Nous vous avons déjà parlé des comics consacrés à Dark Vador par Marvel Comics (traduit et diffusé en France par Panini Comics). Le premier run a duré assez longtemps, 25 numéros mensuels, au tout début de la reprise des comics Star Wars par Marvel (de février 2015 à octobre 2016, notez le rythme qui dépasse l’habituel d’une sortie mensuelle). On y a découvert des personnages secondaires qui ont vite marqué les fans comme la fameuse Dr Aphra. L’histoire se déroulait pendant la guerre civile galactique et quand Marvel a décidé de lancer une nouvelle série, Darth Vader: Dark Lord of the Sith, l’éditeur a choisi un cadre chronologique plus audacieux : la suite immédiate de l’Episode III. Le jeune Seigneur Sith y découvre ses pouvoirs, ses limites et les intrigues de Palpatine. Il y découvre aussi les Inquisiteurs (reportez-vous à notre dossier publié en mai dernier).
Comics Darth Vader : une évolution inattendue
Nous en étions restés là quand à l’été, Marvel a la bonne idée d’explorer une facette intéressante de Vader : la construction de sa forteresse sur Mustafar. Darth Vader: Dark Lord of the Sith Fortress Vaders’étire sur sept numéros. Nous en sommes actuellement à la moitié de l’histoire et ce qui semblait n’être qu’une backstory intéressante sur un élément tiré de Rogue One.
Mais par un étonnant tour de force, Marvel arrive à transformer une astuce scénaristique vue mille fois (pour faire simple : un artefact possédé qui influence les êtres qui le portent, en l’occurrence un masque découvert par Vader dans le coffre des archives Jedi et plus tard présent à bord du yacht de Palpatine que Lando Calrissian volera) en une petite merveille quasi lovecraftienne. L’architecte de la forteresse dessinera donc ses plans sous son influence. Jusque là c’est assez banal, ce qui l’est moins c’est l’identité dont l’esprit survit dans cet artefact : un seigneur Sith nommé Momin. Pour faire simple Vader le dompte et obtient de lui des renseignements précieux sur Mustafar (un portail vers le côté obscur de la Force) et sur la forteresse qui reste à construire (la clé de ce portail).
On se croirait presque dans SOS Fantômes, non ?
Un comics pour Halloween ?
Le nouveau Sith introduit dans l’histoire est encore plus intéressant. Il s’agit d’un artiste malade dont les oeuvres immondes lui ont valu l’enfermement et l’ostracisme. Repéré par une dame Sith (Shaa), il devient un puissant seigneur Sith avec nombre d’acolyte.
C’est probablement la première fois qu’un Sith (et que Star Wars) aborde de manière aussi brutale des thèmes aussi mystiques que le rapport à l’art, à la création, à l’horreur et à la destruction.
La philosophie de cet artiste capable de découper l’animal de compagnie pour en faire une sculpture rappelle certains esprits tordus découverts dans les nouvelles d’horreurs publiées dans les Pulps.
Plutôt que de s’adresser au grand public, l’artiste décide de créer pour la Force.
A la manière dont un sectateur de Cthulhu, il se tourne vers des entités mystiques primitives, crée pour elles ou avec elles.
Son obsession est de léguer un œuvre à la postérité ce qui le rend prévisible, mais aussi très inventif.
Ainsi, de manière assez classique, Momin tente d’amadouer Vador en lui promettant de faire revenir Padmé à la vie. Offre que rejette rapidement le seigneur noir déjà échaudé par les vaines promesses de Sidious.
On a hâte de découvrir la suite (mi-novembre aux US). La traduction en français n’est pas pour l’instant annoncée, les aventures relatées dans les épisodes 7 à 12 ne devant sortir que ce mois-ci. Pour mémoire, la mini-série dont nous venons de parler commençant à l’épisode 19. Il va falloir s’armer de patience.
ayorsaint
•5 ans ago
J’ai pas lu la fin pour pas me spoiler car j’attends le tome 2 relié.
Une idée de date de sortie cher Blaster?
Blaster
•5 ans ago
JE l’ai évoéquée rapidement en fin d’article, espérons pour le premier semestre 2019.