Je me souviens parfaitement quand j’ai entendu parler de Street Fighter pour la première fois. Un mardi soir, au goûter, avec un pote qui me relatait ce qu’avait vécu son grand frère dans un bar en jouant sur une arcade. « Les héros ce sont des karatékas. L’un est blond avec un kimono rouge et l’autre a un kimono blanc avec un bandeau rouge. Il y a un militaire, un gros sumo et un type qui peut allonger ses bras. Et il y a même un monstre qui peut faire de l’électricité avec son corps !!! » J’étais captivé et je m’imaginais tout un tas de truc. Mais je n’étais clairement pas préparé à ce que j’allais découvrir quelques jours ou semaines après en allant moi même dans ce bistrot. Habitué à jouer sur Amstrad CPC ou sur Game Boy, je peux vous dire qu’avec mes yeux de gosses, c’est comme si j’étais passé direct de la Play 1 à la Play 4. J’avais l’impression de jouer un dessin animé. Paf, je mets ma pièce et je tombe direct amoureux de Ryu (vous vous attendiez à Chun Li hein?) que je ne lâcherai plus jamais. Pas très original sans doute mais le cœur a ses raisons…
Nous étions en 1991. C’est un an après environ que j’apprends la sortie de cette pépite sur Super Nintendo. Machine que je vais avoir la chance de posséder dès le jour de sa sortie grâce à la juteuse vente d’un Thomson TO8 qui prenait la poussière à la maison. Après avoir poncé dans tous les sens Super Mario World pendant tout l’été 92, puis Super Soccer à la rentrée, arrive enfin le mois d’octobre fatidique où sort Street Fighter 2 The World Warrior. En parallèle avec mon ponçage de Mario World, j’ai aussi feuilleté assidûment tous les exemplaires de magazines de jeu vidéo qui parlaient de Street. Je me souviens particulièrement d’un exemplaire de Joypad sorti en juillet avec un petit fascicule sur lequel on pouvait retrouver les coups de tous les persos jouables. A force de le compulser, mes yeux ont saigné tant les images étaient petites. Malgré cela,il ne quittait plus ma table de chevet. Je rêvais de ce jeu, c’était une attente interminable. J’avais économisé tous les sous de mon anniversaire pour me le payer à 690 franc le jour de sa sortie. L’équivalent de 100 euros aujourd’hui !!!! Voir plus avec l’inflation. Une folie… Mais je l’ai tellement amorti. Je pense qu’ensuite, il n’a jamais dû se passer une semaine sans que je mette un des exemplaires de cette licence mythique dans le slot de ma Super Nes. Même la version Turbo, avec laquelle j’avais pourtant un petit contentieux. En effet, je n’aimais pas du tout la nouvelle palette de couleur des personnages, Ryu en tête. Du bleu layette… je te jure !!! Mais bon, on pouvait jouer les quatre boss mythique alors comment résister. Rebelote l’année suivante avec Super Street Fighter 2 et ses quatre nouveaux persos dont Cammy (LOVE !!!). Cet opus reste encore à ce jour mon préféré. Tout y est mieux que dans le Turbo. On avait le choix entre plusieurs couleurs et les originales sont fièrement de retour. Les graphismes sont encore plus fins et l’équilibrage de la vitesse ainsi que les combos sont au petit poil. Parlons des combos… principe inventé par Street Fighter 2 sans le vouloir. Tout le monde ou presque connaît l’anecdote qui veut que ce soit un bug qui ai permis d’enchaîner les coups sans que l’adversaire ne puisse réagir. Un bug à l’origine d’un des plus grand style de gameplay du jeu vidéo, il faut le faire quand même.
Puis ce fut l’avènement de la Playstation et avec elle de cette satané 3D que je détestais alors. Je n’avais déjà pas bien compris ce que tout le monde trouvait à StarWing (StarFox en jap) et je ne comprenais pas plus l’engouement pour les Toshinden et autres Virtua Fighter. Rendez-moi mes dessins animés jouables en 2D !!! Mais bon, il a fallu faire comme les copains donc me voilà parti sur les Tekken pendant quelques temps. Je zappe totalement les épisodes Alpha. Monumentale erreur rattrapée après mes vingts ans alors que je furette dans un petit magasin d’occasions d’Aix en Provence. Ni une ni deux, je me paye Street Fighter Alpha 3. La magie opère à nouveau. Moi qui kiffais déjà largement les mangas et animes, je tombe sous le charme de cette direction artistique qui reste encore aujourd’hui la meilleure tous Street confondus selon moi. Je découvre tout un tas de nouveaux persos charismatiques tels Rolento , Gen, Cody et Guy. Mais surtout je découvre les super coups spéciaux avec la jauge car je n’avais jamais touché à Super Street Fighter 2X. Même l’arrivée de Soulcalibur 2 sur Play 2 ne fait pas le poids et je ressors fréquemment ma Play 1 pour me faire un Alpha 3.
