Countdown to Avengers : Endgame – Doctor Strange

C’est avec un gros retard que nous allons aujourd’hui parler de l’un des 5 derniers films à voir afin d’être à jour pour la sortie d’Avengers : Endgame. Et il est ici question de Dr. Strange.

 

Sorti le 26 Octobre 2016 sur nos écrans, Dr. Strange est réalisé par Scott Derrickson, qui sera également aux commandes du second volet. Le casting du film est costaud (et pas facile à orthographier !) . Benedict Cumberbatch (Sherlock) incarne le personnage principal, le docteur Stephen Strange. Chiwetel Eijofor joue le rôle de Mordo. Tilda Swinton est quant à elle l’Ancien. Benedict Wong est  – tout simplement – Wong, alors que Mads Mikkelsen (que vous pouvez retrouver dans Polar, sur Netflix) prête son jeu au personnage de Kaecilius.

 

L’histoire de Dr. Strange est assez simple. Un brillant chirurgien bien qu’un peu détestable – le Docteur Stephen Strange – subit un grave accident de voiture. Au cours de ce tragique événement, ses mains sont très abimées, et dans l’espoir de retrouver sa dextérité, Strange dépense tout ce qu’il a. A court d’idées, mais aussi de moyens, il se tourne vers une ultime solution : il part en quête d’un endroit légendaire, ou l’on pratiquerait la magie, ce qui pourrait être une façon de retrouver l’usage complet de ses mains.

 

Il découvre l’endroit, et malgré son propre scepticisme, y est accepté et suit la formation de l’Ancien. Il s’avère que Strange est très doué pour les Arts Mystiques, et qu’il se retrouve à devoir affronter une menace surnaturelle d’origine magique – l’un des buts de l’instruction de l’Ancien, Mordo et Wong. Le Docteur Strange va donc devoir mettre de côté sa quête personnelle et embrasser une destinée à laquelle il n’était pas du tout préparé.

 

 

Comme je disais, l’histoire est assez simple. Pour autant, cela ne veut pas dire que le film est simpliste ou mauvais, bien au contraire. Ce quatorzième film de l’univers cinématographique Marvel est une Origin Story très efficace. Bien centré sur son personnage principal, Dr. Strange met bien en avant ses motivations qui, au départ, diffèrent grandement des héros lambda. Il ne souhaite pas le bien du plus grand nombre, il n’œuvre pas pour la paix dans le monde : sa quête est purement et simplement personnelle – limite égoïste.

 

 

Néanmoins, le caractère de Stephen évolue au fil du temps. Et au contact des autres personnages, il comprend que ses responsabilités vont bien au-delà de son statut de chirurgien de renom. Il faut dire que les personnages qui l’accompagnent sont assez bien travaillés, comme Mordo, et sont une aide du point de vue comique non négligeable – Wong. On tiquera peut-être sur le white washing, qui est venu transformer l’Ancien, un vieil homme d’origine asiatique, en une jeune femme blanche.

 

Du point de vue visuel, ce film est une absolue réussite. L’explosion de couleurs, la transformation de l’environnement, les effets magiques – tout est extrêmement bien maitrisé et permet une véritable immersion dans cet univers – bien plus que ne l’avaient fait les deux premiers Thor, qui touchaient un peu à l’aspect mystique de l’univers Marvel par certains cotés.

 

 

Si Mikkelsen/Kaecilius est un antagoniste efficace, bien que classique. Le fait qu’il serve une puissance supérieure que l’on voit dès la fin de ce premier film amoindrit peut-être son impact, son aura, mais il n’en demeure pas moins assez cool, dans son utilisation des arts mystiques. Et en parlant de la puissance supérieure …

 

 

Si tout ce qui est visuel s’avère être l’une des grandes forces de Dr. Strange, je trouve que son dénouement, la façon dont le héros parvient à vaincre le puissant Dormammu est ingénieuse, inédite et tout à fait surprenante. Nous ne sommes pas dans un confrontation frontale, où le personnage principal doit trouver en lui une force insoupçonnée pour parvenir à vaincre. Nous ne sommes pas non plus dans un affrontement final qui se boucle – sans mauvais jeu de mots – en quelques secondes comme pour Iron-Man 2.

 

 

Non, là, on nous offre quelque chose de différent, de rafraichissant. Et c’était véritablement sympa à voir – surtout au cinéma.

En tant qu’Origin Story, ce film tient ses promesses. Il permet aussi d’avancer sur la trame globale du MCU et nous en apprend plus sur les Gemmes de l’Infini. Les scènes post-générique confirme la présence du Docteur dans Infinity War et Thor : Ragnarök, mais nous révèlent aussi que Mordo, qui était jusqu’à l’affrontement un allié de Strange, va finalement devenir son ennemi – pour des raisons compréhensibles.

 

La semaine prochaine, nous nous retrouverons à deux occasions pour parler  une première fois du film qui a remporté en 2019 l’Oscar des meilleurs costumes, des meilleurs décors et de la meilleure musique : Black Panther, puis dans un second temps pour aborder l’un des films qui a certainement le plus divisé les spectateurs : Thor : Ragnarök.

Ji-Day

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