Je pense que certains l’attendaient depuis le lancement de la rubrique et ce moment est arrivé. J’ai attendu avant de me lancer dans l’écriture de cet article car je voulais déjà me faire les dents sur d’autres séries (que j’adore aussi bien entendu) avant de passer à ma série de cœur sans laquelle je ne serai sûrement pas là aujourd’hui à vous donner du contenu sur les meilleurs animes venus du Japon. J’espère que je serai à la hauteur du mythe…
L’ANIME
Doragon Boru Zetto (son nom là-bas) est une série produite par Toei Animation (tu sais, le chat rouge avec le chapeau) à qui l’on doit déjà à l’époque Goldorak, Albator ou autres Saint Seiya. La série fait suite à Dragon Ball, bien entendu, et se déroule cinq ans après le 23ème Tenka Ichi Budokai qui avait vu Goku triompher de Piccolo et réaliser son rêve de devenir, enfin, champion du monde des arts martiaux. Entre temps, il s’est marié avec Chichi avec qui il a eu un fils, Gohan. Inutile que je vous raconte plus en détail l’histoire car vous la connaissez tous. Suivront, l’arrivée des Saiyens, le voyage sur Namek et la rencontre du Tyran Freezer, la menace des Cyborgs suivie de la naissance de Cell l’être parfait et enfin, l’inénarrable arc Buu. Chacun de nous a son arc favori (on en parle en commentaires avec joie !) mais aucun ne nous a laissé de marbre. Car plutôt que de raconter ce que chacun sait déjà, je vais m’attacher à vous expliquer en quoi cette histoire est à la fois unique et géniale. La première chose qui frappe à l’époque alors qu’aujourd’hui c’est devenu un standard du Shonen Nekketsu, c’est cette capacité que vont avoir les protagonistes à augmenter leur puissance de façon exponentielle sans aucune limite ou presque. Or, cette escalade dans le toujours plus de pouvoir c’est souvent ce à quoi l’on résume Dragon Ball Z, alors que c’est bien plus que cela. Non seulement, c’est bien plus que cela, mais en plus, cette exagération va permettre en réalité de faire passer l’œuvre à la postérité. Car même ceux qui se moquent, j’en suis presque persuadé, ont ressenti une montée d’adrénaline en eux en voyant Goku et ses potes se pousser ainsi à l’extrême. Car finalement, à chaque fois qu’un pas de plus va être franchi dans la montée en puissance, ce ne sera jamais gratuit. Que ce soit lors de la transformation de Goku en Super Saiyen ou lorsque Gohan dépasse ce stade, il s’est passé avant un événement fondateur très fort. Cela a pour effet de prendre aux tripes le spectateur, de telle sorte qu’il a l’impression d’être lui même en train de se surpasser puisqu’il a vécu l’événement fondateur de façon aussi forte que le héros émotionnellement parlant. Le génie de Toriyama tient donc dans le fait de nous montrer la deuxième mort de Krilin quand la première s’était déroulée hors champ et ne nous avait pas autant touchés. En plus, le sadisme dont Freezer fait preuve depuis sa rencontre rajoute à la haine que le spectateur ressent. La même que Goku, car Krilin c’est aussi notre meilleur ami à ce moment là, on s’est tous attachés au petit chauve. A titre de comparaison, quand Ken le Survivant venge sa femme qu’on connaît à peine, la tension n’est clairement pas la même. Là où les Chevaliers du Zodiaque poussaient leur cosmos toujours dans le but de protéger Athéna en détresse, ici on parle de choses bien plus tangibles et réelles. Bref, aujourd’hui quand tu vois un type faire semblant de concentrer son énergie, c’est direct à Dragon Ball que tout le monde pense et ce n’est pas pour rien.
