Libre Antenne : Review Myth Cloth Saintia Sho par Lupo Major

Nouvelle review signée Lupo Major pour la libre antenne de ce samedi. On découvre tout de suite la figurine de Shoko. 

 

Hello,

Attention les gens, pour cette review on va s’attaquer à une figurine tirée d’une saga culte, même si ce énième spin-off, lui est bien loin d’être culte…
C’est parti pour la review de la Myth Cloth de Shōko « Shō » du petit cheval, ou Equuleus en latin, du manga et de l’anime Saintia Shō. Alors j’ai lu les 5 premiers tomes du manga, que je n’ai pas aimé, c’est donc logiquement que j’ai regardé l’anime, que je n’ai pas aimé non plus,  alors naturellement j’ai acheté la figurine…
Ouais je sais c’est un peu con ce que je viens de dire, mais j’m’explique, ne pas aimer la série est une chose, mais ça n’empêche que j’ai trouvé certains personnages intéressants, dont Shōko, j’ai également eu un coup de coeur pour son chara-design, et j’avais aussi envie d’apporter un peu de féminité à ma collec’ de Myth Cloth (J’ai déjà plusieurs Shun, mais c’est pas pareil).

 

Ceci étant dit, avant d’attaquer la review en elle même, on va faire un p’tit point mythologie/histoire. Ouais, quand j’ai vu le totem de la figurine, j’me suis dis « Mais pourquoi elle a des ailes à son armure cette connasse ??? », c’est l’armure du petit cheval, c’est pas celle du petit pégase, ou du petit cheval ailé… A la limite on pourrait l’appeler l’armure du poney, parce qu’un petit cheval et bah c’est un poney…

Intrigué donc, j’ai voulu en savoir un peu plus, alors c’est possible que ça soit expliqué dans le manga et que je n’ai pas été jusqu’à ce passage, ou que je l’ai oublié parce que j’en avais juste rien à foutre.

Il y a plusieurs significations au mot Equuleus, dans le sens commun c’est plutôt le petit « du » cheval, le poulain donc, et ça nous avance pas beaucoup en fait. Pour l’info WTF, c’est également le nom d’un instrument de torture. Du coup on va plutôt se pencher sur sa constellation, elle représente donc Celeris, rien à voir avec le légume, qui dans la mythologie grecque est un cheval rapide qui serait, le frère ou le fils de Pégase, ça varie selon les sources. Voilà on avance, il tient ses ailes de sa filiation avec Pégase. Sinon, la parenté exacte est un peu flou, en plus mythologies grecque et romaine se mélangent un peu, techniquement je pense que c’est possible qu’il soit les deux à la fois, son fils et son frère, bah oui si Pégase a baisé sa propre mère… Tututut, gueulez pas, ça se faisait beaucoup dans la mythologie.
Maintenant qu’on sait que le « petit cheval » est apparenté à Pégase, on comprend mieux également pourquoi il y a un lien fort qui unit Shōko et Seiya (Yaya pour les intimes), et qu’on va retrouver des similitudes frappantes entre les deux persos, leurs attaques (bon surement aussi un peu par facilité), mais aussi dans certains éléments de leurs armures. Et si on regarde leurs constellations respectives, le petit cheval se situe juste devant la constellation de Pégase (d’ailleurs c’est une des théories de l’origine de cette constellation). Et petit détail amusant, elle est également juste à côté de celle du dauphin (cf le manga), clin d’oeil ou coincidence ?

Maintenant qu’on a mis certaines choses au clair, on va pouvoir attaquer la review, j’vais pas introduire le manga ou le perso, j’pars du principe que si vous êtes là, c’est que vous connaissez un minimum la série Saintia Shō, et que vous êtes pas venu juste pour le plaisir de lire mes élucubrations…

Taaada, la boite ! Bah c’est une boite, qui ressemble à toutes les boites de Myth Cloth récentes…

Retaada ! Dans la boiboite, y a une notice ! Et plus je regarde l’illustration du « petit cheval » et plus ça me rappelle vraiment un poulain, aussi bien dans son anatomie que dans sa pose, ce qui aurait sens du coup par rapport à ce que je vous disais plut tôt. Bon sinon j’le trouve un peu moche quand même, les pattes sont bizarres, qui sait peut être un clin d’oeil à tonton Kurumada qui dessine comme une quiche…

Autant pour monter l’armure sur le perso, y a rien de sorcier, pas besoin de la notice. Le totem c’est pas la même, en général j’m’en sers pas trop, mais là j’ai du la consulter. La base du totem m’a pertubé, il m’en faut peu je sais, d’habitude c’est plutôt une grosse pièce, là c’est en plusieurs parties, on savait pas trop ou était le cucul et ou était la têtête.

