.

Je m’associe de tout mon être au texte de Nicko ! Et je le remercie de l’avoir écrit avec ce talent qu’il a, d’associer son expérience à la réflexion sans jamais donner dans la fatuité. Le métier d’enseignant est le plus beau du monde, rappelle-t-il en évoquant opportunément un film sur un professeur d’histoire-géographie, et quand il est le plus laid, réduit à une espèce de garderie ou ramené à ses avantages supposés, il ne l’est que dans les têtes les plus laides. Il est en tout cas l’un des plus utiles, l’un des plus nécessaires, encore plus aujourd’hui qu’hier ! Car il est l’une des bornes permanentes de la frontière infrangible contre la barbarie, la garantie que nos valeurs et nos principes font et feront toujours ce que nous sommes !

ortk says:

Je comprends parfaitement ce texte et cet élan qu’on ressent quand il faut transmettre le savoir. Je voulais être professeur également. J’ai exercé plusieurs années dans l’Education Nationale. Quelque chose a cloché en route et j’ai pris une voie tout autre. Mais dès que des élèves ou des stagiaires apparaissent, c’est moi qu’on appelle pour transmettre parce qu’on sait que j’aime ça et que j’ai une certaine facilité pour le faire. Et ça revient immédiatement, comme le vélo.
J’imagine donc facilement le ressenti dans le corps enseignant concernant ce qu’il s’est passé hier. Je n’en rajouterai pas, tu as tout dit déjà.

Semias says:

Je partage ton émotion et ton ressenti Nicko.

Un triste monde dans lequel vont évoluer nos futures générations.

Cobra083 says:

Il faut arrêter d’ouvrir la porte à la barbarie, à l’obscurantisme et à l’intolérance, il faut avoir le courage de dire non, l’interdiction et le contrôle n’est pas toujours synonyme de recul sociétal surtout lorsque c’est dans le but d’une sécurisation collective. L’instrumentalisation des religions à des fin politiques et de pouvoir nous ont condamné à l’insécurité et à l’impensable.
Ce beau message et cet élan ne pouvaient venir que de la part d’un humaniste comme toi Nicko… je suis triste de ce que nous devenons, triste de ce monde dans lequel nous vivons et faisons vivre nos enfants … et pourtant il n’y a pas si longtemps nous étions tous Charlie … ouais …

Nicko says:

Un message global pour d’abord remercier chacun des intervenants qui se sont exprimés dans l’espace des commentaires. Je l’ai déjà dit, nous avons de la chance chez FulguroPop d’avoir des messages d’une telle qualité, aussi apaisés, développés, respectueux. Et à vrai dire, je savais que les sujets inhérents à mon texte pouvaient éventuellement générer de l’inquiétude, des craintes concernant des interventions qui soient excessives, outrancières. A titre personnel, je n’étais pas le moins du monde inquiet 🙂 Mes quelques lignes avaient pour dessein de rendre hommage à la mémoire d’un professeur tout comme aux métiers de l’enseignement. J’espère y être parvenu dignement.

Vous connaissant désormais personnellement pour la plupart, il m’était impensable de lire des choses qui sortent du cadre de la réflexion, de l’idée, de la critique. Alors merci pour ces mots, merci Cédric pour ce message évoquant avec justesse une liberté qui nous est chère. Merci Olivier, je découvre avec joie ton métier d’enseignant. Merci Nicolas et Aurel, mes deux complices pédagogues. Merci Julien et Fred pour vos mots. Et enfin merci Jérôme pour cette intervention une fois de plus très intéressante, construite et touchante.

Je ne sais pas si je suis un humaniste mais une chose est certaine, je suis fondamentalement, viscéralement un enseignant. Je crois en la culture, aux Lumières, à l’élévation des esprits, à l’instruction, à la passation des savoirs, au partage des connaissances, aux échanges d’idées. Aussi, et selon cette volonté de contamination culturelle, je voudrais conclure avec deux citations. La première est Voltairienne : « La liberté dans l’homme est la santé de l’âme. »

La seconde, qui me tient particulièrement à cœur, provient de l’auteur américain Elbert Green Hubbard : « L’enseignant est celui qui suscite deux idées là où auparavant il n’y en avait qu’une seule. » Merci à tous.

Seb Ulba says:

Je me joins modestement à cet hommage au métier d’enseignant. Et je remercie Nicko et FulguroPop pour cette initiative. Pour la Liberté. Contre la terreur.