La deuxième chose qui va faire de Dragon Ball une série au dessus des autres, c’est l’envie de savoir toujours ce qui va se passer ensuite à cause des surprises et du suspense générés par Toriyama. Car dans les autres animes, non seulement tu sais que les gentils vont gagner mais en plus, tu sais quasiment comment ils vont faire pour y parvenir. Dans Dragon Ball Z, que nenni. Qui aurait pu prévoir qu’au bout de trois épisodes seulement, Goku allait se sacrifier contre Radditz ? Puis que les deux tiers de la Team Z allait y passer contre Nappa ? Qui avait vu venir la fin Piccolo le démon se sacrifiant pour le gamin de son pire ennemi après s’être attaché à lui au cours d’un entraînement drastique ? Qui s’attendait à voir débarquer Yajirobé le froussard ? Qui aurait pu imaginer que ce serait Gohan qui finirait par mettre à terre Vegeta dans des circonstances ubuesques ? Personne… ne me dites pas que vous aviez prévu le coup du singe géant qui retombe sur lui, c’est impossible !!!! Et c’est comme ça pour tous les arcs. Avec le summum lors de l’arc Cyborgs/Cell. Rien que le début de cet arc est vraiment inouï : quelle autre série a crée un vilain aussi charismatique que Freezer (l’égal de Darth Vader et du Joker selon moi) et se permet de le faire intervenir à nouveau pour se prendre une branlée mémorable au début d’un nouvel arc ?
Le troisième aspect, c’est l’univers que Toriyama a su créer. A la fois proche et éloigné de notre monde, il permet de s’identifier tout en permettant de s’évader dans l’imaginaire. Ces deux aspects sont conjugués magistralement dans Dragon Ball. A aucun moment on n’est finalement surpris de voir un cochon qui parle avec nos amis qui pêchent au bord d’une rivière dans un environnement habituel, mais avec un dinosaure qui se promène au deuxième plan. Pas plus qu’un type n’ai pas de nez ou encore qu’un autre se retrouve affublé d’un troisième œil sur le front et que ces deux-là finissent par être assimilés au genre humain. Sans oublier le nombre de références et d’influences improbables que l’œuvre comporte. Et puis, qui n’a jamais eu envie d’aller se reposer à Kame House ou de vivre avec Goku et sa famille perdu dans les montagnes ? Le quatrième point fort tient aux personnages, à leur caractère et à leur évolution. Goku, le héros en est un très bon exemple. Le gars est incroyable, même quand tout va mal autour de lui et que plus personne ne croit en rien, lui garde son calme et sa bonne humeur et te montre qu’on peut toujours surpasser les pires épreuves. Ainsi, il entraîne toujours tous les autres avec lui. Et puis, que ce soit Seiya, Ken, Cobra, Nicky ou tous les héros de cette époque, vous en avez vu un évoluer plus drastiquement que Goku ? Il faut se rappeler que de petit enfant sauvage ignorant tout de la culture humaine et pratiquant des arts martiaux mal dégrossis, il va devenir à la fin de l’arc Cell l’homme qui forme le nouveau Dieu de la Terre, permet à tout son groupe de ne pas sombrer face à la menace planétaire/universelle et qui finit par se sacrifier pour sauver tout ce beau monde dans un pur moment d’émotion. En plus d’assurer sa propre relève en la personne de son fils… Et que dire de Vegeta ? Ennemi d’abord, rival sur le fil du rasoir ensuite, puis sauveur du monde qui se sacrifie devant son fils. Enfin, il acceptera le statut de numéro 1 de son meilleur ennemi Goku qu’il regardera sauver le monde une énième fois, admiratif. Et puis, si un jour quelqu’un vous dit que Dragon Ball c’est que de la baston et que ça ne raconte rien, parlez lui donc de Krillin le petit bonhomme insignifiant des débuts qui deviendra un guerrier accompli à force d’entraînement, l’humain le plus puissant de la série, celui qui partira sur une lointaine planète afin de retrouver les boules de cristal au péril de sa vie et enfin le seul capable de déceler une âme à l’intérieur des cyborgs, pauvres créatures désincarnées, créations d’un savant fou. Racontez tout ça et aidez moi à faire vivre la légende comme j’essaie de le faire à travers ces quelques lignes.
