Un été en 1984 : 40 ans du film Dune de David Lynch

En 1984, David Lynch faisait le pari, un peu fou, de proposer au cinéma une adaptation du roman de Frank Herbert.

 

Bien entendu, quarante ans plus tard, l’expérience laisse perplexe. Après le diptyque signé Denis Villeneuve le film de Lynch peut-il encore susciter l’intérêt. Je le crois et la nostalgie ne joue pas particulièrement de mon point de vue. Il existe dans cette interprétation un charme et une forme d’efficacité qu’il faut saluer.

Entre le délire inachevé de Jodorowski et l’esthétique absolue de Villeneuve, le film de David Lynch occupe une place à part dans ma vidéothèque.

3 comments

sebastator says:

A lire quand même le Rockyrama hors série : Dune, voyage galactique
Un format hors norme et des illustrations magnifiques (sans parler des articles).

Une très belle publication, faudra que je la présente sur le site, merci Seb de m’y avoir fait penser.

Julortk says:

Alors Dune. Ce film. Film que j’ai vu 3 fois, dans les 80, dans les 90 et en 2020.
Je l’ai vu dans les années 80 et même à l’époque, les effets spéciaux faisaient pitié. Je le trouvais laid, mais laid. Ça le sortait complètement du film. Quand à l’histoire, je n’avais rien compris, mais rien du tout. Et cette idée de voix off. Je trouvais même que les acteurs étaient nuls.
J’ai eu la chance de jouer à des jeux vidéos sur Dune. J’adore la SF et Dune m’a toujours intrigué. Vers 1996, je tombe dessus en K7 vidéo. Je me dis qu’avec l’âge, peut être que je plongerai dans cet univers. Perdu, c’est même pire que dans mes souvenirs.
Avec la sortie du nouveau, celui de Lynch apparaît sur une plateforme de streaming, celle avec un grand N je crois. Bref, je me dis, l’occasion de le comprendre. Pourquoi il est culte, pourquoi certains l’adorent.
Bon ben raté. Visuellement, c’est toujours aussi moche, même pour un film des années 80. L’histoire, je la comprends mais pas trop les enjeux du pourquoi du comment. Le jeu d’acteur est pour moi assez caricatural de la SF datée mais des années 50 ou 60. C’est cliché à crever. La direction artistique a le cul entre raconter une histoire complexe tout en montrant qu’on est dans de la SF et donc il faut faire des plans de SF. Je prends le baron. Déjà, il est bien laid, trop même. Et surtout, il faut le faire flotter, voler. Et on a des plans longs juste pour montrer qu’il flotte. Et en plus, c’est mal fait.
Désormais, j’ai vu celui de Villeneuve, j’ai lu le bouquin aussi. Peut être retenterai je le coup un jour où j’aurais du temps à tuer. Qui sait si la lumière des ces œuvres peuvent me donner une nouvelle lecture de ce film.
Le Dune de Villeneuve, j’ai aimé le 1. J’ai suis allé voir le 2 du coup que j’ai préféré . Et derrière, le hasard télévisuel fait que j’ai revu le 1 juste après, et cette fois je l’ai adoré à la lumière du 2, comme si je voyais une prequelle.

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