J’y ajoute également une citation de Rabelais « L’enfant est un feu à allumer, pas un vase à remplir » … même si malheureusement certains ont bien été gavés par d’écœurantes idéologies, on peut se rassurer en se disant que ce n’est pas au sein de nos Écoles.

« Ils ne passeront pas ! » (Gandalf) (…heu, non, Macron).

Nicko says:

Merci infiniment Seb, je suis très touché par ton intervention. Cette citation de Rabelais, que tu as très justement choisi, fait écho à la vision de la culture de Chapelan : « L’instruction ce sont des pierres dans un sac, la culture c’est une graine dans un pot ». Enseigner c’est bien évidemment instruire mais c’est parallèlement cultiver lorsqu’on est un bon pédagogue. Merci également pour ta citation finale très humoristique qui m’a bien fait rire. C’est peut-être aussi une autre force de la culture française, l’humour, qui permet de réchauffer les cœurs même dans les moments les plus difficiles.

jp says:

Je comprends totalement ce que tu as écrit (mon épouse étant enseignante en lycée et d’origine chinoise). Et si le métier permet de promouvoir de belles valeurs, comme tu l’écris, on y trouve des bons moments et d’autres parfois difficiles. Je n’ai appris ce qui s’est passé que le samedi quand mon fils de 10 ans, en écoutant les infos sur l’auto radio, m’a parlé du crime. Je me suis dit que ça ne finirait jamais ces atrocités tout en essayant de rester positif pour mon enfant et en pensant à la famille ainsi qu’aux collègues de ce professeur.
Tu écris « susciter la réflexion« , mais ayant été adolescent (peut-être pas la même expérience pour tous), je ne sais pas si la jeunesse (avec les hormones, les écrans, maintenant les réseaux sociaux et les loisirs) est prête pour cela. Certains sont déjà très mûrs, mais dans l’ensemble (j’en faisais partie), bien qu’étant calme et concentré, je ne souhaitais pas faire cet effort, même lire un journal ou ouvrir un roman alors qu’avec l’âge, les rencontres (mon épouse), les naissances, les choses peuvent parfois changer et ont changé me concernant.
La vie continuera comme après Charlie, comme après d’autres atrocités qui appartiennent au passé, sans pour autant oublier toutes ces victimes qui sont tombées. Et concernant tes articles et leur tournure, ils sont toujours grandement appréciés.

Nicko says:

Merci beaucoup mon JP pour ton témoignage et ta bienveillance 🙂

Si tu me le permets, je voudrais illustrer, à travers une anecdote, ma formule « susciter la réflexion » qui pourrait également être associée à « susciter de la découverte » ou encore « de l’intéressement ».

Lorsque j’étais en CM1, nous avions un professeur remplaçant qui intervenait sporadiquement quand notre maîtresse, comme nous disions à l’époque, était absente. Je cite volontairement son nom sous la forme d’un hommage, étant de toutes les manières toujours en contact avec lui : Philippe Lambelet. C’était un grand gaillard, moustachu, motard, qui savait se faire respecter. Mais il avait une autre particularité bien plus intéressante.

Lorsque nous sortions en récréation, il restait parfois en classe. C’était un surdoué du dessin sous plusieurs formes : crayons, feutres, fusains, craies etc… Aussi, pendant les 30mn de récréation, il réalisait souvent au tableau noir des fresques ou des dessins. Ca pouvait être, dans mes souvenirs les plus lointains, un aquarium en trois dimensions avec des poissons, un personnage fantastique ou encore un robot. Et bien JP, crois-moi bien, la récréation n’était pas terminée que nous étions déjà en rang devant la classe, sans bouger, tellement nous étions impatients d’entrer et de voir la réalisation du jour. Pire, cette année là, et même la suivante, nous étions quasiment la totalité de la classe à avoir acheté des crayons et à dessiner dans la cours ou bien durant une partie de l’étude.

Tout ça pour dire que cet enseignant a suscité certainement des vocations et il a réussi, à travers l’art et la culture, à nous structurer, à générer probablement des artistes, à nous intéresser à un domaine. Pour conclure mon anecdote/démonstration, Philippe m’a ressorti il y a deux ans un dessin que j’avais réalisé en CM1 et qu’il avait conservé durant toutes ces années. Je ne te dis pas le degrés d’émotion. Alors voilà ma vision de l’enseignant suprême, de l’éducation, de la culture, de la pédagogie, de l’école et d’un métier qui me semble exceptionnel. Je suis né enseignant, je demeurerai enseignant, je m’éteindrai enseignant.