Le dernier truc que possède Dragon Ball et avec lequel seul Star Wars peut rivaliser c’est son côté fresque familiale et la façon dont il dépeint si bien ce qu’est la vie. Balayer 50 années de la vie d’un groupe, faire qu’on s’y attache au point de ressentir un vide sidéral quand ça s’arrête, seul Friends a su me le faire ressentir aussi fort. Alors, quand une seule œuvre réussit à faire aussi bien voire mieux que deux références dans leur genre, on ne peut dire que « chapeau Monsieur Toriyama »
LE MANGA
Paru pour la première fois dans les colonnes du Weekly Shonen Jump en 1984 puis en tome à partir de 1985, il prendra fin en 1995. En France, il faudra attendre que Glénat le publie en 1993 pour découvrir ce chef d’œuvre. A l’époque, c’est le premier manga adapté en français et malgré ses imperfections (sens de lecture occidental, traduction parfois incorrecte…) il faut remercier Glénat pour cela. Tout ce qui a été dit pour la partie Anime est non seulement valable pour le manga mais lesdites qualités y sont exacerbées. Le rythme est bien plus soutenu que dans l’anime qui se perd parfois en dialogues, descriptions et flashbacks inutiles, alors que la version papier est carrément haletante. Le style graphique de Toriyama n’a pas pris une ride et là où l’anime accuse un peu le poids des années jusqu’à la fin de l’arc Namek, le manga tient encore la dragée haute à bon nombre de productions actuelles. A noter une petite baisse de régime pour l’arc Buu : on sent que le maître en avait assez et son trait a perdu en finesse et détails. Pour lui, la fin de Cell devait coïncider avec la fin de son bébé et force est de reconnaître que malgré des qualités indéniables, surtout à partir de l’apparition de Buu, son dernier arc n’a plus la même force narrative. Et puis, terminer avec un Gohan ultra badass qui met une branlée à Cell, succédant ainsi à Goku qui a lui-même permis à son fils d’atteindre ce niveau, c’était beau.
Il faudrait aussi que je parle de ce qui a fait de Toriyama le génie reconnu qu’il est au Japon : il est le maître incontesté de la mise en page d’un combat. Mais un papier entier serait nécessaire pour démontrer à quel point lui seul est capable de découper les cases pour qu’une version papier semble plus vivante qu’un anime. Ce que je ferai à n’en pas douter un de ces quatre dans ces colonnes avec exemples et analyses à l’appui : attention, papier rébarbatif en vue… mais comme Fulguropop s’adresse avant tout à la crème des lecteurs, pas de soucis. Du coup, je m’arrête là pour le manga mais on se donne rendez-vous dans ces colonnes dans les semaines à venir. En tout cas, même si vous connaissez l’anime par cœur, ne passez pas à côté de ce manga si vous êtes fans ou juste curieux, vous allez découvrir Dragon Ball comme vous ne l’avez jamais vu et surtout sous son meilleur jour.
LA FIN
Inutile de mettre la balise Spoilers puisque tout le monde la connaît et que les rares à ne pas savoir auront passé leur chemin en lisant le sous titre. En réalité, on se demande si on peut vraiment parler de fin quand on aborde Dragon Ball mais je vais quand même décrire ici ce qui aujourd’hui s’apparente le plus à la conclusion de la série. Des années après le combat contre Buu, nos amis se retrouvent pour un nouveau Tenka Ichi Budokaï auquel Goku a voulu participer à tout prix. Pourquoi participer à un tournoi gagné d’avance me direz-vous ? Car la réincarnation de Buu en mode brave gars que Goku avait souhaitée avant de l’achever s’est réalisée. Le but de Goku ? Devenir le sensei de ce futur prodige nommé Uub (ça ne s’invente pas) afin qu’il sauve le monde à sa place. La boucle est bouclée. Mais avouez qu’avec Gohan dans ce rôle à la fin de l’arc Cyborg/Cell, ça avait une autre gueule.
J’aimerais ici mentionner également la fin de Dragon Ball GT, la suite officielle (puis plus officielle) qui, si il a été un anime très inégal en qualité, a proposé un dénouement très satisfaisant. Nos amis ayant trop utilisé les dragon ball, ces dernières sont devenues maléfiques et ont libéré 7 dragons agressifs. Après s’en être débarrassé, Goku, redevenu enfant entre-temps, va s’endormir sur Shenron puis être assimilé au grand dragon et quitter la scène de façon définitive. Une magnifique façon de tirer sa révérence si il en est, non ?
LE GENERIQUE
Cha-la Head Cha-la… !!! je sais que vous l’avez chanté les gars ne mentez pas !!! Sûrement pas le meilleur opening graphiquement, ni même musicalement mais le plus culte à n’en pas douter. Normal, c’est Dragon Ball Z… On le doit au chanteur Hinorobu Kageyama. Le deuxième, qui couvre l’arc Buu, n’a pas grand chose à lui envier ni même celui de Dragon Ball Kai, Dragon Soul. J’en profite d’ailleurs pour vous conseiller de (re)découvrir l’anime sous cette forme épurée, plus proche du manga au niveau du découpage des épisodes et remastérisée. Par contre, il vous faudra obligatoirement vous procurer une version avec l’OST originale car celle utilisée pour la version officielle n’est pas au niveau.