Puis, c’est une petite traversée du désert car je n’ai pas accès aux opus 3 qui ne sortent, dans un premier temps, que sur les consoles Sega que je ne possède pas. En plus, ils n’ont conservé que Ryu, Ken et Chun Li et je vois ça comme une hérésie donc je zappe complet. Apparemment ce fut une belle erreur tant les fans hardcore portent aux nues l’épisode Third Strike. Bon, après, je dois confesser que si ça devient trop trop technique avec des réactions à la frame prêt pour balancer un contre, ça me gave, donc je ne suis pas certain que j’aurais tant accroché que ça.
Je m’y remets à fond avec la sortie du 4. Enfin, pour être honnête, pas dès sa sortie car je n’ai pas eu la Play 3. J’y joue donc sur 3DS qui est une version en dessous graphiquement , bien entendu, mais au gameplay qui n’a pas à rougir face à son aîné, du moment qu’on n’utilise pas les raccourcis tactiles pour les coups spéciaux. Je retrouve tous mes vieux réflexes en même temps que mes vieux compagnons que j’avais délaissés pendant presque dix ans. C’est long dix ans !!! Ils m’avaient manqué les bougres !!! Je suis un peu choqué au début par la direction artistique mais je finis par m’y faire assez vite et la magie opère à nouveau. D’autant que dans le même temps ou presque est annoncé l’épisode 5 sur PS4 et je me délecte de chaque vidéo de présentation des persos. Mais quand même, je suis assez circonspect devant le rendu graphique de certains. La direction artistique n’est pas toujours à mon goût. Face au tollé que provoque sa sortie, avec un système de fight money et de DLC assez critiquable et surtout un contenu famélique, je me dis qu’il est urgent d’attendre la sortie d’une version « plus ». C’est ce que j’ai fait et je me suis bien éclaté sur la version Arcade Edition qui possède un mode histoire correct bien que mal équilibré niveau difficulté et tout un tas de costumes dont les « nostalgie ou classique » qui passent mieux que certains récents. La direction artistique reste critiquable mais au moins on retrouve certaines sensations d’avant. Le gameplay est très accessible (trop?) et les coups spéciaux ainsi que les combos sortent très facilement. A chacun son avis là-dessus… N’étant plus un hardcore gamer par manque de temps, je m’en satisfais.
Un dernier mot sur l’épisode 6 à venir. Je suis assez confiant car j’adore le design des personnages tels qu’il a été leaké officiellement depuis peu. Je ne sais pas encore quoi penser des gerbes de couleurs à l’écran mais je me ferai un avis quand je l’aurai dans les pattes. Je ne sais pas encore si je prendrai la première version ou une version définitive, je suis plus patient qu’avant avec les versus fighting donc ce sera sûrement la seconde solution, sur PS5 quand j’en aurai une.
Quelques licences de jeu vidéo ont traversé les âges, Mario, Zelda, Sonic… mais elles sont rares à avoir toujours maintenu un tel niveau d’excellence. Street Fighter fait partie de ces rares élus qui ne vieillit jamais et ravit chaque nouvelle génération de joueurs. Vous connaissez mon goût pour la passation des valeurs culturelles geek donc vous savez à quel point Street Fighter compte à mes yeux de joueur et d’éternel enfant. Espérant encore faire des quarts de cercle quand je serai à la maison de retraite, Capcom je compte sur vous…
J’ai moi aussi connu SF2 avec la version arcade puis la version 2′ qui était en tout point meilleure. Sur SNES j’avais la version turbo que je préférais à sa suite Super SF2. Mais la meilleure version reste pour moi SF2X arcade, une perle.
Je zappe Alpha 1 et 2 que je ne connaitrais que plus tard, j’ai beaucoup joué a SFA3 dans sa version Dreamcast, l’équivalent de la version upper arcade, et là c’est une claque, le jeu est incroyable, énormément de persos, le design style DA me plait. Et ce gameplay incroyable, accessible mais ultra technique.
SF3 je ne toucherais que la version Third Strike et je suis surpris de ta peur de la technicité, le jeu l’est en réalité bien moins que SFA3. J’ai peu apprécié ce jeu, je n’arrive pas à m’y faire mais je ne nie pas la qualité évidente du titre.
J’ai un peu joué à SF4 et j’apprécie, je n’aime pas SF5 et n’ayant pas essayé SF6 je n’ai pas d’avis.
Quel dommage de passer à coté de la série des SF EX, la version 2 plus était vraiment cool mais avec une 3D assez moche.