Je te remercie Nicko pour cet édito sur un sujet pas facile dans un moment très délicat.

Bravo à tous les enseignants.

Nicko says:

C’est moi qui te remercie Ju, je sais l’inquiétude qu’un tel texte peut générer et les dérives qui en sont possibles. Aussi et encore une fois, je suis tellement heureux de faire partie de l’aventure FulguroPop. L’atmosphère qui y règne, l’intelligence, la dignité, l’esprit critique et la tenue des intervenants me confortent dans l’idée que nous sommes bien chanceux.

mindmaster says:

Ah, vous êtes des profs ? Ça explique pourquoi vous avez tant de temps pour rédiger des articles sur des joujoux et des trucs pour gamins !

Je plaisante, bien sûr. Mais comme j’aime à le dire, il y a des choses qu’il vaut mieux dire en plaisantant que penser sérieusement. Et par ailleurs, je peux du coup vous confirmer que vous avez également des enseignants parmi vos lecteurs 😉 D’ailleurs, je ne peux que m’esbaudir devant le travail que vous accomplissez quotidiennement pour faire vivre ce site, moi qui ai à peine le temps de lire vos articles.

Blague à part, cela explique surtout la haute qualité desdits articles, tant dans la forme que dans le fond. Merci donc pour la profondeur et la précision de vos analyses, empreintes autant de passion que d’érudition sur les sujets traités.

@Cobra083 : justement, avant même cet événement aussi horrible que scandaleux, je comptais donner prochainement à mes élèves comme sujet de dissertation « faut-il poser des limites à la liberté d’expression pour pouvoir penser correctement ? »

@jp : Concernant les mentalités des ados, je ne sais pas si c’est tant une question d’âge ou d’environnement technologique que de formation d’ensemble. Car chaque année, on trouve également des jeunes dont la maturité, la vivacité, la culture ou tout simplement la bonne volonté et la ténacité, voire l’engagement (y compris dans des causes extrascolaires) redonnent foi dans ces générations. Et même si beaucoup, et peut-être même la majorité, n’ont pas encore la maturité nécessaire, je me dit toujours qu’il faut envisager notre action en tant qu’enseignant (et qu’éducateur en général) comme un travail sur le long terme, en pensant que ce que nous transmettons actuellement aux jeunes est comme des graines qui se déposent en eux pour pouvoir germer bien plus tard, lorsque la maturation, l’expérience et la répétition auront fait leur ouvrage. Et parce que si on ne dépose pas ces graines maintenant, elles auront encore plus de mal à se développer plus tard. Toute proportion gardée, c’est comme être parent : on donne des tas de conseils et de directives à son enfant, et on sait que sur le moment, il ne les écoutera pas, parce qu’on lui parle de choses qu’il n’envisage même pas, et qui dépassent de loin le cadre de son appréhension et de ses préoccupations présentes. Mais on le fait quand même parce qu’on espère qu’à force de les répéter, il les retiendra ; et que dans quelques années, quand il aura commencé à faire ses propres expériences, il s’en souviendra et que cela lui évitera de faire des erreurs plus graves. Et on sait que, si on ne lui avait pas expliqué certaines choses il y a (et parfois pendant) des années, il ne les auraient pas apprises, ou alors bien plus tardivement et de manière bien plus rude. Autrement dit, même si un ado, sur le moment, ne souhaite pas faire l’effort de la réflexion ou de la culture, c’est bien parce qu’on l’aura familiarisé avec ces notions et qu’on lui aura montré la voie le plus tôt et le plus souvent possible qu’il pourra lui aussi l’emprunter le moment venu.

Merci encore à tous les rédacteurs pour la tenue de vos articles, et longue vie à FulguroPop.

Nicko says:

Merci infiniment Mindmaster pour ce message à la fois bienveillant, constructif et drôle. Je le répète, mais l’humour est une force vive capitale qui permet de retrouver le sourire. Un sourire précieux en ces temps difficiles. Ton sujet de dissertation est très intéressant, tout comme ton développement sur « la mentalité des ados » auquel je souscris pleinement. Je laisse cependant le soin aux personnes que tu as apostrophé de répondre selon leurs sensibilités ainsi que leurs idées.

Il y a effectivement beaucoup de passion dans FulguroPop, une envie de partager des visions, des analyses ou encore des liens culturels ancrés dans un patrimoine commun. Le maitre-mot est le plaisir et nous espérons que celui-ci est communicatif. Merci encore à toi Mindmaster pour cette intervention très appréciée 😀

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