LE MOT DE LA FIN
Que dire de plus ? Tellement de choses en fait… que vous entendrez encore causer de Dragon Ball dans FulgurAnime. La première parti du manga (« Goku enfant »), les origines de Dragon Ball, l’art de Toriyama, l’œuvre complète de Toriyama qui ne se résume pas à Dragon Ball et en quoi cette série a influencé toutes les autres par la suite et aujourd’hui encore. Voilà autant de sujets que j’espère pouvoir traiter dans ces colonnes à l’avenir. N’oubliez jamais que Dragon Ball : C’EST LA VIE !
Je dédie cet article à mon fils et ma fille qui ont su partager et partagent encore ma passion pour cet anime comme personne avant eux ni même après et à jamais. Merci à eux… On se quitte avec une photo de famille réalisée par mon fils.
Dragon Ball, c’est une vie… Celle de Son Goku tout d’abord, celle de son entourage, de sa famille, de ses amis, de ses ennemis, de tout ce petit monde qui rit, pleure, souffre, s’encourage, se dépasse, s’entraide dans un monde totalement délirant et pourtant si logique dans son établissement que l’on accepte celui-ci sans broncher grâce à la magie de Maître Toriyama… Et on vit tout cela, en même temps qu’eux… On sert les mâchoires, on a les poils qui se dressent et on vibre sur les images et la musique (et quelle musique!!)… Je ne sais pas s’il existe d’autres séries qui suivent leur héros depuis la petite enfance mais c’est peut-être ça aussi qui fait que Dragon Ball dégage une aura si particulière… On grandit avec Son Goku… On a envie de se surpasser comme Son Goku… On a envie d’être bienveillant comme Son Goku… Il y a tellement de moments mémorables dans cet animé, de personnages charismatiques, … Dragon Ball (je sais, je ne mets pas le Z, c’est fait exprès!!) occupe une place particulière dans mon coeur de par les valeurs que cette oeuvre véhicule (au même titre que Saint Seiya) et je te remercie, Ayorsaint, d’avoir rédigé cet excellent et passionnant article (et pourtant, comme tu le précises, il y a encore tellement à dire).
Merci aussi au fiston pour le dessin!! (je me souviens de ceux que je réalisais à l’époque… Nappa et Vegeta côte à côte, Trunks pourfendant Freezer, Cell sous sa première forme avec la centaine de taches qui allaient avec…)
Avec plaisir DeathMask !
Comme toi je ne fais pas de distinguo entre Dragon Ball et Dragon Ball Z mais ici j’ai voulu être le plus clair possible d’où le Z. Mais en réalité Dragon Ball est un et indivisible. L’oeuvre de maître Toriyama ne saurait se résumer à la partie Z et d’ailleurs je reparlerai dans d’autres épisodes de FulgurAnime de la magie que tu évoques au travers l’ensemble du manga.
Merci pour ton commentaire toujours aussi éclairé et avisé.
Et merci pour mon fils.
Quelques mots pour évoquer l’œuvre Dragon Ball Z. D’abord un immense merci à Aurel pour en avoir parlé avec beaucoup d’émotion, une marque de fabrique qui lui est propre je pense. Ensuite félicitation au fiston qui est au dessin ce que Son Goku est aux arts martiaux : un surdoué.
De manière très légère et sans entrer dans les détails « techniques », car Dragon Ball Z est un sujet vaste et inépuisable, je voudrais sous la forme de tirets résumer mon affect et mes souvenirs vis-à-vis de cette œuvre :
– Avant tout, et selon ma sensibilité, Dragon Ball Z est indissociable du Club Dorothée. Injustement brocardé, parfois même méprisé, moqué ou encore caricaturé, ce programme jeunesse a été un véritable « pont » avec la culture japonaise. Alors simplement et modestement, merci madame Dorothée.
– Dragon Ball Z a quand même été le seul animé qui, durant les vacances scolaires (1996/1997), m’a fait mettre le réveil afin de ne pas manquer l’épisode diffusé en milieu de matinée. Un tour de force pour la marmotte que j’étais.