Quand j’ai ouvert la boite pour la première fois, alors que certains pourrait s’extasier « je l’ai enfin ! Mon précieux ! » ou une connerie du genre, moi j’ai gueulé « Ho putain c’est quoi ce rose ». Nan sérieux ça m’a pété les yeux, dans mes souvenir c’était pas comme ça sur les photos promos, ni sur la boite, bon j’m’y suis vite habitué. Sur les couvertures du manga, c’est cheveux tirent plus sur le rouge. Et juste après, j’ai encore gueulé, ouais j’ai tiré comme un bourrin sur les couvercles plastocs et c’était bien emboité, les pièces ont un peu volé… Ne me jugez pas, à qui c’est jamais arrivé ça…

A l’intérieur comme d’hab, le perso, son armure, tout le totem et le toutim.

Le minimum syndical, deux visages supplémentaires, et trois paires de mains en armure.

Le visage de base n’est pas bien terrible, l’expression est figé et ses grands yeux lui donnent un air éberlué. Pas grand chose à dire sur la morphologie, elle est assez maigrichonne comme tous les bodys de MC sans armure. Les articulations diffèrent de ses collègues masculins et reprennent le principe de celles des combattantes déjà sorties, comme Shaina par exemple (jointures épaules/bras plus discrètes et articulations jambes/bassin).

On notera une petite nouveauté pour la fixation des pieds, une forme différente , et deux petits tétons métalliques dont j’expliquerai l’utilité en temps utile. Sinon rien de spécial si on omet les deux putains de gros kystes à l’aine, nan mais sérieux, y avait vraiment besoin de ça pour faire tenir la jupe… Va falloir consulter un dermato là, ça fait un peu dégueu.

 

Et pour info, avant de faire ces photos, j’avais déjà fais plusieurs essais, et le peu de temps ou j’ai laissé l’armure montée sur Shōko a suffi a laisser quelques légères traces de peinture.

 

 

 

Avant d’attaquer le montage du totem, j’vais m’attarder sur trois pièces. Le plastron, qui s’ouvre en deux par devant comme à l’accoutumée, et verrouillage par la pièce de devant. L’épaulette, si le système est relativement classique maintenant, j’ai la nette impression que la partie plastique a l’air plus épaisse et plus solide, et c’est pas du luxe. J’en ai plusieurs qui ont pété, simplement vieillies par le temps, sans avoir été exposées aux UV ni sans avoir été spécialement manipulées.

 

On fini par la jupe, et ça c’est le point qui me chagrine beaucoup, c’est quoi cette merde M’sieur Bandai, pourquoi la putain de jupe « tissu » est rigide et multipièces… Pour le posing, ça va être une misère dès qu’on va lui écarter les jambes, la pièce arrière n’est pas mobile, les deux parties sur les côtés ne peuvent que se lever, et la partie avant, bah c’est celle qui va barrer dès que vous manipulerez un peu la figurine, y en a toujours une de pièce comme ça… J’comprends pas pourquoi Bandai n’a pas fait une jupe en plastique souple comme il l’a déjà fait sur ses Figuarts DBZ ou Street Fighter, et une articulation plus mobile des pièces métalliques latérales aurait également été appréciable. Quand je vois ça, j’ai envie de te dire d’aller te faire enculer M’sieur Bandai, je dirais même plus, va te faire Encuuleus.

Avec tout ce merdier, il va falloir monter le totem. P’tite info en passant, l’armure en elle même est quasi full metal, hormis quelques babioles comme le casque, le cou, et les chevillères, as usual. Et pour l’anecdote à la con vous remarquerez qu’une patte (deuxième en partant de la gauche en bas) possède déjà une pièce fixe qui ressemble à un avant-bras, nan parce que moi j’avais la tête ailleurs en démontant le totem, et j’essayais de l’enlever… Forcément ça marche moins bien.

Les diverses parties sont prêtes, y a plus qu’à assembler. Comme vous pouvez le constater, il faudra déclipser les éléments de la jupe, ils sont bien repérés donc aucun soucis pour les remonter, par contre au premier démontage ils étaient un peu dur, et vaut mieux y aller délicatement.

Ce totem, comme la plupart des totems « simples » n’est pas moche, mais c’est pas foufou non plus, j’ai toujours été gêné par des morphologies bizarres dues à la longueur de certaines pièces d’armure. Pour moi, ça ressemble pas trop à un cheval, ni un poulain, non plus à un poney, une antilope j’dirais. Ouais une antilope avec des toutes petites ailes moches…

 

Allez les gens, dites-le qu’il est beau mon montage photo ! #Best explication ever pour monter une armure ! Bon c’était aussi un bon moyen de joindre l’utile à l’agréable… Ouais ma gueule, parce que si tu regardes bien attentivement ce délicieux petit photomontage numérique, tu y verras la plupart des éléments, d’abord on y trouve les trois visages, et aussi un exemplaire de chaque main. Haha, ça t’en bouche un coin mon lapin!

