Numa Roda-Gil est un artiste de talent. Il incarne une forme de pop culture à la française, mélangeant des influences aussi fédératrices que Giger, le punk, les blockbusters US,  les comics, Disney, ou encore l’Americana… C’est aussi un artiste engagé, en prise avec son époque malgré le côté fortement nostalgique d’une partie de son œuvre. Il ne pouvait donc passer à côté d’un événement aussi impactant que la pandémie mondiale du Covid-19.

Ainsi, pendant le confinement, Numa a produit chaque jour une nouvelle œuvre qui traduit parfois une émotion, une autre fois une envie… Un vrai journal de bord artistique !

 

Alors que depuis aujourd’hui la vie reprendra (presque) son cours, je souhaitais partager avec vous certaines de ses créations qui mélangent contre-culture et culture mainstream avec un sens rare de l’ironie et de l’à-propos. L’esthétique emprunte donc aux grands classiques et aux icônes pop auxquels l’artiste adjoint des slogans dont certains rappellent la guerre du Vietnam et Mai-68.

La première icône convoquée par l’artiste pose le décor : HP Lovecraft donne le ton.

 

Au fil des semaines, les influences varient et on se plaît à imaginer la prochaine oeuvre.

 

Au final, ce journal du confinement tient presque du Dazibao pop : une chronique artistique sur un monde qui change.

 

Pour ce faire Numa Roda-Gil convoque des poètes aux allures de prophètes, des héros de fiction et détourne des oeuvres majeures de la culture classique ou populaire. Pour le plaisir des yeux et la joie de notre esprit.

 

Une œuvre salutaire que Numa met en vente sur Facebook : comptez 100 euros par peinture.