– Dragon Ball Z c’est aussi des produits dérivés. En tête de liste, les jeux vidéo déclinés ainsi que les cartes à collectionner qui m’ont marqué de manière indélébile. Ah les fameuses Power Level !
– Dragon Ball Z c’est également de nombreux autres souvenirs, des dessins que j’avais réalisé, des échanges de cartes, d’intenses émotions devant mon poste de télévision, un véritable culte de jeunesse voué à Freezer, des OAV qui m’ont marqué etc…
Je pourrais en parler pendant des heures à travers ce prisme personnel mais je vais m’arrêter là. L’œuvre Dragon Ball Z est un patrimoine commun, un lien indéfectible qui rassemblera toujours plusieurs générations. Merci Aurel pour ce bon moment.
N’ayons pas honte du Club Do. En ce qui me concerne j’ai appris à patienter (devant des épisodes de Sailormoon :p ) rien que pour visionner Dragon Ball Z. Pour les OAV, j’ai du mal avec celles de DB, et certaines de DBZ me laissent parfois une drôle d’impression niveau découpage/narration. Je te rejoins complètement concernant le côté intergénérationnel de ce manga/anime.
« N’ayons pas honte du Club Do » Absolument mon JP. J’ai malheureusement lu et vu beaucoup de critiques acerbes, parfois haineuses, souvent caricaturales, de cette émission jeunesse. Un sport parfois national qui consiste malheureusement à « cracher dans la soupe ». Ceci dit loin de moi l’idée de généraliser, je sais que beaucoup d’entre nous sont très reconnaissants envers le Club Dorothée pour toutes ces belles années sous le signe des animés.
Ne jamais me remercier quand j’aborde Dragon Ball car tout le plaisir est pour moi 👍
Je me joins à toi pour remercier Dorothée au passage. Et surtout je te remercie pour avoir si bien décrit avec tes mots le lien que peut représenter DB pour les gens d’une même génération (moi aussi j’ai mis le réveil plus d’une fois… j’ai même séché des cours à la Fac pour voir la fin) et surtout la force intergénérationnelle de cet anime/manga qui ne vieilli pas.
Comparer mon fils à Goku, je ne sais pas si tu aurais pu le rendre plus heureux. Merci encore de m’avoir donné ma chance d’écrire dans ces colonnes, plus encore aujourd’hui avec ce papier qui me tient particulièrement à cœur.
Tout d’abord, merci Ayorsaint pour le spoil de GT (sans ironie, vraiment merci), je n’aurais pas eu l’envie ou la patience de savoir comment cela se finissait, car de façon purement subjective, je ne pouvais pas regarder cette histoire, ne serait-ce que le pitch de l’histoire, et les personnages, à savoir le trunks du présent (qui n’a pas connu les combats contre les android mais qui pourtant se transforme en super guerrier à 7 ans 🙁 )et des voyages dans l’espace. De plus les images des sayan 4 tout poilu ainsi que du gorille super guerrier avec sa crête m’avait rebuté. La fin, elle, est très jolie et triste avec ta manière de la raconter.
Les arcs préférés ? Sur Dragon Ball, l’Arc Ruban Rouge (Tao pai pai) ainsi que le premier tournoi me resteront en mémoires et concernant DBZ, il s’agira de l’arc Trunks/Cell. Je te rejoins concernant la fin de DBZ avec l’arc Buu, la fin sur Cell était nettement plus classe. Buu, c’était l’arc de trop, peut-être l’arc commercial demandé par l’éditeur (comme on se le dit parfois avec certains fans) .
Beau boulot de la part des enfants concernant les couleurs et les reflets sur les boules de cristal.
Concernant les débuts de Dragon Ball, je ne sais pas si tu en parleras dans tes prochains FulgurAnime, mais c’est mon épouse chinoise qui ma parlé de la reprise d’un conte chinois très connu. Comme certains shonen avec des héros charismatiques, le background des histoires provient du folklore, asiatique (Chinois pour Dragon Ball, japonais pour Naruto et Kyubii….), grec (Saint Seiya), et…..je sèche pour d’autres, plus d’idées :p. Je ne développerai pas plus concernant DB si cela fera partie de tes prochains articles.
Contrairement à d’autres shonens de renommée, Dragon Ball ne se sera pas éternisé et aura eu une durée suffisante (42 volumes quand même), ce n’est pas hélas le cas de One piece, qui bien qu’ayant certains passages poignants (mort de Ace) et des combats délirants avec des pouvoirs bizarroïdes parfois (crottes de nez explosives) dure encore, 96 volumes et on approcherait peut être de la fin.