Et on va également y trouver quelques petits défauts que je vais vous expliquer. Bon sinon pour les chipoteurs, oui je sais le sens de lecture n’est pas respecté, là c’est à l’Européenne de gauche à droite, et c’est contradictoire avec le fait que j’ai mis des onomatopées Japonaises, mais c’est fait exprès, d’toutes façons c’est ma review, j’fais c’que je veux !

Et donc, voici ces quelques petites choses qui m’ont chagrinées, esthétiquement parlant déjà, de par l’épaisseur du métal, le bas des « bottes » perd un peu de son galbe naturel, et ça lui fait des chevilles larges.

Pour rester sur les chevilles, ce que j’appelle les chevillères (la partie avec les ailes), ont tendances à ne pas bien tenir et laisser un léger jour. Et c’est là que les tétons métalliques aux pieds  dont j’avais parlé un peu plus tôt interviennent, c’est eux qui sont censés maintenir ses chevillères vers le haut en faisant appui sur un petit rebord à l’intérieur. J’ai pas pensé à faire une photo, et comme j’ai la flemme de faire un reshoot faudra essayer d’imaginer (faites un effort aussi)…

Ça aurait pu être bien trouvé, mais c’est bancal, déjà parce qu’il suffit d’avoir emboité les bottes un peu trop vers le haut et ça ne marche déjà plus.

 

On peut rajouter à ça un autre problème avec les pieds qui va accentuer cet espace entre la botte et la chevillère, déjà le petit rebord précédemment cité n’est pas plat, donc  le simple fait de tourner un peu l’ensemble du pied sur lui même lors d’un posing va le déboiter légèrement. Ça va le faire également quand vous essayerez d’incliner les pieds, et là vous avez pas fini de râler parce que vous allez vite vous rendre compte que l’amplitude de l’angle est très limité, pour des positions de pieds espacés c’est une vrai purge…
Bon j’ai essayé d’expliquer comme ça, et j’espère que vous avez compris, c’est pas évident, et pour les ceuces qui n’ont pas compris, je vous renverrai à mon ami Perceval de Kaamelott : « C’est pas moi qui explique mal, c’est les autres qui sont cons ! ».

Je plaisante bien sûr, et pour revenir à ce problème de pieds qui ressort lors de ces manipulations, je l’ai vraiment constaté en voulant la mettre ensuite dans une position avec les pieds groupés, elle manquait de stabilité parce que ça lui faisait une guibole plus grande que l’autre.

Déjà que ses petits pieds et ses talons font que ce n’est pas toujours évident de la faire tenir droite, après ça reste gérable, on n’est pas sur du Shaina avec ses putains de haut-talons de merde (nan mais ça c’était vraiment une idée à la con tonton Kuru. Un fantasme ou quoi ?).
Et sinon vous remarquerez que malgré la simplicité de la pose, on commence déjà à voir les limites de la jupe. Sur une pose assez droite il n’y aura aucun problème, le bas de la jupe étant suffisamment évasé.

Maintenant qu’on a vu quelques positions « actions » bien dans l’esprit de la série, on va tenter de pousser un peu plus l’expérience avec des choses plus exotiques, et voir les limites de ses articulations. N’hésitez pas à décortiquer ces photos, c’est pas là que pour faire joli, mais aussi mettre en évidence tous les problèmes que vous pourriez rencontrer. Je ne parlerai que des choses essentielles, à vous de voir le reste.
Et une petite précision, même si sur mes photos, l’armure peut paraître grise par endroits, elle est bien complètement bleue, avec différentes nuances, très jolie d’ailleurs. Je trouve ce mélange couleur chaude (pour les cheveux) et froide, vraiment maitrisé, tout en couleurs pastels, elle est vraiment magnifique. Autant dans l’anime elle est bien bleue aussi, sur les couvertures du manga, c’est plus variable, tantôt grise et tantôt bleue, moi j’la préfère largement dans ces teintes parce que déjà c’est moins fade, mais également parce que finalement ça la lie encore plus à l’armure ce bon vieux Yaya qui d’origine est bleue en OCE.

 

Le Hadōken, pourquoi pas ? Elle a bien déjà plagié les météores de Yaya. C’est faisable, même si on commence à sentir une gêne due à l’épaisseur du buste de l’armure et des avant-bras.