Je vous laisse deviner pourquoi j’ai passé EX sou silence 😉
SF2 que dire, beaucoup et tu l’as bien fait.
Mon parcours de la licence commence avec les magazines où je découvre ce qu’est un jeu de baston (versus fighting). Au détour d’un Conforama je découvre la Big Box PC et me laisse à rêver sur l’artwork, de pouvoir y jouer un jour.
Puis vint début 90s avec ma Megadrive, où je trouve à Dock Games (chaîne de magasins de jeux d’occasion) SF2′. Mais le choixest difficile, à ces côtés Fatal Fury Special et … Rise of the Robots xD
J’ai beaucoup hésité, la jaquette de Rise me vendait du rêve (à l’époque on choisissait ainsi, l’informations et connaissances étaient difficilement accessibles), FF j’aimais déjà beaucoup Terry Bogard pour son style. Mais au final je reste sur la valeur sûr (du moins d’après la presse, même si cette dernière donnait Rise comme un bon jeu. Comme quoi les dessous de table et avantages aux testeurs pour dire n’apporte quoi ne datent pas d’hier).
Et là la claque, le fun. Même si je resterai durant toute ma période 16bits, fan de Mortal Kombat.
Concernant la série des FF (non pas Final Fantasy, mais Fatal Fury), j’ai commencé à aimer la série (et son gameplay) qu’à partir de Real Bout et surtout… Garou Marok of the Wolves (quel pied).
Lorsque je trouve la version SSF2, je fonce dessus (toujours MD). Un grand plaisir de trouver des persos en plus.
Puis vînt le PC durant longtemps, la 3D m’impressionne mais je trouve cela brouillon (Battle Arena Toshiden, Tekken… sur PS1). Mais en rendant visite à un ami, le choque Sur sa Xbox OG (la première xBox) tourne First Strike. C’est beau, c’est fluide, c’est INCROYABLE.
Seul jeu 3D qui m’avait plût (et restera encore aujourd’hui mon préféré en la matière), Soul Calibur sur Dreamcast.
Je n’ai pu jouer qu’une fois une borne SF2 à une foire. Souvenir agréable mais pas pour l’argent de poche parti trop vite.
Les années passent, KOF95 mange pas mal de pièce au bar en face du lycée, puis grâce aux émulateurs sur PC je découvre l’univers Versus Fighting (CPS1, CPS2, MVS…).
Avec en tête d’affiche SF3.3 (même si garou reste devant).
SF4 sort puis une nouvelle version et là avec un ami, c’est le craquage sur x360. Achat chacun d’un Stick Arcade et quasi tous les soirs de la semaine c’est baston entre nous, les weekends c’est session chez l’autre pour se mettre dessus au coude à coude.
Le V arrive je craque et… déchante. « Il n’y a aura qu’une seule et unique version », « pas de DLC » bref pipeau de Capcom comme d’habitude. Enfilade sur enfilade, jeu en kit, chara-design dégueulasse (Ken et ces cheveux bananes), saison-pass, argent in-game ne permettant pas d’acheter même en farmant comme un débile, seule la CB permttra d’ajouter décor, tenues, persos…
Là où le 4 proposait déjà beaucoup de DLC mais le 5 (SFV) est le roi. Certes le dieu en la matière restera Dead or Alive 5 mdr.
J’aimais le style graphique du 4, détestait le 5, quand au 6… bof. Je n’accroche plus et Capcom m’a tellement fisté que c’est fini pour moi. Si j’avais pu j’aurai revendu SFV mais j’ai fais la co…rie de le prendre en démat’ dayone.
En conclusion : F..k Capcom
Bien évidement comme tout autre style de jeu, Rythme, Shmup, Simu, je reste un sac fini où ma seule technique est le Mokubinisme xD (comprendra qui pourra).
Toi tu regardes les vidéos de Ken Bogard.
xD ne jamais oublier, la garde c’est arrière.
Malgré le « personnage » qu’il est (que je ne porte pas spécialement dans le cœur) il a apporté de bonnes choses en terme de découvertes et démocratisation du versus fighting.
Il fait partie des rares streameurs que je trouve plutôt sympathiques, avec Mr MV, Atomium et surtout DamDam que j’apprécie beaucoup.
En casteur ou parlant versus pas de soucis, le reste je peine avec Ken. Pourtant je déteste les streameurs qui gueulent pour un rien xD
Le vieux monsieur aka MrMV jamais accroché à un de ces streams mais du peu que j’ai vu et surtout entendu, une très bonne personne.
Atonium trop policé pour moi mdr mais il y a « pire » Krayn.
DamDam je valide les yeux fermés 😉