J’en profite pour poster concernant ton article « My Hero Academia », qui est un bon manga, et qui reprend les bonnes ficelles du shonen pour l’intensité des combats et la dichotomie bien/mal qui peut dans certains passages semblé mince. Je n’ai pas encore regardé le Saint Seiya que tu m’avais conseillé mais je vais m’y mettre.
Hâte de te lire au prochain article, après du repos, car celui-ci était dense bien que tu en aies gardé pour plus tard.
Merci pour ton commentaire JP. Je vois que tu connais aussi My Hero. On en reparlera peut être dans l’article en question…
Pour DB, j’aborderai effectivement les origines et bien d’autres choses à l’avenir et tu as bien fait de raconter le lien avec ce conte chinois qui s’appelle « Le voyage en occident « .
On a les mêmes préférences pour les arcs c’est rigolo.
Tant mieux si je t’ai appris un truc avec la fin de GT. Je la trouve très poignante et c’est cool si j’ai réussi à faire passer un peu de cette émotion.
Je l’attendais et tu l’as enfin sorti ton paplart sur DBZ dont nous avons, et nous pourrons en parler maintes et maintes fois au tel des heures durant.
Dans ma vie j’ai connu deux tsunami ; celui de Pukhet aux infos et Dragon Ball Z. Et je peux vous dire que je connais très bien le générique de fin, à force de sortir du collège le mercredi matin à 10h en cavalant, c’était tout ce dont j’avais eu droit.
Par contre en terme de merchandising on avait eu pas mal de choses. Les jeux vidéos comme en parle Nicko, les figurines avec la gamme Super Battle Collection dont il m’en reste deux, les cardass que j’ai refilé à un copain (si besoin est je peux remettre la main dessus pour des photos). Pour revenir aux figs, j’ai le souvenir d’avoir eu Gogeta en maquette à monter avec le pantalon en caoutchouc souple, si quelqu’un pourrait me dire de quelle il s’agit.
J’attache une importance particulière à cette série animée de par ses personnages attachants, ses rebondissements incessant, ses moments épiques, ses effets sonores, ses thèmes musicaux et surtout quel coup de crayon !!! Le chara-design est sublime au point d’en être presque parfait. Je dis presque car, pour être en train de me refaire actuellement la série, il y a des défauts. Le dernier épisode vu est celui où Cell se rend dans un studio télé pour y passer son annonce du tournoi. Et si je me souvenais bien qu’un épisode sur trois était fait par un sous traitant, dans cet épisode, et malheureusement dans d’autres, il y aura de la sous-traitance d’un plan à un autre. Quel dommage, sans oublier les petites erreurs de dessins comme la main droite du Dr Gero dont l’équipe a oublié de supprimer dans l’épisode où il se fait tuer par C17, puis qui disparaît pour de bon lors d’un flashback. Où bien la tenue de Krilin qui n’est pas Cell qu’il doit poster sur Namek.
C’est aussi des problèmes de traduction, et ce faisant bien la différence avec la censure d’une part et le doublage de l’autre, c’est un amalgame qui a tendance a revenir assez souvent de la bouche de ceux qui n’y connaissent rien.
Tu parles aussi de DBGT que j’aimerais revoir en VO, tant la VF n’est plus intéressante vu que le casting de DBZ est aux abonnés quasi absent.
Mon mot de la fin te concerne directement, un grand bravo à toi ainsi qu’à tes petits car je me suis régalé 😉🙏.
Salut l’ami !
Merci pour ton commentaire plein de détails croustillants dont tu m’avais déjà fait part en privé mais que la commu peut se mettre sous la dent maintenant !!! Mais ces défauts sont tous inhérents à l’anime et je t’encourage, comme tous les autres d’ailleurs, à te plonger dans le manga qui lui est un pur sans faute de chara design et de qualité globale, sans compter le rythme de l’histoire qui n’a rien à voir et qui enterre l’anime. J’y reviendrai dans un futur article à la gloire du maître, soyez patients !
Ha, Dragon Ball Z, un monument. J’aime le fanatisme qui transpire dans l’article. C’est beau à voir.
J’ai grandi avec Goku et c’est un des rares dessins animés où on suit l’évolution du héros qui vieillit vraiment, se marie, à des enfants etc. Donc forcément, on s’attache à eux.