Sur la première photo, j’ai fais exprès de lui enlever la mini tête de Pégase sur son « casque », si si, pour de vrai j’ai fais exprès, pour bien vous montrer qu’elle tenait assez mal. Ça et le pan avant de la jupe, c’est les deux pièces que vous allez tout le temps remettre en place…

Il est compliqué de lui monter les genoux assez haut de par la gêne de sa putain de jupe, plus haut, il faudrait écarter les pans de la jupe ce qui ferait bien dégueulasse, mais on le verra plus tard. Vous remarquerez au dos de l’armure, le même embryon d’ailes que sur l’armure V2 de pégase.
Message préventif : succomber au Satsui No Hadō peut gravement nuire à votre intégrité physique et morale, ne tentez pas l’expérience à la maison.

 

Dès qu’on va lui tourner la tête sur les côtés, ses cheveux mi-long commencent à gêner.

Je ne sais plus pourquoi j’ai fais cette photo, j’la mets quand même parce que j’l’aime bien. C’est une nouvelle super attaque, j’ai appelé ça « le coup de poing sauté de la marave de la mort ».

Quand je vous disais que la jupe faisait chier…

« Coup-de-pied-volant-non-identifié ! »
En jouant avec les angles de vues, on peut néanmoins minimiser la visibilité du pan de jupe levé.

Bon maintenant, finis les poses gentillettes, on va attaquer les poses de « bonhomme », les vrais poses qui sentent bon la téstostérone, les os brisés et les coups qui font mal. Et me dites pas que c’est trop violent, c’est pas pire que de se crever les yeux ou de couper l’oreille de son petit camarade sans son consentement…

Y a des jours ou il faut pas faire chier Shōko…

Et voilà on arrive à la fin de cette review. Pour conclure je dirais que c’est une belle figurine, ésthétiquement réussie, que j’apprècie beaucoup malgré ses quelques défauts, le plus gênant pour moi étant les limitations de sa jupe. J’ai quand même pu constaté qu’on peut diminuer la gêne en lui enlevant les parties « tissus » en plastoc, et j’envisage fortement de les remplacer par une vrai jupe, plus souple.
Alors achat indispensable ou pas ? Dur à dire, ça dépendra de chacun, pour ma part je ne regrette pas mon achat, et elle ira très bien dans mon rayon de personnages un peu orphelins, ou elle rejoindra son copain Yaya « Heaven Chapter ». On connait la mauvaise habitude qu’a Bandai de ne pas toujours finir les collections qu’il commence, et je ne suis pas convaincu que celle ci aboutisse vu la réception mitigé de l’anime. Il est fort probable qu’il y ait peu de figurines adaptées de cette saga, et que Shōko se retrouve un peu seul sur votre étagère, surtout si comme moi vous ne comptez pas prendre Milo ou Arès. Milo parce que je l’aime pas, et Arès parce que j’m’en bats les steaks, j’sais même pas qui c’est dans la série, et surtout elle est moche son armure putain… C’est quoi ces couleurs dégueulasses, la première fois que j’ai vu les photos promos, j’ai cru à un custom/repaint raté… Bon après il faudra aussi voir avec les ventes de cette collection, et connaissant la fanbase un peu vache à lait de Saint Seiya, rien n’est impossible, en tout cas pour l’instant ça a l’air pas trop mal parti pour la « p’tiote »…

That’s all folks dudes, j’espère que la review vous aura plu, et pour finir dans la joie et l’allégresse, j’vous propose de nous quitter en musique avec cette petite chanson de circonstance :

Libre Antenne

3 comments

Cédric says:

Merci pour la review, un vrai plaisir à lire 🙂 Je ne comprends pas non plus pourquoi Bandai a divisé la jupe comme ça, c’est ridicule… Du coup, ça gâche un peu les poses je trouve.

jp says:

« que vous êtes pas venu juste pour le plaisir de lire mes élucubrations… »
Un peu, si j’ai bien souris en lisant la review. Maintenant, la vérité, c’était pour jouer avec une figurine en body et pouvoir l’habiller?
Plus sérieusement, c’était très amusant et intéressant à lire, et après poséidon dans l’anim, je n’ai jamais repris la suite de st Seiya car la passion des chevaliers à défendre Athéna à tout bout de champs commençait déjà à me taper sur le système quand j’étais ado.
Il est beau le montage photo, je me suis cru dans l’anim mais pas animé ;p
Sinon, tu utilises super bien le stand bandai, j’en avais acheté un et je trouvais que les pinces étaient franchement pas terribles pour tenir une fig en pose aérienne. Moi c’était du marvel legends, plastique plein, pas un myth cloth qui porte du métal donc plus lourde. C’est pour cela, chapeau l’artiste.

Ryuzo says:

Excellente revue 😉

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