A première vue : quand Arnold règle ses comptes à Beverly Hills

 

L’année 1984 sera le point de départ d’une saga devenue très rapidement culte, Le Flic de Beverly Hills. La performance de l’acteur Eddy Murphy est à souligner dans le rôle d’Axel Foley. Les aventures du jeune inspecteur de Détroit sont l’occasion de scènes particulièrement drôles.

Le Flic de Beverly Hills est en effet indissociable de l’humour mais également de l’action. Ce mélange détonant a largement contribué au succès des films. Revenons en 1984. Dans ce premier volet, Axel Foley est sur les traces d’un trafiquant, Victor Maitland.

Après plusieurs infiltrations et péripéties, Foley doit, dans l’acte final du film, délivrer son amie Jenny alors retenue prisonnière dans la luxueuse villa de Maitland. Nous nous souvenons tous de cette fusillade dans des jardins verdoyants et fleuris. Et bien ce décor fera l’objet l’année suivante d’une autre scène d’affrontements. Mais le calibre ne sera pas le même.

 

 

Arnold Schwarzenegger est un poids lourd dans le registre des films testostéronés. Le colosse autrichien a marqué les esprits dès 1982 dans son rôle de Conan puis en 1984 avec le redoutable T-800. En 1985, Mark L. Lester met en scène Schwarzenegger dans Commando, une production musclée où le colonel John Matrix devra retrouver sa fille, Jenny, enlevée par des mercenaires.

Le mémorable acte final met en scène Jenny emprisonnée dans une superbe villa. John Matrix, bien décidé à libérer sa progéniture, va littéralement pulvériser les hommes de mains chargés de protéger les lieux. L’environnement sera ravagé par les rafales et autres explosions en tout genre.

Et bien le décor que constitue la villa avec ses jardins luxuriants n’est autre que celui utilisé l’année précédente dans Le Flic de Beverly Hills. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se détruit.

 

 

Au-delà du décor commun, il est amusant de relever que les scénarii se rejoignent en partie. Foley et Matrix doivent délivrer leur Jenny respective qui sont séquestrées dans un même lieu.

J’espère que cette petite anecdote du grand écran vous aura diverti. Nous vous donnons rendez-vous très bientôt pour d’autres découvertes cinématographiques. A très vite !

6 comments

C’est tellement évident et pourtant je ne m’en étais jamais aperçu !

Nicko says:

Merci Tom pour ta lecture et ton message ! 😀

Je te rassure, je suis loin de tout voir aussi. Si le thème du recyclage de décors cinématographiques t’intéresse, je t’invite à lire la publication évoquant Batman sur LV-426.

oui, j’avais lu cet autre article (assez épatant lui aussi) mais je trouve que sur celui-ci, ça saute vraiment aux yeux en mode « mais comment n’ai-je jamais vu ça??? »

Nicko says:

Je suis d’accord Tom. Parfois ce qui est le plus évident n’est pas nécessairement visible de manière spontanée. Plusieurs petites publications sur ce thème des « secrets » cinématographiques ont été rédigées. Je t’invite Tom à checker FulguroPop plus spécialement le mardi, jour de parution concernant la rubrique A première vue. Certaines anecdotes à paraître valent le coup d’oeil 😀

Merci encore à toi pour ton intérêt 😀

dairuggerXV says:

Même remarque, je n’avais jamais percuté ! Merci pour cet article !

Nicko says:

De rien avec plaisir ! 😀

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