J’adore Dragon Ball, vraiment. Mais aujourd’hui pour moi, l’anime de l’époque n’est presque pas regardable. C’est long, c’est lent, et lent, et long, et long encore. Le Kamehameha de Gohan contre Cell dure 3 épisodes.
Mon arc préféré ( en restant désir DBZ uniquement )est celui de Cell avec le final grandiose de Gohan. J’ai aimé les retrouvé ensuite mais l’arc Buu se perd un peu dans un scénario avec presque trop de rebondissement ( même si on retrouve bien là le côté surprenant de la série ) mais surtout je ne suis pas fan de l’évolution de Goku.
Je m’explique. On suit Goku enfant, qui porte un regard naïf sur le monde, sans l’ombre d’un vice dans le corps. On arrive à DBZ où il se sacrifie dès le départ pour sauver son fils tant aimé Gohan. On va finir par suivre l’évolution des 2 dans une relation presque fusionnelle père-fils jusqu’au summum : le génialissime Kamehameha Pere-Fils.
On reprend ensuite l’arc Buu. Le retour de Goku sur Terre et sa relation avec Gohan ….. qui vole en éclat à la fin. Goku a 2 enfants dont un petit et l’autre qui va fonder une famille, une femme et il préfère se barrer avec la réincarnation de son ennemi.
Je ne sais pas si je suis clair mais c’est souvent l’amour des siens qui a poussé Goku ( et Gohan ) à bout, à se surpasser. Et j’ai l’impression que tout cet amour est absent de l’arc Buu. Goku qui a un amour familial si développé ( tout part quand même de la boule de cristal de son grand-père adoré) se moque presque d’avoir un 2ème fils ( il est capable de revenir du monde des morts pour un tournoi mais pas pour voir la naissance de son fils ) et abandonne tout le monde à la fin.
J’adore Dragon Ball et en manga, je me régale toujours autant. Souvent, quand j’en prends pour lire, je l’ai enchainé tous. Le rythme est très soutenu, ça n’a pas trop vieilli, c’est hyper dynamique.
Et ça reste du génie de faire coller dans la continuité avec cohérence un vieux conte chinois avec une histoire d’extraterrestre.
Mes choix se retrouvent dans mes figurines. Je n’avais jamais prêté attention mais elles ne concernent que Dragon Ball et l’arc Cell ( sauf une de Freezer).
Merci pour le message ortk.
Plutôt que fanatisme qui fait un peu obscur comme terme, je préfère fan éclairé 👍😉
Pour le reste on partage la même préférence pour l’arc Cell mais pas pour les mêmes raisons. En effet, je ne pense pas que l’arc Buu soit moins bon car Golu y est un moins bon père. En réalité je pense que Goku ne s’est jamais battu pour défendre la Terre oubles siens. On n’est pas dans Saint Seiya. Goku, sa motivation numéro un c’est de se surpasser et pour cela il faut se battre contre des ennemis toujours plus puissants. Sinon, dans l’arc Cell, si il avait voulu être un bon père et un protecteur de la planète avisé, il aurait profité de l’info amenée par Trunks et des conseils éclairés de Bulma pour aller dézinguer Gero direct et détruire les cyborgs endormis dans le labo. C’est ma vision en tout cas. Mais sa relation à Gohan est malgré tout très chouette. Celle avec Goten est plus distante et me fait de la peine à chaque fois que je relis le manga. Ne pas pouvoir profiter de ses enfants est la pire punition pour un père. Mais Goku lui ne voit pas cela ainsi, le combat et l’entraînement sont ses raisons de vivre numero 1. Vegeta est finalement bien plus humain et un père de famille bien plus protecteur. Sa mue est d’ailleurs géniale à observer à partir de l’apparition de Trunks du futur. Et lui se bat vraiment pour les siens et la Terre dans l’arc Buu. Mais pas Goku, en tout cas ce n’est jamais sa motivation première.
Je suis par contre 100% de ton avis et ne cesse de conseiller de lire le manga plutôt que de regarder l’anime. De nos jours c’est la meilleure façon de (re)découvrir DB. En attendant un chouette reboot comme celui que semble lancer la Toei pour Fly…?
Très bon dessin, bravo !
Meilleure suite, à mon goût, que la continuité de Dragon Ball GT. La dernière version de Goku est extra.